Victoria Kent, avocate et femme politique.

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Victoria Kent Siano, née à Malaga le 6 mars 1891 et morte à New-York le 25 septembre 1987, est une avocate, femme politique radicale socialiste et députée de la Seconde République espagnole.

Elle est la première femme à rejoindre l’Association du barreau de Madrid) en 1925 pendant la dictature de Miguel Primo de Rivera et la première femme au monde à plaider devant un tribunal militaire.

Victoria Kent fut la principale instigatrice de la politique pénale de la Seconde République espagnole.

Exilée après la guerre d’Espagne aux États-Unis, elle repose au cimetière de Redding, dans le Connecticut, auprès de sa compagne la philanthrope Louise Crane.


Elle est née à Malaga, où jusqu’en 1917, élevée par son père, José Kent Román, un marchand de chaussures, et sa mère, María Siano González, une femme au foyer. Ses parents, de tendance libérale et à l’esprit ouvert, lui ont permis d’étudier à Malaga et de s’inscrire en droit à l’université centrale de Madrid.

Il y a encore des doutes sur sa date de naissance. La Bibliothèque nationale d’Espagne et la Bibliothèque nationale de France s’accordent sur l’année 1891, mais ce n’est pas sûr, Kent ayant modifié cette date par celles de 1897 et 1882 dans divers documents datés depuis son arrivée à Madrid. Cela pourrait même être 1898. Parmi les raisons, on retrouve celles d’une « demande de type académique » ou même « coquetterie ».

En 1906, elle entre au centre d’éducation pédagogique de Malaga où deux professeurs féministes l’influencent : Suceso Luengo et Teresa Aspiazu.

En 1917, elle se rend à Madrid pour passer le baccalauréat à l’Institut Cardenal Cisneros, où elle est accueillie grâce au soutien de sa mère et des contacts de son père. Elle installe dans la résidence Señoritas de Madrid, dirigée à l’époque par María de Maeztu, qui a une grande influence par sa personnalité.

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Maria de Maeztu, éducatrice et féministe.

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María de Maeztu Whitney (née en 1881 ou 1882 à Vitoria – morte le 7 janvier 1948 à Mar del Plata, Argentine) est une éducatrice et féministe espagnole. Elle est la fondatrice de la Residencia de Señoritas et du Lyceum Club de Madrid.


María est la quatrième d’une fratrie de cinq enfants. Son père, Manuel de Maeztu Rodriguez, est un ingénieur cubain ainsi qu’un propriétaire terrien de la communauté forale de Navarre. Sa mère est Juana Whitney. Elle est la sœur de l’écrivain Ramiro de Maeztu et du peintre et écrivain Gustavo de Maeztu.

En 1889, son père meurt à Cuba, ce qui conduit le reste de la famille dans la misère. Sa mère s’installe avec ses trois fils et deux filles à Bilbao. Elle y fonde, en 1891, une pension pour filles afin que ces dernières puisse étudier, notamment, le français et l’anglais. María enseigne à l’école de sa mère, puis dans différentes écoles publiques de Bilbao. En 1903, elle accepte un poste de direction d’une nouvelle école de soir pour adultes. À la même époque, elle dirige également une garderie (1902–1912).

Elle est la première présidente de l’Asociación Española de Mujeres Universitarias, fondée en 1920.

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La Mosquée-cathédrale de Cordoue (Espagne).

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La mosquée-cathédrale de Cordoue, également connue sous son ancien nom de « mosquée de Cordoue » (Mezquita de Córdoba) et sous son nom canonique et officiel de cathédrale Notre-Dame de l’Assomption (Catedral de Nuestra Señora de la Asunción), est un ancien temple romain qui devint basilique chrétienne, du IVe au VIIIe siècle, du temps de la monarchie wisigothique, puis une mosquée, du VIIIe siècle jusqu’au 29 juin 1236, date à laquelle elle a été consacrée comme cathédrale, dans laquelle fut érigée plus tard, au début du XVIe, une chapelle dite majeure (en espagnol, “Capilla Mayor”) (pour la distinguer des nombreuses autres chapelles plus anciennes, situées le long des quatre murs intérieurs de l’édifice, à l’exception de la Capilla Real (Chapelle Royale), de la Capilla de San Pablo (Chapelle S. Paul) et de la Capilla de Villaviciosa (ancienne Chapelle  majeure, du xiiie au xvie, de la cathédrale), lesquelles ne s’adossent pas au quadrilatère formé par les murs nord, ouest, sud et est.

C’est, chronologiquement parlant, un monument majeur de l’art des  Omeyyades de Cordoue dans son expression la plus accomplie, et le témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XIIIe siècle, précédé par une première et monumentale basilique chrétienne wisigothique, puis suivi, depuis le XIIIe siècle, par l’actuelle cathédrale catholique. Une première « parenthèse » catholique (depuis l’antique basilique wisigothique, qui était sur le site jusqu’au début du VIIe siècle) eut lieu du 18 au 30 mai 1146 lors de la brève reconquête de la ville par le roi Alphonse VII. Le monument redevint église au XIIIe siècle par la Reconquista menée par le roi Ferdinand III de Castille qui aboutit le 29 juin 1236, et est, depuis cette date, la cathédrale du diocèse espagnol de Cordoue.

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