Stanislas-André Steeman, écrivain et illustrateur.

Stanislas-André Steeman (Liège, 23 janvier 1908 – Menton, 15 décembre 1970) est un écrivain et illustrateur belge d’expression française, auteur de romans policiers, dont une douzaine a été portée à l’écran.

Signe de reconnaissance pour cet écrivain exerçant au départ dans un secteur littéraire non légitimé, le roman policier : il a été choisi comme un des Cent Wallons du siècle par l’Institut Jules Destrée, en 1995, et un centre spécialisé en paralittératures à Chaudfontaine porte son nom.


Stanislas-André Steeman nait à Liège le 23 janvier 1908 au no 22 de la rue Dartois dans le quartier des Guillemins, une plaque commémorative est apposée sur le bâtiment. Il se révèle d’abord dans plusieurs dizaines de bandes dessinées avant 1920, non publiées.

En 1924, il publie à l’âge de 16 ans Éphémères, un recueil de contes dont plusieurs étaient déjà parus dans La Nation belge. Il publie un recueil de nouvelles, Histoires belges, en 1926, puis ses deux premiers romans : Un roman pour jeune fille (1927) et Les Amants puérils (1928).

Il travaille comme journaliste à La Nation belge entre 1928-1933. Avec un autre journaliste de La Nation belge, Sintair, pseudonyme de Herman Sartini, il écrit un pastiche de roman policier, Le Mystère du zoo d’Anvers (1928). Ils écrivent quatre autres romans ensemble, puis Sintair s’arrête, alors que Steeman continue d’écrire seul.

En 1931, il reçoit le prix du roman d’aventures pour Six hommes morts. C’est le premier roman où apparaît son héros, Wenceslas Vorobeïtchik, alias Monsieur Wens, déjà présent dans quelques nouvelles de 1930. Ses romans sont principalement publiés dans la collection Le Masque.

L’apogée de sa carrière arrive en 1939 avec la publication de L’assassin habite au 21. Pour l’anecdote, ce roman est concocté à son adresse au square du Val de la Cambre au numéro 21, à Ixelles. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fait partie des Auteurs Associés avec Jules Stéphane, Thomas Owen, Evelyne Pollet et Jean Ray.

Pendant la guerre, Henri-Georges Clouzot adapte pour le cinéma Six hommes morts et L’assassin habite au 21. Le premier donne Le Dernier des six, dont la réalisation est confiée à Georges Lacombe. Clouzot réalise lui-même le second. En 1947, c’est au tour de Légitime Défense de sortir sur le grand écran sous le titre Quai des Orfèvres. D’autres adaptations sortiront au cinéma dans les années 1950, comme en 1953, Dortoir des grandes d’Henri Decoin est une adaptation de 18 fantômes.

S.-A. Steeman joue l’un des personnages dans deux d’entre elles : Mystère à Shanghai (d’après le roman La Nuit du 12 au 13) et Le Mannequin assassiné.

Les critiques français l’ont surnommé le « Simenon belge », oubliant que Simenon l’était aussi1… Jean Cocteau l’avait surnommé « le Fregoli du roman policier ».

Source : Wikipédia.

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