Hipparque, astronome.

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Hipparque, en grec ancien Ἵππαρχος (v. 190 – v. 120 av. J.-C.), astronome, géographe et mathématicien grec.

Hipparque est probablement né à Nicée et mort à Rhodes. On sait qu’il a été actif au moins entre 147 et 127 av. J.-C.

Célébré par Ptolémée, qui disposait de ses textes, et bien connu dans l’Antiquité où il est cité par divers auteurs, il tombe dans l’oubli au Moyen Âge en Occident : dans les traductions médiévales arabes des textes de Ptolémée, son nom prend la forme d’Abrachir, et Gérard de Crémone, qui retraduit en latin l’Almageste à partir de l’arabe au XIIe siècle, conserve ce nom, faute d’avoir pu l’identifier.


Il y a une forte probabilité qu’Hipparque soit né à Nicée (actuelle İznik), en Bithynie, un ancien royaume au nord-ouest de l’Asie Mineure, actuellement en Turquie. On ne connaît pas exactement les dates de sa vie, mais Ptolémée lui attribue des observations astronomiques de 147 à 127 av. J.-C. ; des observations antérieures, à partir de 162, peuvent aussi lui être attribuées. La date de sa naissance, aux environs de 190 a été calculée par Jean-Baptiste Delambre en se basant sur des indices concernant ses travaux. Hipparque doit avoir vécu encore quelque temps après 127 car il analysa et publia ses dernières observations. Hipparque obtint des informations provenant d’Alexandrie et de Babylone, mais on ne sait pas si et quand il visita ces endroits. Selon la tradition, il passa une partie de sa vie à Rhodes, où il mourut.

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L’Art byzantin.

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L’art byzantin s’est développé dans l’Empire byzantin entre la disparition de l’Empire romain d’Occident en 476, et la chute de Constantinople en 1453. L’art produit auparavant dans la même région relève de ce qu’il est convenu d’appeler l’art paléochrétien.

Le terme peut également être utilisé pour désigner l’art des États de confession orthodoxe contemporains à l’Empire byzantin, dont la culture a subi son influence, sans en faire partie réellement (certains historiens parlent du Commonwealth byzantin), comme le premier empire bulgare, le premier État serbe ou la Rus’ de Kiev. Mais aussi, pour partie, l’art de la république de Venise et du royaume de Sicile, qui avaient des liens étroits avec l’Empire byzantin.

L’art produit par les chrétiens orthodoxes d’Orient vivant dans l’Empire ottoman est souvent appelé « post-byzantin ».

Certaines traditions artistiques qui ont leur origine dans l’Empire byzantin, en particulier en ce qui concerne l’iconographie et l’architecture des églises, se sont maintenues en Grèce, Bulgarie et Russie et dans d’autres pays orthodoxes d’Orient à l’époque actuelle.


Tout comme l’Empire byzantin est le prolongement politique de l’Empire romain, l’art byzantin se développe à partir de l’art romain, lui-même profondément influencé par l’art grec antique. L’art byzantin a toujours conservé en mémoire cet héritage classique.

La capitale, Constantinople, est ornée d’un grand nombre de sculptures classiques1, qui ont pu devenir un objet d’étonnement pour certains de ses habitants2. En fait, l’art produit au cours de l’empire byzantin, bien que marqué par des retours périodiques à une esthétique classique, est surtout marqué par le développement d’une nouvelle esthétique.

La caractéristique la plus marquante de cette nouvelle esthétique est qu’elle est abstraite, non naturaliste. Si l’art classique est marqué par la tentative de créer des représentations de la réalité les plus fidèles possibles, l’art byzantin semble avoir renoncé à cette tentative en faveur d’une approche plus symbolique. La nature et les causes de cette transformation, qui a eu lieu essentiellement au cours de l’antiquité tardive, sont un sujet de débat pour les savants depuis des siècles. Giorgio Vasari l’attribue à une baisse du niveau et des

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Paul Ier (roi des Hellènes).

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Paul Ier de Grèce (en grec moderne : Παύλος Αʹ της Ελλάδας / Pavlos I tis Elládas), roi des Hellènes et prince de Danemark, est né à Tatoï le 14 décembre 1901 et mort à Athènes le 6 mars 1964. Troisième et dernier fils de Constantin Ier de Grèce, il règne de 1947 à 1964.

Le futur Paul Ier grandit à une époque où la Grèce connaît une forte période d’instabilité. Après avoir connu un premier exil avec ses parents en 1909-1911, le prince assiste au « Schisme national » durant la Première Guerre mondiale et au renversement subséquent de son père, le roi Constantin Ier, en 1917. De retour dans son pays après un second exil (1917-1920), il est le témoin d’une nouvelle crise causée par la défaite militaire de la Grèce face à la Turquie en 1922. Dès 1924, la république est proclamée à Athènes et Paul prend une nouvelle fois le chemin de l’étranger. Privé de sa nationalité grecque, il reçoit un passeport danois et vit successivement en Roumanie, au Royaume-Uni et en Italie.

Désormais sans fonction ni position, Paul traverse treize années de relative oisiveté durant lesquelles il s’initie au piano, effectue une longue croisière incognito en mer Égée, fréquente les clubs britanniques et travaille aussi comme simple apprenti-mécanicien dans l’industrie aéronautique. Sa situation évolue avec la restauration de son frère, le roi Georges II, sur le trône de Grèce fin 1935. Le souverain n’ayant pas d’enfant, Paul retrouve alors le rang de diadoque et se voit pressé de se marier afin de consolider la dynastie. Fiancé à la princesse Frederika de Hanovre en 1936, il l’épouse deux ans plus tard, ce qui n’est pas sans déclencher l’émotion des  chancelleries occidentales, qui redoutent qu’avec ce mariage, le prince ne devienne une marionnette de l’Allemagne nazie.

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