Máximo Santos, homme d’état.

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Máximo Benito Santos Barbosa (Pando, département de Canelones, 15 avril 1847 – Buenos Aires, 19 mai 1889) fut un militaire et homme d’État uruguayen, président de la République entre le 1er mars 1882 et le 1er mars 1886.


Máximo était le sixième enfant de Joaquín Santos et d’une mère, María Aldina Barbosa, d’ascendance brésilienne. Le couple se maria à Cerro Largo, où naquirent leurs premiers enfants, puis s’installa à Pando. La famille utilisa le nom Santos comme “de los Santos”. De fait, le registre de mariage de Máximo et de Teresa Mascaro, célébré dans l’église de San Agustín de La Unión le 3 juillet 1872, porte le nom de Máximo de los Santos. Il débuta comme employé de commerce puis devint voiturier avant de s’engager dans l’armée, à l’âge de seize ans.

Les débuts de sa carrière militaire restent mal connus. Mais en 1868, à 21 ans, il fut promu au grade de sous-lieutenant. Il intégra ensuite l’escorte présidentielle du général Lorenzo Batlle en 1869, puis la police de Canelones en 1870. Sous les ordres des généraux Borges, Goyo Suárez (el Goyo Jeta) et Enrique Castro, il participa à la Révolution des Lances (1870-1872) contre le blanco Timoteo Aparicio.

Les événements politiques de l’année 1875 favorisèrent son ascension. Grâce à l’appui du nouvel homme fort du moment, son ami le colonel Lorenzo Latorre, il fut nommé sergent-major puis lieutenant-colonel. Il reçut également la mission de former et de diriger le cinquième bataillon de chasseurs, une unité de choc de l’armée uruguayenne. Il compta parmi les hommes de confiance du colonel Lorenzo Latorre lorsque ce dernier assuma la charge de Gouverneur provisoire le 10 mars 1876, puis la présidence de la République le 1er mars 1879. Enfin, il occupa le poste de ministre de la Guerre (1880-1882) sous la présidence de Francisco A. Vidal. À la suite de la démission de ce dernier, sous la pression de l’armée, il fut élu président de la République le 1er mars 1882.

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Richard Pearse, agriculteur et pionnier de l’aviation.

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Richard William Pearse (3 décembre 1877 – 29 juillet 1953) était un agriculteur et inventeur néo-zélandais qui a réalisé des expériences aéronautiques pionnières. Des témoins interrogés de nombreuses années après ont décrit avoir observé Pearse voler et atterrir sur une machine motorisée plus lourde que l’air le 31 mars 1903, neuf mois avant le vol des frères Wright. Les déclarations ambiguës faites par Pearse lui-même rendent difficile de dater avec certitude les expériences aéronautiques. Dans une interview à un journal en 1909, concernant l’invention d’une machine volante, il a déclaré: “Je n’ai rien tenté de pratique avec l’idée avant 1904”.

Le biographe Gordon Ogilvie attribue à Pearse “plusieurs concepts  clairvoyants: une configuration monoplan, des volets d’aile et un élévateur arrière, un train de roulement tricycle avec une roue avant orientable et une hélice à pales à pas variable”.

Pearse a en grande partie mis fin à ses premières expériences de vol vers 1911, mais a été le pionnier de l’invention de nouveaux avions et de moteurs d’avion à partir de 1933 avec le développement de son “avion privé pour le million”, un convertiplane à rotor basculant monomoteur pliable.


Richard William Pearse, né à Waitohi Flat, South Canterbury, Nouvelle-Zélande, le 3 décembre 1877, était le quatrième des neuf enfants de Digory Sargent Pearse (1844–1932) de South Petherwin, Cornwall, Angleterre, [8] et Sarah Anne Brown (c.1850–1937) du comté de Londonderry , Irlande.  Digory avait émigré en Nouvelle-Zélande via l’Australie-Méridionale en 1864–1865 et s’était lancé dans l’agriculture à Upper Waitohi, près de Temuka. Là, il rencontra et épousa Sarah, qui était venue en Nouvelle-Zélande pour être avec sa sœur à Temuka vers 1867.

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Le Hoazin huppé.

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Le hoazin huppé ou hoazin (Opisthocomus hoazin), aussi appelé hoatzin ou sassa (en créole guyanais), est une espèce d’oiseaux tropicaux que l’on rencontre en Amérique du Sud, dans les marais des bassins de l’Amazone et de l’Orénoque. C’est la seule espèce de la famille des Opisthocomidae et de l’ordre des Opisthocomiformes, ce qui en fait une espèce extrêmement originale à de nombreux égards.

C’est un grand oiseau (62 à 70 cm de longueur) arboricole et grégaire. Sa queue est longue et ses ailes sont larges. Il possède un long cou et une petite tête. Celle-ci porte une huppe hérissée. Ses yeux rouges contrastent avec sa face bleue, dépourvue de plumes. C’est un piètre voilier.

C’est une espèce bruyante, qui émet toute une variété de cris rauques, dont un a été comparé à la respiration asthmatique d’un fumeur.


Le hoazin huppé consomme les feuilles et fruits des plantes qui croissent  dans les marais où nombreuses particularités de cette espèce est qu’elle possède un système digestif unique parmi les oiseaux. Les hoazins ont recours à une fermentation bactérienne dans la première partie de l’intestin, afin de réduire en morceaux les matières végétales qu’ils consomment, à la manière du bétail et des autres ruminants. Afin de pouvoir digérer la cellulose des feuilles, l’hoazin a développé un jabot particulier qui fait un tiers de son poids1 et qui fonctionne à la manière du rumen des ruminants, c’est pourquoi on surnomme parfois l’hoazin « la vache volante ». Ce jabot et l’œsophage de l’oiseau hébergent des bactéries qui dégradent la cellulose en acides gras volatils assimilables par l’intestin grêle. La présence de ces bactéries engendre une odeur parfois repoussante, ce qui vaut à l’animal le surnom d’« oiseau puant ». L’hoazin est ainsi le seul animal à sang chaud qui ne soit pas un mammifère présentant un tel système de digestion de la cellulose.

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