Dernière modification de la publication :8 janvier 2023
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Stanislas-André Steeman (Liège, 23 janvier 1908 – Menton, 15 décembre 1970) est un écrivain et illustrateur belge d’expression française, auteur de romans policiers, dont une douzaine a été portée à l’écran.
Signe de reconnaissance pour cet écrivain exerçant au départ dans un secteur littéraire non légitimé, le roman policier : il a été choisi comme un des Cent Wallons du siècle par l’Institut Jules Destrée, en 1995, et un centre spécialisé en paralittératures à Chaudfontaine porte son nom.
Stanislas-André Steeman nait à Liège le 23 janvier 1908 au no 22 de la rue Dartois dans le quartier des Guillemins, une plaque commémorative est apposée sur le bâtiment. Il se révèle d’abord dans plusieurs dizaines de bandes dessinées avant 1920, non publiées.
Dernière modification de la publication :8 janvier 2023
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Maria Rosseels, née le 23 octobre 1916 à Borgerhout et morte le 18 mars 2005 à Brasschaat, est une écrivaine et journaliste belge d'expression néerlandaise. Après avoir passé quatre ans dans l'enseignement, Maria Rosseels commence à travailler en 1947 pour le journal De Standaard. Pendant trente ans, elle s'y occupe de la rubrique cinéma comme de la rubrique féminine. Son premier livre, Sterren in de poolnacht, date également de 1947. Son œuvre la plus connue est Dood van een non (1961). Il a été porté à l'écran en 1975 par Paul Collet et Pierre Drouot et interprété par des comédiens comme Janine Bischops, Jo De Meyere et Josine van Dalsum. En 1981, un recueil de ses œuvres de fiction est publié et la Katholieke Universiteit Leuven lui décerne le titre de docteur honoris causa. En 1984, elle est la première femme à obtenir le Oeuvreprijs van de Vlaamse Gemeenschap (autrefois Staatsprijs) pour l'ensemble de sa carrière. En 1985, le titre de baronne lui est accordé. Un thème récurrent dans ses romans est les problèmes avec lesquels les chrétiens se débattent dans le monde moderne. Elle a aussi plaidé pour l'émancipation de la femme dans la Flandre conservatrice des années 1950 et 1960. Source : Wikipédia.
Dernière modification de la publication :8 janvier 2023
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Jacqueline Harpman (née à Etterbeek, le 5 juillet 1929 et morte le 24 mai 2012) est une écrivaine de langue française et une psychanalyste belge.
Jacqueline Harpman est née le 5 juillet 1929 à Etterbeek (Bruxelles) de Jeanne Honorez et Andries Harpman2. Le couple exporte des tissus et des dentelles belges vers les colonies d’Afrique du Nord et ne s’installe dans un appartement qu’après la naissance de Jacqueline. Elle est la seconde fille du couple, sa sœur aînée Andrée a neuf ans de plus qu’elle. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa famille, juive, se réfugie à Casablanca, rue de Nancy prolongée rebaptisée aujourd’hui rue Ichbilia (Séville en Arabe), où elle vit jusqu’en 1945. Une importante partie de sa famille paternelle a été déportée à Auschwitz durant la guerre et y mourra. Jacqueline poursuit ses études secondaires au collège Mers Sultan de Casablanca parce que le lycée français de Casablanca lui est interdit, du fait de ses origines juives. Elle aura
d’ailleurs la malchance de devoir écouter la haine de Jacques Doriot à l’égard des juifs. C’est d’ailleurs en se souvenant de ses sentiments ce jour-là qu’elle écrit En quarantaine. Dans ce collège, elle rencontre Mademoiselle Barthes qui a été son professeur de français et à laquelle elle devait, disait-elle, son amour pour la langue pure des XVIIIe et XIXe siècles. De retour à Bruxelles en 1945, elle finit ses études secondaires au lycée de Forest, puis elle entreprend des études de médecine2 à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). En 1948, atteinte de tuberculose, elle est admise au sanatorium universitaire d’Eupen, où elle commence l’écriture d’un roman non publié, Les Jeux dangereux. Elle restera couchée deux ans dans ce sanatorium. La pénicilline lui permet alors de reprendre ses études de médecine et elle poursuit son doctorat sans le terminer. En 1953, Elle se marie une première fois, avec le cinéaste flamand Émile Degelin avec lequel elle collabore lors de l’écriture et de la réalisation de plusieurs films. Ils divorceront en 1962.
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