Theodor Körner Edler von Siegringen, homme d’état.

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Theodor Körner Edler von Siegringen, né le 24 avril 1873 à Uj-Szöny (actuel faubourg de Komárom) et mort le 4 janvier 1957 à Vienne, est un homme d’État autrichien. Membre du SPÖ, il fut président de la République de 1951 jusqu’à sa mort.


Fils d’un officier de l’armée austro-hongroise, Körner est né à Újszőny (aujourd’hui Komárom en Hongrie). La légende familiale raconte qu’il était apparenté au poète du même nom, Theodor Körner, mais ces histoires ne sont pas prouvées.

Körner a fréquenté l’ école militaire de Mährisch Weißkirchen (Hranice), l’académie militaire, et est devenu lieutenant en 1894. Il a servi comme officier à Agram (aujourd’hui Zagreb en Croatie) et a été promu major en 1904, année durant laquelle il est devenu membre du personnel autrichien. Pendant la Première Guerre mondiale, il était un commandant actif sur le front italien. Il a pris sa retraite militaire en 1924 en tant que général.

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Hugo Wolf, compositeur.

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Hugo Filipp Jakob Wolf, dit Hugo Wolf, né le 13 mars 1860 à Windischgrätz (aujourd’hui Slovenj Gradec en Slovénie), enclave de langue allemande en territoire slovène (alors province de l’Empire d’Autriche), et mort à Vienne le 22 février 1903, est un compositeur autrichien d’ascendance slovène.


Son père, Philipp, marchand de peaux et musicien amateur, lui enseigne le piano et le violon. Hugo Wolf fait ses études au pensionnat de l’abbaye Saint-Paul du Lavanttal, ensuite au Conservatoire de Vienne (piano avec Wilhelm Schenner, harmonie et composition avec Robert Fuchs puis Franz Krenn) entre 1875 et 1877, date à laquelle il est renvoyé pour indiscipline. C’est au conservatoire, où il étudie en même temps que Gustav Mahler et Hans Rott, qu’il découvrira la musique de Richard Wagner, une révélation pour lui capitale et qui l’amènera à rencontrer Wagner afin de lui présenter quelques-uns de ses premiers essais musicaux.

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Nikolaus Lenau, écrivain.

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Nicolas Lenau (1802 – 1850), nom de plume de Nikolaus Franz Niembsch, Edler (noble) von Strehlenau à partir de 1820 (il signait ses textes de ces deux dernières syllabes), est un écrivain autrichien du Biedermeier. Il est né en 1802 à Csatád, actuel ville de Lenauheim en Roumanie, au sein du royaume de Hongrie, et mort en 1850 à Oberdöbling, aujourd’hui un quartier de Vienne. Poète du mal du siècle, il est proche de Jean Paul dans la veine du Weltschmerz, et souvent comparé à Byron. Pathologiquement instable, il s’est complu dans ce rôle de « beau ténébreux » avant de sombrer dans la folie.


Son père, fonctionnaire de la monarchie habsbourgeoise, meurt tôt, du fait de sa vie dissipée, en 1807, laissant derrière lui ses enfants à la garde de leur mère, qui se remarie en 1811. Ce deuxième mariage rend la vie de cette famille plus aisée, et permet à la mère de donner une éducation digne à ses enfants. Lenau entre à neuf ans, en 1811, dans un collège de Piaristes pour apprendre le latin et la foi chrétienne, et commence à apprendre le violon et la guitare. Il lui en restera toujours une passion pour le violon et une grande sensibilité pour les jeux de sonorité poétiques (il est un des seuls poètes de langue allemande à utiliser le vers rimé). Son grand-père, le colonel Joseph Maria Niembsch (1752-1822), anobli en 1820 sous le nom de “Edler von Strehlenau”, finit par faire venir ses petits-enfants de Hongrie et finance les études de Nicolas. Ce dernier passe ses vacances chez ses grands-parents en Hongrie, « à courir par les bois et les prés, à dénicher les oiseaux et à observer la vie villageoise ». On raconte que, revenant d’une promenade les souliers pleins de boue et se faisant traiter de paysan par sa grand-mère, il lança : « Mieux vaut vivre pauvre et libre que servile dans ce décor doré ». Voilà qui laisse assez présager de son caractère.

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