Stéphane Grappelli, pianiste, violoniste et jazzman.

téphane Grappelli, né le 26 janvier 1908 à Paris et mort le 1er décembre 1997 dans la même ville, est un violoniste, pianiste, et jazzman italo-français. Il fait partie des plus grands violonistes de jazz du XXe siècle et créa le « Quintette du Hot Club de France » avec Django Reinhardt.


Stéphane Grappelli naît le 26 janvier 1908, à l’hôpital Lariboisière dans le 10e arrondissement de Paris, de père italien, Ernesto, né à Nettuno, et de mère française, Anna-Émilie Hanocque, née à Saint-Omer. Il est reconnu par ses parents en novembre 1911, un mois avant leur mariage in extremis, et sa mère meurt peu après, alors qu’il n’a que quatre ans. C’est vers l’âge de douze ans qu’il commence à jouer du violon dans les rues et les cours d’immeubles, pour rapporter un peu d’argent à la maison. Il débute dans la carrière professionnelle en 1923 comme violoniste et pianiste dans les cinémas, pour accompagner les films muets. En 1931 et 1932, Stéphane Grappelli joue dans l’orchestre du club la Croix du Sud, dirigé par André Ekyan, au côté de Django Reinhardt et Alix Combelle.

En 1934, le célèbre contrebassiste Louis Vola crée le Quintette du Hot Club de France avec, entre autres, Stéphane Grappelli et Django Reinhardt. Le Quintette aura toujours une existence « intermittente », malgré plusieurs tournées et de très nombreux enregistrements. Parallèlement, Stéphane travaillera, durant les années 1920 et les années 1930, avec tous les musiciens du moment et fréquentera de nombreux orchestres, plus souvent au piano qu’au violon. Il sera notamment très présent d’abord comme pianiste, ensuite comme violoniste dans l’orchestre de Krikor Kelekian (dit Grégor), dont la formation, connue sous le nom de Grégor et ses Grégoriens, fait partie des meilleurs orchestres du moment, regroupant la fine fleur des musiciens de l’époque comme le jeune batteur Jerry Mengo. Il y retrouve notamment son ami le grand violoniste Michel Warlop, mais également Sylvio Schmidt, talentueux violoniste lui aussi, ou encore Stéphane Mougin, un des meilleurs pianistes de jazz dans cette riche “faune” musicale de l’époque.

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Ella Fitzgerald, chanteuse de jazz.

Ella Fitzgerald est une chanteuse de jazz américaine, née le 25 avril 1917 à Newport News, en Virginie, aux (États-Unis), et morte le 15 juin 1996 à Beverly Hills, dans un quartier de la ville de Los Angeles, en Californie.

Issue d’un milieu modeste, elle commence très jeune à chanter au théâtre Apollo de Harlem (New York) en 1934. Sa carrière solo débute en 1941 et dure jusqu’au début des années 1980. Elle a également une carrière d’actrice dans plusieurs films des années 1940 à 1960. Durant le début de sa carrière artistique, elle est confrontée aux discriminations contre les Afro-américains, qui mobilisent alors de nombreux artistes.

 

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Duke Ellington, pianiste, compositeur de jazz et de comédies musicales.

Duke Ellington (Edward Kennedy Ellington) est un pianiste, compositeur de jazz, de comédies musicales et de musique contemporaine et chef d’orchestre de jazz américain, né le 29 avril 1899 à Washington (district de Columbia) et mort le 24 mai 1974 à New York.

Son orchestre big band était un des plus réputés de l’histoire du jazz, avec ceux de Count Basie, Cab Calloway, Tommy Dorsey, Benny Goodman, Glenn Miller, Artie Shaw, Stan Kenton, Woody Herman comprenant des musiciens qui étaient parfois considérés, tout autant que lui, comme des maîtres de cette musique et virtuoses de leurs instruments. Quelques-uns de ces musiciens sont restés dans son orchestre pendant des décennies. Certains d’entre eux étaient déjà dignes d’intérêt par eux-mêmes, mais c’est surtout Ellington qui les transformait. Il avait l’habitude de composer spécifiquement pour certains de ses musiciens en tenant compte de leurs points forts, comme Prelude to a Kiss ou Jeep’s Blues pour Johnny Hodges, Concerto for Cootie (« Do Nothing Till You Hear from Me ») pour Cootie Williams et The Mooche pour Joe Nanton. Il a aussi enregistré des morceaux composés par les membres de son orchestre, comme Caravan et Perdido de Juan Tizol. Après 1941, il collabore régulièrement avec le compositeur et arrangeur Billy Strayhorn qu’il appelait son « alter ego ».

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