Le phare de Ouistreham (Calvados).

Le phare de Ouistreham (ou encore d’Ouistreham) est un phare à terre, cylindrique, mesurant 38 m de haut, fabriqué en granite et peint en rouge et blanc. Il fut mis en service en 1905, mais un premier phare existait depuis 1886, c’était une tour carrée de 13 m de haut. Il a été construit à côté de l’usine hydraulique, fonctionnant à l’époque et toujours visible de nos jours. Seule la cheminée de brique a été détruite.

Le phare d’Ouistreham est le « gardien de l’estuaire de l’Orne », il est visible à 16 milles marins à la ronde. La « signature » lumineuse du phare est de trois secondes de lumière blanche suivi d’une seconde d’obscurité. Le phare indique les dangereux rochers des Essarts grâce à un secteur rouge montrant la direction aux marins.

Grâce à ses 171 marches de granite bleu de Vire, on accède à l’optique, une lampe halogène derrière une demi-lentille de Fresnel. Il est automatisé, gardienné et visitable.

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Félix Éboué, administrateur colonial et résistant.

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Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d’un État souverain. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.


Félix Éboué est né le 26 décembre 1884 rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848). Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien. Les trois frères de Félix Éboué ne sont pas mariés et meurent jeunes par noyade ou ayant contracté des maladies comme chercheurs d’or. Son père, Yves Urbain Éboué, est orpailleur, d’abord sur le placer « Enfin » (Haute Mana), puis directeur-adjoint du placer « Dieu Merci ».

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La cathédrale de Luçon (Vendée).

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Notre-Dame-de-l’Assomption de Luçon est une cathédrale catholique romaine, et le siège du diocèse de Luçon située à Luçon dans le département de la Vendée.

De style avant tout gothique, elle présente d’anciennes parties romanes et d’autres, plus récentes, de style classique. Plusieurs éléments qui la composent font l’objet de protections au titre des monuments historiques1. Son orgue Cavaillé-Coll en fait un lieu d’enregistrement privilégié.

La cathédrale est l’un des plus vaste monuments remarquables du département et possède une flèche culminant à 85 mètres, qui en fait l’édifice le plus haut de la région.

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