Les Moulins de Mykonos (Grèce).

Site incontournable de Mykonos, ces moulins d'un blanc immaculé, parent admirablement le sommet des collines. Vous apercevrez leur silhouette de n'importe où sur l'île. Pendant plus de 400 ans, ces moulins du 16e siècle jouèrent un rôle crucial pour l'économie de l'île. Entraînés par les forts vents bien connus de Mykonos, les moulins broient un blé exporté partout dans le monde. Aujourd'hui, sept des seize moulins demeurent. La plupart d'entre eux ont été restaurés et l'un abrite même un musée. Partez à l'ascension des collines qui se dresse au-dessus de la ville de Mykonos pour rejoindre les moulins. Il ne vous faudra que quelques minutes pour atteindre les moulins à pied depuis le port, situé dans le sud de la ville. Les structures ont été repeintes et le blanc de leurs façades tranche merveilleusement bien avec le bleu de l'océan. Le site des moulins est l'occasion de prendre de superbes clichés. Au coucher du soleil, vous profiterez d'une jolie vue sur la mer d'Égée et sur les îles environnantes. Bien que le coin est assez fréquenté le soir venu, il y a assez d'espace pour profiter des lieux comme si vous étiez seul au monde.Visitez le musée qu'abrite le moulin…

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Le Discobole.

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Le Discobole (littéralement, « le lanceur de disques » , en grec,  Δισκοβόλος, Diskobόlos) est l’une des plus célèbres statues de l’Antiquité. Généralement attribuée à Myron, sculpteur athénien du Ve siècle av. J.-C. (450 av J.-C), elle représente un athlète en train de lancer le disque. Myron, représentant du premier classicisme, était célèbre pour ses représentations d’athlètes, ce qui explique l’attribution. De plus, cette œuvre est mentionnée par Pline l’Ancien dans son Histoire naturelle, où l’auteur livre la liste des œuvres réalisées par Myron.


La statue originale représente un athlète nu — à l’image de tous les athlètes grecs —, glabre, figé alors qu’il prépare le lancer de son disque. La tête est tournée sur le côté. Lucien de Samosate le décrit ainsi : « N’avez-vous pas vu, reprit-il, dans la cour, en entrant, cette belle statue, ouvrage du sculpteur Démétrius – N’est-ce pas cet homme qui tient un disque, et qu’on voit courbé dans l’attitude de le lancer ? Il a le visage tourné du côté de la main qui porte le disque, et ployant doucement le genou, il semble prêt à se relever dès qu’il l’aura jeté. – Ce n’est pas celui-là ; le discobole dont vous voulez parler est une œuvre de

Myron. » Le mouvement se déploie sur le côté, donnant une composition bidimensionnelle (ce qui est caractéristique du pré-classicisme). Le buste est tourné vers le spectateur, tandis que les jambes et les fesses sont de profil. Seule la jambe droite porte le poids de l’ensemble. L’effet produit par ce choix formel est que l’ensemble s’inscrit dans un ensemble presque plat, comme s’il s’agissait davantage d’un haut-relief que d’une ronde-bosse. La composition est géométrisée, théorique. En effet, le bord des pectoraux est net, la musculature est faite de formes plastiques et théoriques qui se répondent. Le personnage, alors qu’en plein effort, est impassible, le regard serein et sans expression. Pour le spectateur moderne, il peut sembler que le désir de perfection de Myron lui a fait supprimer trop radicalement l’expression de la tension dans chacun de ses muscles. Les paupières sont lourdes, le nez droit, la bouche charnue et légèrement entrouverte, la mâchoire épaisse, le menton fort. On idéalise son visage pour que son image gagne un aspect intemporel. L’artiste a choisi de

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