Madeleine Bourdouxhe, écrivaine.

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Madeleine Bourdouxhe, née à Liège le 25 septembre 1906 et morte à Bruxelles le 17 avril 1996, est une écrivaine belge.


En 1927, après des études de philosophie à l’Université libre de Bruxelles, Madeleine Bourdouxhe épouse le mathématicien Jacques Muller. Ensemble, ils fréquentent les milieux surréalistes de Bruxelles et se lient, à la fin de la guerre, avec Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre.

Elle vit un temps à Paris où les cercles littéraires l’accueillent avec enthousiasme. Elle est découverte par Jean Paulhan qui fait publier La Femme de Gilles par Gallimard en 1937.

Elle s’engage dans le soutien aux Républicains espagnols. Lorsque la Belgique est envahie par les allemands, la famille se réfugie en France libre, avec leur bébé Marie née à ce moment-là. Elle s’implique dans la résistance à l’occupant, notamment en portant chez Paul Eluard des feuillets anti-nazis ou en abritant une femme juive. Elle s’oppose à toute forme de collaboration, refuse d’être publiée par des éditeurs sous tutelle nazie. Elle publie ainsi deux récits chez des éditeurs bruxellois indépendants : À la recherche de Marie (chez Libris en 1943) et Sous le pont Mirabeau (chez Lumière en 1944).

Après la guerre, Jean-Paul Sartre publie Les jours de la femme Louise dans les Temps modernes et Simone de Beauvoir analyse A la recherche de Marie dans Le Deuxième sexe. Elle publie ensuite des nouvelles ou des extraits de romans dans différentes revues : La Nouvelle Revue française (Paris), Empédocle (Paris), Atlantic (Boston), Monde nouveau (Bruxelles).

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Léon Spilliaert, peintre, dessinateur, illustrateur et lithographe.

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Léon Spilliaert né à Ostende le 28 juillet 1881 et mort à Bruxelles le 23 novembre 1946 est un peintre, dessinateur, illustrateur et lithographe belge.

Il a fréquenté le milieu du symbolisme belge, dont Maeterlinck et Verhaeren furent les membres les plus connus. Ses influences vont de Edvard Munch à Fernand Khnopff, mais aussi Nietzsche et Lautréamont, tandis que ses peintures ainsi que les thèmes qu’elles représentent peuvent être rapprochés de ceux d’Edward Hopper, contemporain de Spilliaert. Il fut proche de James Ensor, autre peintre belge.


Léon Spilliaert est le neveu du peintre belge Émile Spilliaert (1858-1913). Son père est parfumeur. Après quelques mois de formation à l’Académie de Bruges, Spilliaert se forme seul. À partir de 1903, il travaille pour l’éditeur Edmond Deman et fréquente les symbolistes belges. Il est l’ami d’Émile Verhaeren. En 1904, il est à Paris, où il retournera régulièrement, et rencontre Stefan Zweig et Franz Hellens. Il vit à Bruxelles de 1917 à 1921, puis retourne à Ostende pour se fixer à nouveau à Bruxelles, à partir de 19352.

Une plaque commémorative indique qu’il a passé ses dernières années à Ixelles, rue Alphonse Renard 13.

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Herman Teirlinck, écrivain.

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Herman Louis Cesar Teirlinck ( Molenbeek-Saint- Jean , 24 février 1879 – Beersel – Lot, 4 février 1967) était un écrivain belge. Il était le cinquième enfant et fils unique d’ Isidoor Teirlinck et d’Oda van Nieuwenhove, tous deux professeurs à Bruxelles. Enfant, il avait une santé fragile et passait une grande partie de son temps à la campagne de Zegelsem ( Flandre Orientale ), chez ses grands-parents paternels. Il a été nominé six fois pour le prix Nobel de littérature.


De 1886 à 1890, il fréquente l’école primaire Karel Buls à Bruxelles. Il est allé au lycée au Koninklijk Athenaeum (E: athenaeum royal) à Bruxelles, où il a étudié le grec et le latin. L’un de ses professeurs était Hyppoliet Meert, Flamingant et puriste de la langue. En 1879, à la demande de son père, il entre comme étudiant à la Faculté des sciences de l’ Université libre de Bruxelles (ULB), mais lui-même veut devenir écrivain et non scientifique. Il réussit sa première année de médecine, mais il quitta ensuite l’ULB et se rendit à l’ Université de Gand (RUG) pour étudier la philologie germanique . ; il n’a pas bien réussi ici non plus et a également quitté RUG sans diplôme. Il écrit ses premiers poèmes, Metter Sonnewende (1899) et Verzen (1900). À Gand , il rencontre Karel van de Woestijne et ils deviendront amis pour la vie jusqu’à la mort de Karel van de Woestijne en 1929.

En 1902, il épousa sa première femme Mathilde Lauwers, et ensemble ils eurent deux filles : Stella et Leentje Teirlinck. Il est nommé fonctionnaire responsable des Beaux-Arts de Bruxelles. Toujours en 1902, il publie De wonderbare wereld (E : The Wonderful World), suivi de Het stille gesternte (E : The silent stars) en 1903. En 1903, il est également co-fondateur du magazine illustré Vlaanderen (E : Flanders ), qui a succédé à Van nu en straks (E : De maintenant et bientôt). En 1906, il devient correspondant belge du journal d’ Amsterdam Het Handelsblad. Il s’intéresse de plus en plus à la vie citadine bruxelloise et en 1909, il publie le roman Ivoren Aapje (E: Singe ivoire), qui est son premier roman sur Bruxelles. Toujours en 1909, il publie son essai Het Vlaamsch Tooneel (E: théâtre flamand), qui montre son appréciation pour Edward Gordon Craig . Il s’installe à Linkebeek où, en tant que libéral , il s’implique dans la politique locale.

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