L’ile de Syros (Grèce).

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Syros (en grec moderne : Σύρος, romanisé du grec par Sýros), également Syra en français, est une île des Cyclades. Sa superficie est de 86 km², elle comptait 21 507 habitants en 2011.

Sa ville principale est Ermoúpoli.


Les fouilles ont révélé plusieurs objets, de nombreuses tombes, des vases en céramique, des statuettes, des squelettes et des ruines qui datent de l’âge du bronze et qui prouvent que l’île est habitée dès cette période.

Dans la région de Kastri et de Chalandrianí, des tombes et des villages de cultivateurs datant du début de la période cycladique (culture Syros-Kéros) ont été découverts. Syros fut l’un des plus importants centres des Cyclades.

Pendant le vie siècle avant notre ère naquit Phérécyde, un philosophe présocratique. Selon la tradition il aurait vécu dans une grotte qui porte son nom située à Ano Meria.

Pendant les guerres médiques, les Perses soumirent Syros qui fut libérée par les Athéniens ; par suite, Syros devint membre de la Ligue de Délos, une alliance maritime créée et présidée par les Athéniens, et payait des taxes à la cité d’Athènes.

Au ive siècle avant notre ère, Syros tomba sous la domination de Philippe de Macédoine et de son successeur, Alexandre le Grand. Après la mort de ce dernier, Syros comme beaucoup d’autres îles grecques passa sous  l’influence des Ptolémées d’Égypte, les successeurs d’Alexandre le Grand.

À la fin de la période hellénistique et au début de l’hégémonie romaine, Syros subit des attaques des pirates.

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L’île de Samothrace (Grèce).

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Samothrace (en grec Σαμοθράκη / Samothráki, en turc : Semadirek) est une île grecque de la mer Égée, dans la partie de la mer de Thrace, entre Imbros et Thasos à proximité des côtes de la Thrace.

La Victoire de Samothrace, qui est maintenant exposée au Musée du Louvre à Paris, provient de l’île.


La surface de l’île est de 178 km2 et sa côte mesure environ 60 km, rocheuse en général. Son sommet, le mont Sáos (ou Fengári) culmine à 1 611 mètres, d’où des précipitations suffisantes pour ne pas manquer d’eau : l’île dispose de sources et de cours d’eau alimentés toute l’année, dans lesquels il est possible de se baigner (Fonias), et d’un couvert végétal très vert et agréable, favorisé par un climat relativement tempéré (climat méditerranéen à tendance balkanique). Samothrace est couverte de chênes, pins, châtaigniers, arbres de Judée, platanes d’Orient, plantes du maquis. Dans l’Histoire, le bois fut une des principales ressources de l’île, les forêts étant rares en Grèce. En 2011, l’île, qui fait partie du district régional de l’Évros, est peuplée par moins de 3 000 habitants.

L’île est peuplée dès la Préhistoire. Dans l’Antiquité, elle abrite le sanctuaire des Grands Dieux, un culte à mystères, probablement d’origine  préhellénique ou phénicienne, qui fait de l’île, aux yeux des Grecs, un lieu sacré. Sa position avancée vers la Thrace et l’Hellespont en fait aussi le creuset d’un syncrétisme religieux. Selon la mythologie grecque, Dardanos, le fondateur mythique de la ville de Troie, en est originaire (on lit dans l’Iliade (XIV, 77-84) que, du sommet du mont Saos, Poséidon suivait le combat des Grecs et des Troyens). Hérodote rapporte que « les Pélasges, voisins plus tard des Athéniens, habitaient primitivement Samothrace, et les insulaires leur doivent leurs mystères ». Des Cariens puis des Thraces sont aussi mentionnés sur l’île, et eux aussi pratiquaient des cultes à mystères (dont l’orphisme). Elle reçoit une colonie d’habitants de Samos à la fin du VIIIe siècle et devient ainsi la Samos de Thrace, d’où le nom Samothrace.

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L’île Leucade (Grèce).

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Leucade (en grec moderne : Λευκάδα, Lefkáda) est une des îles Ioniennes (Grèce). Elle porta longtemps le nom de Sainte-Maure.

Au nord d’Ithaque et de Céphalonie, elle a une superficie de 305 km2 pour un littoral de 117 km. Son sommet, le mont Stavrota, s’élève à 1 158 mètres.

Les villes principales sont la capitale (qui porte le nom de l’île), Nydri et Vassiliki (ports vers les îles de Méganissi et Céphalonie). Les principales activités de l’île sont l’agriculture (huile et vin), l’élevage et le tourisme.


L’île fut habitée dès le Néolithique.

Des traces d’occupation mycénienne ont été mises au jour6. Les Corinthiens ont colonisé Leucade au VIIe siècle av. J.-C. et fondèrent une nouvelle ville : Leukas, la capitale d’aujourd’hui.

En -650, ils commencèrent la construction d’un pont pour unir l’île à la Grèce continentale. À cette époque, Leucade était composée de plusieurs cités autonomes.

L’île de Leucade participa aux Guerres médiques : elle envoya 3 navires et 800 hommes à la bataille de Salamine en -480. De -431 à -404, Leucade est venue en aide à Corinthe, durant la guerre du Péloponnèse.

En -343, aux côtés d’Athènes, l’île se battit contre les Macédoniens de Philippe II. À la suite de la défaite d’Athènes, Leucade passa sous la domination du Royaume de Macédoine puis sous celle de Pyrrhus Ier, roi d’Épire.

En -198, Leucade est envahie par les Romains et intègre la province romaine de Nicopolis d’Épire. En -27, Leucade est incorporée à l’Achaïe, province romaine comprenant la Grèce proprement dite. Dans l’Empire romain d’Orient, Leucade fait partie de l’Épire ancienne (Epirus vetus), province comprenant, en outre, l’Épire antique et les îles de Corcyre et d’Ithaque, et relevant du diocèse de Macédoine et de la préfecture d’Illyrie, dont le vicaire et le préfet résident à Thessalonique. « Empire byzantin » est le nom moderne à l’Empire romain d’Orient depuis Hieronymus Wolf (XVIe siècle). Vers 886, sous le règne de l’empereur Léon VI le Sage, Leucade fait partie du thème de Nicopolis, ayant Naupacte pour chef-lieu.

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