L’abbatiale d’Ottmarsheim est une église du XIe siècle située à Ottmarsheim dans le Haut-Rhin, en Alsace, dans le Grand Est. Fondée par Rodolphe d’Altenbourg, un des fondateurs de la maison de Habsbourg, et dédiée aux apôtres du Christ Saint Pierre et Saint Paul, elle est célèbre en
Alsace et dans le Rhin Supérieur pour son architecture remarquable et rare d’église à plan centré octogonal de style paléochrétienne, byzantine, pré-romane, carolingienne, et ottonienne, inspirée de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle de l’empereur carolingien Charlemagne et de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem (le tombeau du Christ).
L’église est classée aux monuments historiques depuis le 1er octobre 1841.
L’expédition française à l’Annapurna de 1950 conduite par Maurice Herzog avec Louis Lachenal, Gaston Rébuffat, Lionel Terray, Marcel Ichac (cinéaste), Jean Couzy, Marcel Schatz, Jacques Oudot (médecin), Francis de Noyelle (diplomate) et Adjiba (Sherpa), avait pour but de réaliser la première ascension d’un sommet de plus de huit mille mètres. Cette expédition permet à Maurice Herzog et Louis Lachenal d’atteindre le sommet de l’Annapurna.
Cette expédition a été popularisée en France par la une de Paris Match, le film Victoire sur l’Annapurna de Marcel Ichac et le livre Annapurna, premier 8000 de Maurice Herzog dans lequel il retrace son ascension. Ce livre à succès a depuis fait controverse, tournant surtout autour du rôle que Maurice Herzog s’arroge. Louis Lachenal présente un récit différent de l’expédition dans ses Carnets du vertige.
Les tensions apparues au cours de l’expédition, le monopole de Maurice Herzog sur le récit de l’expédition, la présentation exaltée qu’il en a faite et sa mise en avant personnelle au détriment des autres membres de l’expédition ont nourri la rancœur. Louis Lachenal a été relégué au second plan tandis que Maurice Herzog utilisait le succès de l’expédition comme tremplin pour une carrière politique. Dans son journal de l’expédition assorti de commentaires ultérieurs, Louis Lachenal livre un récit de l’expédition moins enthousiaste que la version officielle de Maurice Herzog.
Anapurna, premier 8000, carte maximum, Chamonix, 3/06/2000.
Louis Lachenal est choqué qu’au sommet de l’Annapurna, Maurice Herzog lui demande de le photographier avec un drapeau de son employeur et sponsor de l’expédition, Kléber-Colombes. Gaston Rébuffat et Louis Lachenal firent alors en sorte que Maurice Herzog et Marcel Ichac n’entrent jamais en possession de ce cliché qui ne sera publié qu’en 1996. Cela aurait valu à Rébuffat de ne plus jamais être choisi par la Fédération française de la montagne pour participer à des expéditions alpines lointaines.
Félicité Herzog, fille de Maurice Herzog, publie en 2012 un roman autobiographique Un héros où elle brosse un portrait sévère de son père.
Dès les années 1950, quelques personnes émettent des doutes sur l’atteinte effective du sommet par Lachenal et Herzog. Les photos du sommet, prises selon Lachenal sur une banquette de rochers situées en face nord sous le sommet, ne montrent pas le sommet de l’Annapurna et alimentent les doutes. Mais cette remise en question de la victoire à l’Annapurna pose beaucoup plus de questions qu’elle n’en résout. Il faudrait alors imaginer que tous les membres de l’expédition — y compris Lachenal, que les détracteurs d’Herzog disent soutenir — auraient menti, ce qui n’est pas concevable. En 1970, une expédition britannique suivit la même voie pour arriver au sommet et son chef, Henry Day, confirma la description de l’approche du sommet et du sommet lui-même faite par Herzog. L’alpiniste anglais se dit très étonné par cette polémique franco-française alors qu’à l’étranger personne ne met en doute la réalité de la victoire de l’expédition de 1950. Pour Claude Gardien, « Les soupçons de tricherie ne reposent sur rien, si ce n’est la personnalité de Herzog, ayant du mal à quitter le personnage qu’il s’est bâti dans son livre. Il gardera un penchant pour l’affabulation, et c’est la seule charge qu’on puisse lui opposer. ».
Nevers est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle compte 32 990 habitants (recensement de 2017), son agglomération 57 295 habitants et son aire urbaine 98 102 habitants.
Nevers est le chef lieu du département de la Nièvre et la cinquième plus grande ville de Bourgogne, après Dijon, Châlon-sur-Saône, Auxerre et Mâcon.
Capitale de la province du Nivernais sous l’Ancien Régime, elle est désignée comme préfecture du département de la Nièvre lors de la réorganisation territoriale de 1790. Ses habitants se sont appelés les « Nivernais et Nivernaises », selon le Larousse. Continuer la lecture de « Ville de Nevers (Nièvre). »
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