Ville de Palmyre (Syrie).

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Palmyre (en grec ancien : Παλμύρα / Palmúra) ou Tadmor ; en arabe : تدمر / tadmur) est une ville antique de Syrie, située à proximité d’une oasis du désert de Syrie, à 210 km au nord-est de Damas et dont les ruines sont adjacentes à la ville moderne de Tadmor.

Le site est classé patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980. Il a été classé « en péril » pendant la guerre civile syrienne.


L’histoire de Palmyre à l’âge du bronze est mal connue : la ville se  développe sur un tell qui fut au Ier siècle av. J.-C. recouvert par la terrasse du sanctuaire de Bēl. La ville est mentionnée dans les archives de Mari (xviiie siècle av. J.-C.).

Quand les Séleucides prennent le contrôle de la Syrie en 323 av. J.-C., la ville devient indépendante. Mais de la fin du ive siècle av. J.-C. jusqu’en 41 av. J.-C., la situation de la ville ne nous est pas connue.

Palmyre était un point de passage sur une des deux routes (ou pistes) antiques conçues pour faciliter la traversée du désert, menant de Sippar (ou Abu Habbeh) à Qatna (en Syrie). Cette route se divisait en plusieurs sous-branches pour finalement aboutir aux ports Phéniciens, à Damas, en Palestine, et également en Égypte.

Le ou les auteurs du deuxième livre des Chroniques, dans la Bible, attribuent la construction de Palmyre au roi Salomon : « Il bâtit Thadmor dans le désert ». Il s’agit vraisemblablement d’une confusion, volontaire ou non, avec Tamar, au sud du royaume de Juda et mentionnée dans le livre des Rois.

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Abd al-Rahman al-Kawakibi, théoricien du nationalisme arabe.

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Abd al-Rahmân ibn Ahmad al-Kawakibi (arabe : عبد الرحمن الكواكبي), né à Alep en juillet 1855 et mort au Caire en juin 1902, est un syrien et un des premiers théoriciens du nationalisme arabe. Critique acerbe du despotisme et de la tyrannie, il plaida pour la destruction de l’Empire ottoman et la construction d’un nouveau califat arabe basé sur le socialisme islamique et la démocratie. Il se place dans le courant de la tradition réformiste (Islah) de l’Afghan Jamal Al Dîn Al Afghani, l’Égyptien Mohammed Abduh et de son compatriote Mohammed Rachid Rida.


Al-Kawakibi est né à Alep, principale ville du nord de la Syrie, au sein d’une famille de la bourgeoisie musulmane. Il y étudie la législation islamique  (charia) et diverses langues, dont l’arabe, le turc et le persan. Devenu journaliste, Al-Kawakibi travaille d’abord pour le journal officiel al-Furat avant de fonder en 1878 al-Shahbaa’, le premier hebdomadaire arabe d’Alep, dans lequel il dénonce la tyrannie du sultan Abdul-Hamid II qui vient d’abolir la Constitution ottomane de 1876 et de rétablir l’absolutisme impérial. Or, pour légitimer le rétablissement du pouvoir absolu, le sultan ottoman s’appuie largement sur la doctrine panislamique qui prône l’union de tous les musulmans, quelle que soit leur appartenance nationale, au sein d’un même empire – en l’occurrence l’Empire ottoman – et sous la conduite d’un seul chef, le calife, fonction que les sultans ottomans ont récupérée depuis que Sélim Ier avait transféré le siège du califat du Caire à Istanbul en 1516.

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Ville de Damas (Syrie).

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Damas (en arabe : دمشق / dimašq) est la capitale de la Syrie. Plus grande ville du pays en nombre d’habitants, elle comptait plus de 1 800 000 habitants en 2010, pour une agglomération qui dépasse les 2 600 000 habitants. C’est l’une des villes les plus anciennes continuellement habitées au monde.

Elle possède plusieurs noms en arabe, tels que : « le Cham » (en arabe : الشام, aš-šām) ou encore « la ville du jasmin » (en arabe : مدينة الياسمين, madīnat al-yāsmīn).

De 661 à 750, elle fut la capitale des Omeyyades.


Damas se trouve à environ 80 km de la mer Méditerranée, à l’abri de l’Anti-Liban. Elle se situe sur un plateau à 680 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La vieille ville se trouve sur la rive sud de la rivière Barada, qui est presque à sec. À l’intérieur des remparts se trouvent plusieurs monuments comme la mosquée des Omeyyades, le palais Azem ou encore le caravansérail Khan Assad Pacha. Rues ou ruelles couvertes et bordées de boutiques, les souks (souk Al-Hamidié, souk Medhatt Bacha, souk Bzourié) pénètrent la vieille cité, principalement à l’ouest de la mosquée des Omeyyades. Par le tracé de l’ancienne Via Recta on gagne la partie Est où se situent les quartiers  chrétiens, en particulier le quartier de Bab Touma. Ces derniers abritent de nombreuses églises, basiliques et cathédrales de tous les rites présents en Syrie : grec-orthodoxe, grec-catholique (melkite), maronite, syriaque, arménien, chaldéen qui montrent toute la richesse liturgique orientale. À Bab Charki, la chapelle Saint-Paul commémore la fuite de saint Paul caché dans un panier, à ce niveau du mur d’enceinte.

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