Panagís Tsaldáris, homme politique.

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Panagís Tsaldáris (ou Panagiótis Tsaldaris, Panayótis Tsaldáris, en grec moderne : Παναγής Τσαλδάρης) est un homme politique grec né en 1868 et décédé en 1936.


Il étudie le droit à l’Université nationale capodistrienne d’Athènes, puis à Berlin et à Paris. Il retourne ensuite en Grèce pour y être avocat. Il entre en politique en 1910, où il est élu député au Parlement hellénique. Il reste  député jusqu’à sa mort en 1936. En 1915, il prend parti pour le roi Constantin Ier dans sa lutte contre Elefthérios Venizélos, et devient ministre de la justice dans le gouvernement de Dimítrios Goúnaris.

Avec le retour au pouvoir de Venizélos et l’exil du roi, Panagís Tsaldáris est emprisonné puis exilé dans diverses îles de la mer Égée.

Après les élections de 1920 et la victoire surprise du Parti du peuple,  Tsaldáris est nommé successivement ministre de l’intérieur et ministre des transports publics, dans les gouvernements de Dimítrios Rállis et Nikólaos Kalogerópoulos. Il est à nouveau ministre des Transports publics dans le gouvernement de Dimítrios Goúnaris.

Après l’exécution de Goúnaris, Tsaldáris est élu chef du Parti du peuple en 1922. Pendant la dictature de Theódoros Pángalos, Tsaldáris lutte contre le régime militaire.

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Ville d’Édessa (Grèce).

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Édessa ou Édesse (en grec Ἔδεσσα / Édessa, en turc Vodina) est une ville grecque de Macédoine, la capitale du district régional de Pella (25 000 habitants)

Fondée sur des formations travertineuses (concrétions carbonatées), elle est connue dans l’ensemble de la Grèce pour ses chutes d’eau impressionnantes.

Depuis le début du xxe siècle, Édesse est reliée par le rail à Thessalonique (ligne à voie étroite desservant Bérée, Flórina et Kozani).

Le village de Rizari est situé dans la banlieue de la ville, à sept kilomètres à l’ouest.


Édesse fait ainsi partie des rares grandes villes de Macédoine à avoir connu une occupation continue depuis l’Antiquité. Elle fut considérée comme l’ancienne capitale de la Macédoine et A. Delacoulonche, qui la visita en 1858, y vit de rares vestiges archéologiques. C’était la principale cité d’Émathie, province du royaume de Macédoine. Édesse devient romaine en 148 av. J.-C. tout en restant culturellement hellénique. Les vestiges de la ville antique se trouvent aujourd’hui à environ un kilomètre à l’est du centre-ville moderne situé sur les hauteurs.

En 395, les Wisigoths ravagent Édesse, avant de se diriger vers le Péloponnèse, l’Épire, puis la Dalmatie et l’Italie. La population se réfugie sur les piémonts proches. Les Romains la reconstruisent et établissent une « préfecture prétorienne » (ὑπαρχία τῶν πραιτωρίων) d’Illyrie (Ἐπαρχότης Ἰλλυρικοῦ), qui subsiste après la division de l’Empire romain en cette même année 395.

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L’île Hydra (Grèce)

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Hydra (en grec : Ύδρα / Ýdra, /ˈi.ðra/), connue dans l’Antiquité sous le nom d’Hydréa (grec ancien : Ὑδρέα / Hudréa, dérivé de ὕδωρ / húdōr, « eau »), est une île grecque du golfe Saronique, au sud d’Athènes, dans la mer Égée, en face de la péninsule de l’Argolide. Ses marchands contribuèrent à en faire l’une des grandes puissances navales de la mer Méditerranée à l’époque moderne. Ses armateurs et ses navires jouèrent un rôle déterminant lors de la guerre d’indépendance grecque. Elle forme aujourd’hui l’essentiel du territoire de la municipalité qui porte son nom.


Bien que certainement déjà habitée, Hydra fut peuplée par des Samiens fugitifs, au temps de Polycrate. Elle est longtemps restée en marge des grands évènements de l’histoire, de l’Antiquité au Moyen Âge. Elle fut souvent plus proche d’Argos, de Corinthe et de Sparte, que des Athéniens, fut échangée entre Trézène, Égine et Samos, et devint définitivement romaine en 63 avant notre ère, après les Guerres pontiques. Le christianisme semble y être établi au VIe siècle : Hydra fait désormais partie du monde byzantin. L’île, dépeuplée comme beaucoup d’autres au cours du Moyen Âge, se repeuple d’Arvanites à partir de la fin du xvie siècle, puis devient, à partir du XVIIe siècle, une puissance marchande et navale. Au début du XIXe siècle, au faîte de sa fortune, la marine hydriote comptait 125 navires et plus de 10 000 marins.

La présence d’habitats paysans (agriculteurs et bergers) est attestée dans le deuxième moitié du troisième millénaire avant notre ère sur les quelques petites plaines invisibles depuis la mer. De l’obsidienne en provenance de Milo a été retrouvée sur Hydra.

Durant la période mycénienne, Hydra a peut-être servi de base navale aux royaumes continentaux, car des fragments de vases, des outils et une tête d’idole furent retrouvés sur le Mont Chorissa. Le grand mouvement de population amenant les Doriens en Grèce vers le xiie siècle avant notre ère entraîna le dépeuplement de l’île. Elle aurait été repeuplée par des paysans et bergers, peut-être par le port continental d’Hermione, vers le viiie siècle avant notre ère.

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