L’Abbaye San Salvador de Leyre (Espagne).

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L’abbaye San Salvador de Leyre (en basque : Leireko San Salbatore  monasterioa ; en espagnol : Monasterio de San Salvador de Leyre) est un monastère roman situé à 771 mètres d’altitude, près du lac de Yesa en Navarre (Espagne). Il est dominé par les crêtes de la sierra de Leyre.


L’abbaye fut fondée au début du XIe siècle, Il fut le panthéon des rois de Navarre, l’église fut consacrée en 1057. À cette époque les évêques de Pampelune étaient choisis parmi les abbés de Leyre.

Au XIIe siècle le Royaume de Navarre ayant été réuni à celui d’Aragon, Leyre est délaissé; les rois lui préférant le monastère Saint-Jean de la Peña. Les finances et la notoriété du monastère sont entamés par un long conflit entre les moines et l’évêque de Pampelune.

Le couvent fut abandonné au XIXe siècle, puis réoccupé depuis 1954 par des moines bénédictins de l’abbaye de Silos ; ceux-ci ont réhabilité les  bâtiments et pratiquent le chant grégorien. Un hôtel est ouvert dans les bâtiments du xviie siècle. Le monastère, devenu abbaye, fait partie au sein de la confédération bénédictine de la congrégation de Solesmes.

L’ensemble assez massif est composé d’absides dont les modillons représentent des têtes d’animaux et des masques, une tour domine l’ensemble.

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Eduardo Rosales, peintre.

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Né le 4 novembre 1836 à Madrid, Eduardo Rosales étudie à l'institut Saint Isidore. Il entre par la suite à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando en 1851, où il est l'élève de Federico de Madrazo. Eduardo Rosales part à Rome en 1857, où il entre en contact pendant une courte période avec le mouvement nazaréen. Il expose Don Juan d’Autriche présenté à l’empereur Charles Quint à Yuste à l'exposition universelle de 1867 à Paris. Il reçoit par la suite la Légion d'honneur. Eduardo Rosales se marie en 1868 à cousine Maximina Martinez Pedrosa, avec qui il a deux filles. Touché par la tuberculose, il séjourne à Panticosa en Espagne, avant d'aller à Murcie en 1872. A la proclamation de la première république, il est nommé directeur du Musée du Prado et de l'Académie d'Espagne à Rome, poste qu'il décline à cause de mauvaise santé. Il meurt le 13 novembre 1873 à Madrid. Source : Wikiwand.

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Jorge Juan y Santacilia, officier de marine et scientifique.

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Jorge Juan y Santacilia (Novelda, province d’Alicante, 1713 – Madrid, 1773), autrefois souvent francisé en Georges Juan, était un officier de marine, ingénieur naval, scientifique, espion industriel et diplomate espagnol, l’une des grandes figures des Lumières d’Espagne.

Issu de la petite noblesse levantine, orphelin de père à l’âge de trois ans, il fut pris en charge d’abord par un oncle chanoine à Alicante, qui l’envoya étudier au collège de jésuites, ensuite par un autre oncle, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Saragosse, qui le fit poursuivre des études supérieures à l’université de cette ville, puis l’envoya dans l’île de Malte, où Juan devint page du grand maître de l’Ordre. Rentré en Espagne, Juan entra en 1730 à l’école des officiers de marine de Cadix et, à l’issue de son cursus (qui avait comporté des cours de mathématiques, d’astronomie, de navigation et de cartographie), participa à plusieurs missions navales.

De retour à terre, il fut désigné, avec son ancien condisciple Ulloa, pour participer à l’expédition géodésique française organisée par l’Académie royale des sciences de Paris, et à ce titre débarqua en Équateur où l’équipe scientifique française se proposait de mesurer le degré d’arc de méridien au niveau de l’équateur, afin d’en inférer la forme de la Terre. Juan resta au Pérou de 1736 à 1744, période durant laquelle les deux jeunes scientifiques espagnols consignèrent leurs observations non seulement scientifiques, mais aussi politiques, sociales et militaires, en plus de découvrir l’élément chimique du platine. En 1745, leur mission scientifique terminée, Ulloa et Juan retournèrent en Espagne, sur deux navires différents, afin de  minimiser le danger de perdre le fruit de leurs travaux.

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