Ibrahim al-Hamdi, homme d’état.

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Le lieutenant-colonel Ibrahim al-Hamdi (30 septembre 1943 – 11 octobre 1977) ( arabe : إبراهيم الحمدي ) était le chef d’un coup d’État militaire en République arabe du Yémen qui a renversé le régime du président Abdul Rahman al-Iryani le 13 Juin 1974. Après la révolte, il est président du Conseil de commandement militaire qui gouverne le pays. Pendant son règne, il a cimenté le contrôle du gouvernement central sur le pays, prévu de mettre fin à la loyauté tribale et aux classes sociales médiévales du Yémen en proclamant tous les Yéménites comme égaux.


Ibrahim est né à Qattab. Son frère aîné a déclaré qu’Ibrahim était un jour dans sa petite enfance en train de jouer près de l’étang rempli d’eau avec son père Mohammed Al-Hamdi. Lorsqu’il s’est approché du bord et a commencé à toucher l’eau, il a vu son image à la surface du filet d’eau. Puis il a tenté par erreur de sauver son reflet, croyant qu’il s’agissait d’un homme qui se noyait à cause de son innocence d’enfance, le faisant glisser dans la piscine; heureusement, certains membres de sa famille étaient là pour le sauver après que son estomac se soit rempli d’eau.

À l’âge adulte – en particulier à ses débuts – il était l’associé de son père, qui travaillait comme juge. Son père lui a tout appris sur la loi islamique alors qu’il étudiait à l’école d’aviation pour devenir pilote, mais n’a pas terminé ses études et a continué à travailler avec son père en tant que juge au  tribunal de Dhamar sous le règne de l’imam Ahmed Yahya Hamid al -Din où il a soulevé beaucoup de controverse et d’attention.

Puis, il devint sous l’ère du président Abdallah as-Sallal le commandant des commandos, puis la responsabilité des provinces de l’ouest, de l’est et du centre en 1972 puis il fut promu au poste de vice-premier ministre de l’intérieur, puis il fut nommé au poste de représentant supérieur du commandant des forces armées, puis le 13 juin 1974, il était un membre effectif des officiers qui ont dirigé le coup d’État militaire blanc renversant le juge Abdul Rahman al-Iryanidans le mouvement révolutionnaire de correction du 13 juin 1974 et remis à Ahmad Ghashmi, Yahya Mutawakil, Mujahid Abu Shawareb, Ali Al-Shibh, Hammoud Pedder, Ali Alilla’a, AED Abu Meat, Ali Abu Lohoum, et ajouté plus tard Abdaziz Abdul Ghani et Abdullah Abdulalim.

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Mareb, capitale de la reine de Saba (Yémen).

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Un siècle avant J.-C., un historien grec, Diodore de Sicile, parlait le premier du Royaume de Saba, qui occupait l’Arabie du Sud antérieurement aux Royaumes Himyarites. Enrichie par le commerce de l’encens, la capitale était ornée de temples aux colonnes carrées, aux chapiteaux d’or et d’argent. Des reines le gouvernaient, parmi lesquelles Bilkis qui vint, mille ans avant notre ère, rendre visite au Roi Salomon. De puissantes digues

assuraient la fertilité du pays en régularisant le cours des torrents, mais plus tard, tout devint ruines. Et on eut des raisons de penser que les restes de l’ancienne capitale se trouvaient à Mareb, petite ville en bordure du Rob el Khali, le grand désert du Sud de l’Arabie.

Mareb était occupée par des tribus bédouines particulièrement  indépendantes et farouches, persuadées de détenir en leur sol un trésor dont elles défendaient l’accès. En 1843, un Français, Arnaud, réussit cependant à l’atteindre et donnait la première description du Temple de Bilkis, ainsi que des anciennes digues. Après lui, quelques audacieux renouvelèrent l’exploit ; mais la visite des ruines restait interdite quand, en 1951, un Américain, Wendell Phillips, obtint de l’Imam Ahmed la permission d’y faire des fouilles pendant un an.

W. Phillips n’avait pas alors les fonds nécessaires pour donner aux travaux l’importance souhaitable. Il installa à Mareb un spécialiste de l’écriture sud-arabe, le docteur Jamme, et repartit aux U.S.A. pour faire sur son bref voyage une tournée de conférences destinée à financer l’expédition. Il revint au Yémen en février 1952. Mais, pour différentes raisons, la situation ne lui était plus favorable. L’Imam refusa de renouveler le contrat qui touchait à sa fin. À peine arrivée, l’expédition dut repartir en abandonnant son matériel. En mars 1952, une mission du Gouvernement yéménite se préparait à faire l’inventaire de ce qui était resté à Mareb. Je sollicitai la permission d’en faire partie et reçus de l’Imam une réponse favorable, deux heures avant le départ de l’avion.

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Le temple d’Artémis à Ephèse (Turquie).

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Le temple d’Artémis à Éphèse ou l’Artemision d’Éphèse (ouest de l’actuelle Turquie) (en grec Ἀρτεμίσιον / Artemísion, en latin Artemisium) est dans l’Antiquité l’un des plus importants sanctuaires d’Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage. Il était considéré dans l’Antiquité comme la quatrième des Sept Merveilles du monde.


Sur l’emplacement d’un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers -560 par Théodore de Samos, Chersiphron et Métagénès et financé par le roi Crésus de Lydie. Ses dimensions colossales (137,74 m de longueur et 71,74 m de largeur) et la richesse de sa décoration expliquent sa mention dans seize des vingt-quatre listes des Sept Merveilles du monde qui nous sont parvenues. Il est incendié volontairement en -356 par le berger Érostrate, qui veut se rendre célèbre en détruisant le temple son nom sera donné au complexe d’Erostrate qui pousse les gens à tout pour être reconnue (d’après Cicéron dans son traité De divinatione, cet incendie eut lieu le jour de la naissance d’Alexandre le Grand soit le 21 juillet -356). Un second temple est bâti au milieu du IVe siècle av. J.-C. sur le même plan. Théophraste a écrit dans Histoire des plantes que les portes à son époque sont faites en bois de cyprès, expliquant au passage la qualité de sa conservation. Le temple est pillé et incendié par les Goths en 263 : « Respa, Veduc et Thuruar, chefs des Goths, prirent le bateau et traversèrent le détroit de Hellespont en Asie. Là, ils détruisirent de nombreuses villes populeuses et incendièrent le temple renommé de Diane/Artémis à Ephèse ». Ce temple est également considéré comme un des premiers établissements bancaires au monde : « le sanctuaire disposait de ses propres finances et faisait fonction de banque. Il était inviolable et le droit d’asile, accordé à ceux qui se plaçaient sous sa protection ». Les ruines d’Éphèse se trouvent aujourd’hui dans la partie sud-ouest de la ville turque de Selçuk, à cinquante kilomètres au sud d’Izmir.

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