Martin de Porrès, religieux.

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Martin de Porrès (Martín de Porres), en religion Martin de la Charité (Martín de la Caridad), né le 9 décembre 1579 à Lima et décédé le 3 novembre 1639 dans la même ville, est un saint originaire du Pérou, religieux (convers) de l’Ordre de Saint-Dominique, réputé pour sa simplicité, sa charité, et les nombreux miracles qui lui sont attribués.

Martin est né le 9 décembre 1579 à Lima au Pérou. Enfant illégitime de Jean de Porrès, espagnol de haute noblesse, chevalier de l’Ordre d’Alcantara, et d’Anne Vélasquez, esclave noire libérée, il était donc mulâtre. Une sœur naquit deux ans plus tard.

Son père, appelé à de hautes fonctions, ne pouvant assurer l’éducation et la subsistance de sa famille, laissa sa mère subvenir à ses besoins et à ceux des deux enfants. Ils vécurent donc au milieu de grandes difficultés matérielles. Le petit Martin revenait souvent du marché sans l’argent qui lui avait été confié, et sans les provisions réclamées, ayant rencontré sur son chemin les très nombreux pauvres qui vivaient dans les rues de Lima à cette époque, et leur ayant distribué ses maigres achats.

Lors d’une de ses visites, Jean de Porrès prit avec lui ses deux enfants, Martin qui avait alors huit ans et Joanna qui en avait six, et les emmena avec lui à Guayaquil en Équateur. Ils y restèrent quatre ans, mais Jean ayant été appelé au Panamá, il laissa Joanna à Guayaquil chez une tante et ramena Martin à Lima chez sa mère, en lui fournissant de quoi subvenir dignement à son éducation.

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Francisco Bolognesi, militaire.

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Francisco Bolognesi Cervantes ( Lima , vice- royauté du Pérou, 4 novembre 1816 – Arica, Pérou, 7 juin 1880 ) était un soldat péruvien connu pour sa participation à la guerre du Pacifique. Avec le grade de colonel, il défendit la place d’Arica face à des forces chiliennes bien supérieures en nombre et en puissance ; et après avoir fait la promesse de se battre “jusqu’à ce que la dernière cartouche soit brûlée”, il mourut lors de la bataille finale. Il a été déclaré patron de l’ armée du Péroule 2 janvier 1951 (Ordre général de l’armée de 1959) et élevé au rang de Grand maréchal du Pérou par la loi n° 25 128 du 30 novembre 1989. Actuellement, il est considéré comme un héros national du Pérou.


Fils du compositeur italien Andrés Bolognesi et de Juana Cervantes, il est né à Lima le 4 novembre 1816, selon son acte de baptême. À l’âge de huit ans, il s’installe avec sa famille à Arequipa où il étudie au Colegio Nacional de la Independencia Americana 1 et est ensuite transféré, à la demande de sa mère, au Séminaire du Conseil de San Jerónimo. Il travailla ensuite comme comptable (comptable) pour une entreprise (1832-1840) et s’aventura dans le commerce très lucratif de la coque et de la coca, se rendant dans les montagnes de Carabaya (Puno) à cet effet. En 1853, il rejoint l’armée, pendant la menace de guerre entre le Pérou et la Bolivie. Il se spécialise dans l’artillerie. Peu de temps après, il rejoint la Révolution libérale de 1854 dominée par Ramón Castilla contre le gouvernement de José Rufino Echenique . Il resta fidèle au gouvernement de Castille pendant la guerre civile de 1856-1858 et participa à la prise d’Arequipa. Il est promu colonel et participe immédiatement à la campagne d’Équateur (1859-1860), puis est envoyé en Europe pour acquérir des armes pour l’armée et des canons pour les forts de Callao. En 1868, il devient commandant général de l’artillerie. Lorsque la guerre du Chili contre le Pérou et la Bolivie éclate en 1879, était déjà retiré du service, mais demanda sa réintégration et fut nommé chef de la 3e division du Sud, à la tête de laquelle il se distingua dans les batailles de San Francisco et de Tarapacá . Lorsque les restes de l’armée péruvienne se retirent vers Tacna , il se voit confier la défense de la place d’ Arica avec 2 000 hommes, celle-là même qui est assiégée par des forces chiliennes bien supérieures en nombre et en puissance de feu. Lorsque le commandement adverse, par l’intermédiaire du major Juan de la Cruz Salvo , a demandé sa reddition, il a refusé, donnant sa fameuse réponse :

“J’ai des devoirs sacrés à remplir et je les remplirai jusqu’à ce que la dernière cartouche soit brûlée.”

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Manuel González Prada, poète et philosophe.

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Manuel González Prada (Lima, 5 janvier 1844 – Lima, 22 juillet 1918) est un philosophe et poète péruvien, auteur d’essais, théoricien radical puis idéologue anarchiste.

Son influence est majeure dans les domaines de la littérature et de la politique du Pérou à la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle. À la fin de sa vie, il exerce la fonction de Directeur de la Bibliothèque Nationale du Pérou.

Sur le plan littéraire, Gonzalez Prada est considéré comme le précurseur du modernisme latino-américain du fait de ses innovations en poésie. Ses essais rassemblés en partie dans Pájinas libres (Pages Libres 1894) et dans Horas de lucha (Heures de lutte 1908) manifestent une contestation de l’ordre établi et un questionnement permanent. Il défend toutes les libertés, en particulier la liberté de culte et la liberté d’expression ainsi qu’une éducation laïque.


José Manuel de los Reyes González de Prada y Álvarez de Ulloa choisit de signer ses écrits Manuel G. Prada, en effaçant la particule  et les prétentions nobiliaires de sa famille. La guerre du Pacifique qui ruine le Pérou (1879-1883) entraîne son engagement public contre le système politique hérité de l’indépendance et marqué par une succession de présidents-généraux à l’exception du président Manuel Pardo y Lavalle (1872-1876).

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