Le constructeur d’avions SIAI Marchetti.

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SIAI-Marchetti était une société italienne de construction aéronautique qui a connu ses heures de gloire durant les années 1920 à 1940 sous le nom de Savoia-Marchetti. Elle a été intégrée en 1997 dans le groupe public  italien d’aviation Aermacchi du groupe Finmeccanica.


La SIAI (Società Idrovolanti Alta Italia) a été fondée le 12 août 1915 à Milan, en Italie par deux entrepreneurs, Laurent-Dominique Santoni et Luigi Capè.

Santoni avait fondé, en 1913, la Società Anonima Costruzioni Aeronautiche Savoia, une entreprise dont la spécialité était la construction d’hydravions civils, une des premières entreprises mondiales dans ce secteur.

Voulant développer son entreprise et recherchant des capitaux, il s’associe avec Luigi Capè en apportant sa société qui servira de base à la nouvelle entreprise SIAI.

La direction opérationnelle de l’entreprise est confiée à l’ingénieur Raffaele Conflenti, un très grand ingénieur aéronautique italien, concepteur de nombreux appareils civils et militaires. En 1920, la SIAI absorbe  complètement la société “Anonima Costruzioni Aeronautiche Savoia” et en 1921, Raffaele Conflenti est nommé Directeur technique de la société française Chantiers aéro-maritimes de la Seine, une entreprise française créée en 1920 qui importait les modèles italiens de la société “Anonima Costruzione Aeronautiche Savoia” et qui, en parallèle, assemblait sous licence les modèles SIAI S.9, S.13 et S.16. Elle voulait alors produire directement un premier modèle sous licence italienne, le CAMS 30E. La société française a été nationalisée le 1er février 1937 et a continué la production des avions italiens sous son nom sans reverser les royalties.

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Les Marbres d’Elgin.

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Les marbres d’Elgin (grec moderne : Ελγίνεια Μάρμαρα), ou marbres du Parthénon (Γλυπτά του Παρθενώνα), connus en anglais sous le nom de Elgin Marbles, sont les sculptures de marbre du Parthénon que Lord Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople, fit envoyer à Londres en 1801-1802.

Cet ensemble de sculptures, comprenant l’essentiel de la frise, des frontons et des métopes du Parthénon, constitue l’une des pièces maîtresses du British Museum.

La Grèce en réclame depuis 1983 le rapatriement, sans succès.


Depuis le XVIIe siècle, les Européens visitent Athènes, dans une Grèce sous domination ottomane. Les ruines du Parthénon sont alors abondamment dessinées et peintes. La sympathie pour la cause de l’indépendance grecque gagne toute l’Europe, qui s’inquiète de la conservation des monuments anciens.

En 1801, Lord Elgin, l’ambassadeur britannique à Constantinople, avait donné comme objectif à son équipe de mesurer, mouler et dessiner les antiquités athéniennes, et plus particulièrement celles sur l’Acropole. Un firman, acte de la Chancellerie du Grand Vizir de l’Empire ottoman, était nécessaire. En juillet 1801, les troupes britannico-turques reprirent Le Caire aux Français dans la campagne d’Égypte : la Sublime Porte ne pouvait plus rien refuser à l’ambassadeur britannique. Le texte du firman fut suggéré par le Chapelain de Lord Elgin, le révérend Philip Hunt. Celui-ci réclamait le droit d’entrer dans la citadelle et de dessiner et mouler les temples ; le droit d’ériger des échafaudages et de creuser partout où ils souhaiteraient découvrir les anciennes fondations ; le droit d’emmener toute sculpture ou inscription qui ne soit pas comprise dans les fortifications de la citadelle. Seule comptait l’interprétation de ce texte officiel disparu, long et ambigu, dont la seule trace est un document traduit en italien. Le révérend Hunt sut imposer sa version au Disdar, gouverneur militaire d’Athènes.

L.S. Fauvel, représentant de la France, était le seul à pouvoir s’opposer aux Britanniques, par la grande influence qu’il exerçait à Athènes, dans la petite guerre diplomatique et archéologique qui opposait Français et Britanniques dans cette ville. Or, il se trouvait en prison, arrêté, comme tous les Français résidant dans l’Empire

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Karl Krazeisen, soldat, philosophe et portraitiste.

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Karl August Krazeisen (28 octobre 1794 Kastellaun – 27 janvier 1878 Munich ) était un soldat, philosophe et portraitiste bavarois.


Il n’y a aucune information concernant l’enfance de Krazeisen. En 1812, il entre dans l’ armée bavaroise et prend part à la guerre de 1813/14 de la sixième coalition. En 1826, alors promu lieutenant, avec 11 autres Bavarois, il fut envoyé en Grèce, où la guerre d’indépendance grecque traversait une phase critique, après que les troupes du sultan ottoman eurent reçu l’aide de son vassal Muhammad Ali de Égypte. C’était la première action publique de soutien à la lutte grecque, prise par un autre État européen, car le roi  bavarois Louis Ier était un ardent philhellène.

Sous le commandement de Charles Nicolas Fabvier , Krazeisen participe aux opérations de novembre 1826 à avril 1827 (siège de l’Acropole et bataille de Phaléron).

De retour à Munich, il est promu général d’infanterie.

Krazeisen n’était pas un artiste professionnel, mais ayant la capacité de dessiner, il profita de son séjour en Grèce pour créer des portraits des héros de la guerre, des croquis de camps, des costumes, des uniformes, des plans de bataille.

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