Le Château de Logne (Belgique).

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Le château de Logne est une ancienne place fortifiée construite sur un éperon rocheux au confluent de l’Ourthe et de la Lembrée, à Vieuxville dans la commune de Ferrières en province de Liège (Belgique). Édifié au début du XIIe siècle comme défense occidentale de la principauté de Stavelot il est détruit en 1521 lors du conflit entre Charles-Quint et François Ier. Ses vestiges sont classés au patrimoine immobilier de Wallonie.


Entre les vallées encaissées de l’Ourthe (à l’ouest) et de son affluent la Lembrée (à l’est), un long et étroit éperon rocher d’une soixantaine de mètres de haut a permis la construction du château fort de Logne, forteresse haut-perchée et facile à défendre.

Des traces de présence humaine préhistorique ont été relevées sur le site, sans doute liées à la situation du lieu, idéal comme refuge.

Au Ve siècle, Logne, en région Calestienne – en bordure du Condroz et de l’Ardenne, est terre romaine et résiste aux envahisseurs germaniques, et quatre siècles plus tard, aux Normands. Le lieu est mentionné une première fois en 862 – sous le nom de ‘Lomna’- dans une charte du roi de  Lotharingie, Lothaire II. Elle est possession de l’abbaye de Stavelot. Le château est quant à lui mentionné pour la première fois vers 883-885. Il sert de retraite aux moines de Stavelot lors de l’invasion par les Normands.

Au début du XIIe siècle, sous l’impulsion de l’abbé Wibald, fondateur de la principauté de Stavelot Logne devient ‘comté’ et de solides fortifications sont données au ‘refuge des moines’. La tour-donjon du Nord-Ouest, résidence de Nicolas de Logne, est édifiée. Pour permettre le ravitaillement et l’établissement d’une garnison permanente, Wibald fonde le nouveau village de Logne au pied du château. Un texte ancien de 1105 lui donne la dénomination de ‘château de Logne’. Le comté de Logne est alors créé au XIIe siècle. Il s’agit du district occidental de la principauté.

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Denis van Alsloot, peintre, dessinateur et créateur de tapisseries.

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Denis van Alsloot, né à Malines vers 1570 et mort à Bruxelles vers 1626, est un peintre, dessinateur et créateur de tapisseries flamand connu pour ses sujets mythologiques et de genre, compositions religieuses, scènes de chasse et paysages. Il a été peintre de cour et a travaillé pour l’élite locale à Bruxelles. Van Alsloot était également un spécialiste de la représentation de processions civiles, de fêtes locales et de cérémonies.


Au service de l’archiduc Albert d’Autriche et de l’infante Isabelle-Claire-Eugénie d’Autriche, il devint maître en 1599 et collabora fréquemment avec Hendrick de Clerck. Peintre paysagiste de talent, dans le goût de Gillis van Coninxloo et de Jan Brueghel l’Ancien, ses vues des environs de Bruxelles, comme l’Abbaye de la Cambre (1609, Musée des beaux-arts de Nantes), préfigurent le paysage de l’école bruxelloise. Le musée du Louvre possède plusieurs tableaux de sa main, dont Paysage d’hiver et Diane découvrant la grossesse de Callisto (exécutée avec Hendrick de Clerck).

Depuis longtemps, on connaît aussi de lui quelques tableaux subsistant d’une série consacrée à la Procession de l’Ommegank à l’église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles (Londres et Prado), bons documents sur les mœurs et les fêtes de cette époque.

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Ferdinand Verbiest, prêtre jésuite, mathématicien et astronome.

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Ferdinand Verbiest, né le 9 octobre 1623 à Pittem (Belgique) et décédé le 28 janvier 1688 à Pékin (Chine), est  un prêtre jésuite, mathématicien et astronome des Pays-Bas méridionaux qui, missionnaire et mathématicien à la cour de l’empereur de Chine, y obtint les plus grands honneurs comme « Président du tribunal des mathématiques » une position de grande  influence.


Ferdinand Verbiest fit ses humanités aux collèges de Bruges et de Courtrai, et un an de philosophie à Louvain avant d’entrer dans la Compagnie de  Jésus en 1641. Après le noviciat, il fit encore deux années de philosophie à Louvain. En 1644 il y fut l’élève du fameux mathématicien André Tacquet. En vue de partir en Amérique du Sud, ses études de théologie se firent à Séville où il fut ordonné prêtre en 1655. N’obtenant pas des autorités espagnoles l’autorisation de partir pour le Nouveau Monde, il demanda, et obtint, la permission du Supérieur Général des Jésuites de se tourner vers la Chine. Il se joignit à un groupe dirigé par le Père Martino Martini.

Arrivé à Macao en 1658, il fut immédiatement appelé à Pékin par le Père Johannes-Adam Schall, dont les forces déclinantes demandaient un collaborateur. La réforme du calendrier à laquelle il s’attela à la suite d’Adam Schall le contraignit à dénoncer de graves erreurs de calculs astronomiques, ce qui lui acquit de nombreux ennemis parmi les mandarins de la cour impériale. Avec d’autres Jésuites, Verbiest fit de la prison, et échappa de peu à l’exécution capitale grâce à un tremblement de terre. Impressionné, l’empereur Kangxi, encore jeune, l’invita à participer à un débat contradictoire sur les mérites de l’astronomie chinoise et européenne. Le missionnaire gagna haut la main et fut nommé « Président du Tribunal des Mathématiques ».

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