Zita de Bourbon-Parme, impératrice d’Autriche et reine de Hongrie.

Zita de Bourbon, princesse de Parme puis, par son mariage, impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, est née le 9 mai 1892 à Camaiore, en Italie, et morte le 14 mars 1989 à Zizers, en Suisse. Épouse de l’empereur Charles Ier, elle est la dernière impératrice d’Autriche, reine de Hongrie et reine de Bohême.

Dix-septième enfant du duc Robert Ier de Parme, destitué du duché de  Parme et de Plaisance après l’annexion de ce dernier par le Royaume de Piémont-Sardaigne, et de l’infante Maria Antónia de Portugal, sa deuxième femme, Zita se marie avec l’archiduc Charles d’Autriche en 1911. Celui-ci devient l’héritier direct de l’empereur François-Joseph d’Autriche en 1914, après l’assassinat de son oncle l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche. Charles accède ensuite au trône en 1916, après la mort de l’empereur.

Après la Première Guerre mondiale, en 1918, les Habsbourg sont déposés tandis que l’Autriche-Hongrie est divisé en plusieurs États indépendants : l’Autriche, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et l’État des Slovènes, Croates et Serbes principalement. Charles et Zita sont alors forcés de s’exiler en Suisse puis à Madère, où Charles meurt en 1922. Pendant son veuvage et alors qu’elle n’a que 29 ans, Zita et son fils Otto deviennent des symboles d’unité pour la dynastie exilée. Fervente catholique, Zita reste fidèle à la mémoire de son mari et élève ses huit enfants dans les traditions des Habsbourg. Son procès de béatification, ouvert le 10 décembre 2009, est en cours.


À cette époque, l’archiduc Charles, âgé d’une vingtaine d’années, ne prévoit pas de devenir empereur avant un certain temps, surtout tant que François-Ferdinand reste en bonne santé. Tout change le 28 juin 1914, quand l’héritier du trône et sa femme Sophie, duchesse de Hohenberg sont assassinés à Sarajevo par des nationalistes serbes de Bosnie. Charles et Zita reçoivent la nouvelle par télégramme le jour même. Cette dernière dit de son mari : « Même si c’était une belle journée, je vis son visage pâlir au soleil. »

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Hygie, déesse grecque.

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Dans la mythologie grecque, Hygie ou Hygée (en grec ancien Ὑγιεία / Hugieía ou Ὑγεία / Hugeía, « santé »), fille d’Asclépios, dieu de la médecine, et d’Épione, est la déesse de la santé, de la propreté et de l’hygiène. Elle représente la santé préservée et symbolise également la médecine préventive. Ses opposés sont les Nosoi (esprits des maladies).

Hygie a d’abord été importée par les Romains sous le nom de Valétudo, la déesse de la santé personnelle, mais avec le temps, elle fut de plus en plus identifiée avec l’ancienne déesse italienne du bien-être social, Salus.


Hygie a pour parents Asclépios, le dieu de la médecine, et son épouse Épione, déesse de la santé. Elle est aussi, de par son père, petite-fille d’Apollon (dieu du soleil, des arts et de la médecine) et de la mortelle Coronis.

Les Grecs l’honoraient comme une déesse puissante, chargée de veiller sur la santé des êtres vivants. Non seulement les hommes, mais tous les animaux étaient l’objet de ses soins. C’est elle qui suggérait  mystérieusement aux uns et aux autres le choix des aliments nécessaires à leur existence et les remèdes appropriés à leurs maux ; elle personnifiait en quelque sorte l’instinct de la vie et, en soutenant les forces des mortels, en prévenant même la maladie, évitait à son père la peine d’intervenir  continuellement afin d’alléger ou de guérir la douleur.

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La Tour des Vents à Athènes (Grèce).

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La tour des Vents, appelée aussi horloge d’Andronicos, est une horloge hydraulique antique monumentale d’Athènes, située sur l’agora romaine. Elle est remarquable pour les vestiges du mécanisme de l’horloge, mais plus encore pour les figures en haut-relief des divinités des Vents qui ornent chacune de ses huit faces.


Sur la base des témoignages de Vitruve et Varron, cette tour octogonale est présumée avoir été construite au Ier siècle av. J.-C. par l’ingénieur Andronicus Cyrrhestès (originaire de Cyrrhus en Macédoine ou de Cyrrhus en Syrie). Cependant, elle a aussi pu précéder dans sa construction l’ensemble de l’agora romaine et remonterait alors au IIe siècle av. J.-C., du temps d’Attale III, son probable commanditaire. Elle était réputée pour être un lieu de rencontre entre les citoyens antiques et les prostituées.

Plus tard, à l’époque paléochrétienne, l’édifice fit office de baptistère ou d’église. Un témoignage du xve siècle mentionna le monument comme église, tandis que le voyageur Cyriaque d’Ancône y fit référence comme « temple d’Éole ». La tour servit également de tekke de derviches au cours de la période ottomane et un mihrab fut percé pour l’occasion. Au tournant du xviiie siècle, Lord Elgin tenta de faire transférer l’édifice en Angleterre mais le caractère sacré du lieu entraîna le refus des autorités locales.

La tour des Vents finit par être largement enfouie au cours du temps et ne fut dégagée qu’entre 1837 et 1845, lors de fouilles menées par la Société archéologique d’Athènes3. Entre 2014 et 2016, des travaux de restauration furent conduits par l’Éphorie des antiquités de la ville d’Athènes.

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