José María Arguedas, écrivain, poète, anthropologue et ethnologue.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :23 juin 2022
  • Temps de lecture :6 min de lecture

José Maria Arguedas Altamirano est un écrivain, un anthropologue, un ethnologue, un poète, un traducteur et un universitaire péruvien né le 18 janvier 1911 à Andahuaylas (Apurimac) et mort, par suicide, à Lima le 2 décembre 1969. Ses nouvelles et ses contes le rangent parmi les grands représentants de la littérature péruvienne. Il est le promoteur d’un  métissage des cultures andine d’origine quechua et urbaine d’origine européenne. La question fondamentale qui est posée dans ses œuvres est celle d’un pays partagé entre deux cultures: celle des Andes d’origine quechua et celle de la côte d’origine hispanique.


José Maria Arguedas naît à Andahuaylas, dans la montagne au Sud du Pérou; il est le fils naturel d’un avocat itinérant Victor Manuel Arguedas Arellano, cuzqueño (« cuzquénien ou habitant de la région du Cuzco, ancienne capitale de l’Empire Inca ») et de Doña Victoria Altamirano Navarro, femme métis et aristocrate de San Pedro en Andahuaylas. À la mort de sa mère, il a deux ans et il reste avec sa grand-mère paternelle ; son père se remarie avec une riche veuve qui a aussi des enfants. Il sera victime des mauvais traitements de sa marâtre1. Celle-ci l’oblige à dormir avec les indiens. C’est auprès d’eux qu’il découvre la culture et la langue quechua. Ses études primaires se déroulent à San Juan de Lucanas, Puquio et Abancay, pour les études secondaires à Huancayo et Lima. En 1931, il commence des études de Lettres à l’université San Marcos ; il devient licencié en Littérature et étudie l’Ethnologie. Il milite pour la cause des républicains espagnols et contre la venue d’un émissaire de Mussolini. De 1937 à 1938, il passe près d’un an en prison pour avoir participé à une manifestation antifasciste. En 1941, il exerce le métier d’enseignant d’abord dans le primaire à Sicuani, Cusco, puis dans le secondaire à Lima aux collèges A.Guarte, G.et M.Melgar à partir de 1949.

(suite…)

Continuer la lectureJosé María Arguedas, écrivain, poète, anthropologue et ethnologue.

Javier Pérez de Cuéllar, diplomate et homme d’état.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :23 juin 2022
  • Temps de lecture :6 min de lecture

Javier Pérez de Cuéllar y de la Guerra, né le 19 janvier 1920 à Lima (Pérou) et mort le 4 mars 2020 dans la même ville, est un diplomate et homme d’État péruvien.

Il est le cinquième secrétaire général de l’Organisation des Nations unies de 1982 à 1991 et président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères du Pérou de 2000 à 2001.


Javier Pérez de Cuéllar est né le 19 janvier 1920 à Lima. Il a étudié au Colegio San Agustín de Lima, puis à l’Université pontificale catholique du Pérou.

De son premier mariage, il a un fils, Francisco, né à Paris, et une fille, Agueda Cristina, née à Londres.

Il entre au ministère des Relations extérieures du Pérou en 1940 et au Service diplomatique du Pérou en 1944. Il occupe les postes de secrétaire aux ambassades du Pérou en France, au Royaume-Uni, en Bolivie et au Brésil, de conseiller et de ministre-conseiller (équivalent à chargé d’affaires ou « numéro deux » de l’ambassade) à l’ambassade au Brésil.

À son retour à Lima en 1961, à l’âge de 40 ans, il est élevé au rang  d’ambassadeur l’année suivante, et occupe successivement les postes de directeur du département juridique, de directeur administratif, de directeur du protocole et de directeur des affaires politiques. En 1966, il est nommé secrétaire général des Relations extérieures (vice-ministre). En 1981, il travaille comme conseiller juridique au ministère des Relations extérieures.

(suite…)

Continuer la lectureJavier Pérez de Cuéllar, diplomate et homme d’état.

Rebeca Carrión Cachot, archéologue.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :23 juin 2022
  • Temps de lecture :2 min de lecture

Rebeca Carrión Cachot, (Lima, 18 décembre 1907 – Guatemala, 6 avril 1960) était une archéologue, historienne et professeure péruvienne, disciple de Julio César Tello. Elle a contribué de manière significative à la recherche scientifique de diverses cultures précolombiennes, telles que Chavín et Paracas. En sa mémoire, une école du district de Miraflores (Lima) porte son nom.


Ses parents étaient Pedro José Carrión (colonel de l’armée péruvienne) et Isabel Cachot (pianiste et compositeur). Elle a étudié au Lycée Fanning, où elle a été formée par Elvira García y García. Elle étudie ensuite à l’Université de San Marcos, où elle obtient en 1925 un baccalauréat en littérature. À cette époque, elle commença à collaborer avec Julio C. Tello dans ses recherches archéologiques et dans la publication de la revue “Inca” (1923). Elle a obtenu son doctorat en Histoire et Arts en 1931, sur la base de sa thèse La indumentaria en la antigua Paracas.

Elle a ensuite enseigné à l’université de San Marcos et a été responsable des chaires d’art précolombien péruvien (1931 et 1946-1955), d’archéologie des Andes du Nord et du Centre (1946-1948) et d’archéologie pré-inca (1949-1955). À la Pontificia Universidad Católica del Perú, elle a donné un cours d’histoire de l’art péruvien. Elle a été l’une des premières femmes à occuper une chaire universitaire au Pérou.

Elle succède à Tello à la direction du Musée national d’anthropologie et d’archéologie (1947-1955) et du Musée archéologique de l’Université de San Marcos (1947-1955). Grâce à sa profonde amitié et sa camaraderie avec Luis Alberto Sánchez Sánchez et d’autres dirigeants de l’APRA, elle fut également conseillère dans le domaine de l’archéologie au Sénat de la République (1952).

(suite…)

Continuer la lectureRebeca Carrión Cachot, archéologue.