Constantin Meunier, peintre et sculpteur.

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Constantin Meunier, né à Etterbeek (Bruxelles) le 12 avril 1831 et mort à Ixelles (Bruxelles) le 4 avril 1905, est un peintre et sculpteur réaliste belge, réputé pour sa vision du monde ouvrier.

Il est le père du peintre et graveur Karl Meunier (1864–1894), et l’oncle de l’affichiste Henri Meunier (1873–1922).


D’abord peintre de scènes religieuses, Constantin Meunier est  profondément marqué par sa visite, en compagnie de son ami l’écrivain Camille Lemonnier, du Borinage, le pays noir, bassin minier de la province de Hainaut en Belgique. En cette époque où la Belgique est profondément transformée par l’industrialisation sidérurgique et par l’essor des organisations syndicales, politiques et coopératives ouvrières, il s’attache à représenter le monde du travail.

« Puis le hasard me mène dans le pays noir, le pays industriel. Je suis frappé par cette beauté tragique et farouche. Je sens en moi comme une révélation d’une œuvre de vie à créer. Une immense pitié me prend. »

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Émilienne Brunfaut, militant syndicaliste et féministe.

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Émilienne Brunfaut née en 1908 à Dottignies (Belgique) et morte à Malèves-Sainte-Marie le 12 décembre 1986, est une militante syndicaliste, féministe et pacifiste belge.


Emilienne Steux est née en 1908 à Dottignies. Elle perd sa mère lorsqu’elle est encore très jeune et c’est son père, Emile Steux, ouvrier textile, militant socialiste et fondateur de la coopérative locale, qui l’élève. Dès son enfance, elle baigne donc dans une atmosphère militante.

Elle suit des cours de comptabilité et de sténodactylographie et commence à travailler dans une compagnie d’assurances.

Elle adhère, au sein du Parti ouvrier belge, au Comité national des Femmes socialistes à la fin des années 1920. En 1935, à l’occasion d’un voyage en Union soviétique comme membre d’une délégation féminine du Parti ouvrier belge, elle développe ses sympathies prosoviétiques.

À partir de 1936, très sensible à la cause des républicains espagnols, elle fréquente assidûment les cercles d’extrême gauche où elle côtoie Fernand et Louise Brunfaut. En 1937, elle épouse leur fils Maxime Brunfaut, jeune architecte, et entre ainsi dans une famille de l’intelligentsia bruxelloise de gauche.

Sensibilisée à la montée du fascisme et du rexisme en Belgique, Émilienne Brunfaut adhère au Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme (CMF) qui fait partie du dispositif communiste international entre 1934 et 1939, bien que son lien avec le communisme ne soit pas clairement affiché. Émilienne Brunfaut en devient la secrétaire en 1937.

« La tendance générale était, selon elle, celle que nous avons connue plus tard dans la résistance, une union contre le fascisme et contre la guerre ».

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Le Château d’Antoing (Belgique).

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Le château d’Antoing, sis sur la rive droite de l’Escaut, à 6 kilomètres au sud de Tournai et au cœur de la ville d’Antoing (Région wallonne de Belgique), est un château dont les origines remontent au XIIe siècle. Entièrement rebâti en style néogothique au XIXe siècle, il est depuis plusieurs générations une des résidences de la famille des princes de Ligne. Classé au patrimoine de Wallonie depuis 1949, le château n’est accessible aux visiteurs que lors de visites organisées par la ville d’Antoing.


Point névralgique, Antoing offrait aux seigneurs du “trou d’Antoing” une vue imprenable sur la plaine allant de Tournai à Mons et dont les terres descendaient jusqu’à l’Escaut. Le parc actuel domine toujours ce cours d’eau. C’est au xe siècle qu’apparaît la première trace d’une motte castrale à Antoing. Ce n’était qu’un retranchement entouré d’une palissade, destiné à la défense du pays et à servir de refuge aux habitants en cas de danger. Inspiré des camps romains, ce « château » primitif était sans doute  modeste : une simple élévation de terrain couronnée par une construction de bois, cernée par une palissade et ceinturée par un fossé large et profond afin d’obliger les assaillants à se servir d’échelles pour investir la place.

Au xiie siècle, cette palissade de bois est remplacée par une enceinte de pierre dont les bases sont identiques à celle de l’enceinte actuelle. Un solide donjon y est aussi implanté.

Au xve siècle, de 1436 à 1452, le donjon, alors jugé rudimentaire, est  reconstruit et transformé en une demeure luxueuse et confortable pour l’époque. Les fortifications anciennes y sont consolidées et adaptées à l’apparition de l’artillerie : murs épais, tours rondes, canonnières. Un système défensif de première ligne, le bolwerk (Barbacane), est ajouté en avant du châtelet d’entrée. Servant de poste d’observation, c’est aussi un poste avancé qui protège le châtelet d’entrée des tirs d’artillerie.

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