Héphaïstéion (Temple de Thésée).

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Le temple d’Héphaïstos et Athéna Ergané, également connu sous le nom d’Héphaïstéion (grec moderne : Ηφαιστείον) ou — à tort — de Théséion (grec moderne : Θησείον), est un temple dorique périptère, situé au nord-ouest de l’agora d’Athènes, en haut de la colline appelée Colonos Agoraios. Du viie siècle jusqu’en 1834, il a servi d’église orthodoxe grecque sous le nom de Saint-Georges Akamatès.


Après la bataille de Platées, les Grecs avaient juré de ne jamais reconstruire leurs sanctuaires détruits par les Perses lors de l’invasion de la Grèce, mais de les laisser en ruines, comme un perpétuel rappel de la férocité barbare. Les Athéniens concentrèrent leurs efforts sur la reconstruction de leur  économie et le renforcement de leur influence dans la ligue de Délos. Lorsque Périclès arriva au pouvoir, il conçut un vaste projet pour faire d’Athènes un grand centre de pouvoir et de culture grecs. Le temple d’Héphaïstos donnant sur l’Agora était censé donner la preuve de la richesse de la tradition athénienne, comme en témoignent l’utilisation de l’ordre dorique et tout l’ensemble des métopes et figures sculptées.

La construction du temple commença en -449, mais elle ne fut pas achevée avant -415, probablement parce que l’accent avait été mis au même moment sur la construction des monuments de l’Acropole. La frise occidentale fut achevée entre -445 et -440, tandis que la frise orientale, le fronton ouest et plusieurs modifications de l’intérieur du bâtiment sont datables de -435 à -430. Ce n’est que lors de la paix de Nicias, de -421 à -415, que la toiture fut enfin posée et les statues de culte installées. Le temple a été officiellement inauguré en -416/-415.

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Le Canal de Corinthe (Grèce).

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Le canal de Corinthe (en grec moderne : Διώρυγα της Κορίνθου) est une voie d’eau artificielle creusée à travers l’isthme de Corinthe, en Grèce, pour relier le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l’ouest, au golfe  Saronique, dans la mer Égée, à l’est. Le canal de Corinthe fait donc du Péloponnèse une île, puisqu’il perce de part en part l’isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec.


Dès le VIIe siècle av. J.-C., les Bacchiades de Corinthe avaient relié le golfe Saronique au golfe de Corinthe par un chemin de bois pour le roulage des navires. Au VIe siècle av. J.-C., on roulait les bateaux grâce à une voie dallée munie d’ornières de guidage pour les bers (berceaux) portant les navires ; ces bers étaient tirés par des cordages entraînés par des contrepoids. Ce système appelé diolkos (en grec moderne : δίολκος) est parfois considéré comme le premier portage et le premier transport guidé connu.

La première tentative de construction d’un canal à cet endroit est attribuée à Néron en 67, qui inaugura les travaux avec une pelle en or. Elle mobilise 6 000 prisonniers juifs envoyés par Vespasien. L’année suivante, à la mort de Néron, son successeur Galba abandonne le projet, jugé trop onéreux.

En 1829, Pierre Théodore Virlet d’Aoust, membre de la Commission de Morée, dresse un projet de canal présenté au gouvernement grec dirigé par Ioánnis Kapodístrias après l’indépendance de la Grèce. Ce projet est estimé à 40 millions de francs-or.

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Iris (mythologie grecque).

Dans la mythologie grecque, Iris (en grec ancien Ἶρις / Îris), fille de Thaumas et de l’Océanide Électre, donc la sœur des Harpies et d’Arcé, était la messagère des dieux, et principalement d’Héra, comme Hermès (ou Mercure) était le messager de Zeus.

Dans l’Iliade d’Homère, elle est « la messagère de tous les dieux éternels ». Toujours assise auprès du trône d’Héra, elle est prête à exécuter ses ordres et s’applique à répondre aux moindres désirs de sa maîtresse. Lorsque Héra revenait des Enfers dans l’Olympe, c’est Iris qui la purifiait avec des parfums. Héra avait pour elle une affection sans bornes, parce qu’elle ne lui apportait jamais que de bonnes nouvelles. Son équivalent latin est Arcus.

On la représente sous la figure d’une gracieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies. Les poètes prétendaient que l’arc-en-ciel était la trace du pied d’Iris descendant rapidement de l’Olympe vers la terre pour porter un message : c’est pourquoi, on la représente le plus souvent avec un arc-en-ciel. C’est la déesse de l’arc-en-ciel, symbolisant ce pont entre la terre et le ciel, entre les hommes et les dieux. De façon imagée, Iris emprunte ce pont sous la forme d’une jeune fille ailée, tenant dans sa main le bâton du héraut.

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