Juan José Pérez Hernández, explorateur.

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Juan José Pérez Hernández (vers 1725 – 3 novembre 1775), ou plus  simplement Juan Pérez, était un explorateur espagnol du XVIIIe siècle. Il fut le premier Européen à voir, examiner, baptiser et décrire les îles près de l’actuelle Colombie-Britannique (Canada). Né à Majorque, il occupa le poste de pilote sur des navires en route vers les Philippines à partir du continent américain. En 1768, il fut affecté à San Blas et promu au rang d’enseigne (alférez).

On le recommanda pour une mission d’exploration en Haute-Californie. Il partit en 1769 de Cabo San Lucas et arriva à San Diego.


Le vice-roi Antonio María de Bucareli y Ursúa lui demanda de continuer à explorer la côte Pacifique avec l’objectif d’atteindre les 60 degrés de latitude nord pour découvrir d’éventuelles colonies russes et réclamer le pays pour l’Espagne. Ces rumeurs de commerçants russes incitèrent les Espagnols à envoyer vers le Nord la frégate Le Santiago sous les ordres de Pérez, avec un équipage surtout composé de Mexicains.

En juillet 1774, il rencontra brièvement un groupe de Haidas vers la pointe nord-ouest de l’Île de Langara, une des îles de la Reine-Charlotte. Il atteignit aussi l’Île de Vancouver.

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Le Peñón de Ifach (Espagne).

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Le Peñón de Ifach (en castillan) ou Penyal d’Ifac (en valencien),  littéralement « piton d’Ifach » (ou « rocher d’Ifach », à l’instar de celui de Gibraltar), est une grande masse calcaire dominant la ville de Calp, aux flancs escarpés se jetant dans la mer Méditerranée depuis ses 327 mètres de hauteur maximale et rejoignant la terre par un isthme détritique. Depuis l’ouverture en 1918 d’un tunnel d’une cinquantaine de mètres traversant une de ses parois par la face Nord-Est, on peut remonter par un sentier au sommet du Peñón. Jusqu’à ce tunnel, l’accès pavé est accessible à tous. Après ce passage, les indications présentes sur place recommandent de bonnes chaussures et déconseillent la poursuite aux jeunes enfants. Le sentier constitué surtout de roches saillantes rend en effet la progression plus technique, mais des aménagements tels des cordes de maintien permettent tout de même d’accéder sans trop de peine au sommet, sous réserve de ne pas être hyper sujet au vertige.

Dans les environs, on remarque les marais salants de Calp qui s’étendaient du temps des grecs depuis le rocher jusqu’aux montagnes les plus proches selon Jessen. L’étang est devenu un marais salant abandonné au XVIIe siècle et récupéré depuis.

Avec ses 45 hectares, le parc naturel del Peñón de Ifach est l’un des plus petits en Europe. Cependant, ses caractéristiques bioclimatiques, la nature de ses sols basiques, sa situation et son orientation confèrent une grande singularité à sa faune et sa flore.

Il est le parc naturel le plus visité de la Communauté valencienne avec plus de cent mille visiteurs par an. C’est également un site d’escalade mondialement réputé.


Sur le Peñón de Ifach se sont établis différentes populations depuis les temps les plus reculés. Au pied du massif, sur le versant occidental, s’est établie une population ibérique entre les IVe et IIIe siècles av. J.-C.

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Ramón Carande, historien et économiste.

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Ramón Carande y Thovar ( Palencia, 4 mai 1887 – Almendral, 1er septembre 1986 ) était un historien et économiste espagnol, considéré comme une autorité en histoire économique espagnole.


Fils de l’avocat Manuel Carande Galán, originaire de Carrión de los Condes (Palencia) et Ascensión Thovar Uribe d’Estrémadure. Il passe son enfance dans la ville de son père, où il fait ses études secondaires. Il a étudié dans un petit collège privé à Reinosa et à Sainte-Marie de Monceau, un collège privé dirigé par les Marianistes à Paris.

En 1902, il réussit l’examen de licence à l’ Institut Santander.

Il a étudié le droit et l’économie à l’ Université de Madrid et a vécu dans la résidence étudiante lorsqu’elle occupait son siège à Fortuny. Il a obtenu un doctorat en droit de l’ Université centrale avec une thèse intitulée “Notes pour une étude sur le travail”, soutenue en 1910, et publié plus tard, en 1916, sous le titre “Notes pour une étude de la nature économique du travail” .

Avec l’intention d’étendre ses études à Munich, Vienne et Berlin avec Gustav Schmoller et Werner Sombart, tutelle depuis l’Espagne par Eduardo de Hinojosa, Antonio Flores de Lemus et Francisco Giner de los Ríos.

professeur d’économie politique et de finances publiques aux universités de Murcie , nommé le 28 novembre 1916 et inauguré le 15 décembre 1916, dont il était doyen ; et par une bourse d’emploi, de Séville , en 1927 , où il a commencé ses travaux de recherche, mettant en évidence l’étude dans les Archives des Indes et dans d’autres institutions ; Il a également été recteur pendant la dictature de Primo de Rivera, partant le 30 mars 1931, pour des raisons politiques.

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