Félix Éboué, administrateur colonial et résistant.

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Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d’un État souverain. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.


Félix Éboué est né le 26 décembre 1884 rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848). Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien. Les trois frères de Félix Éboué ne sont pas mariés et meurent jeunes par noyade ou ayant contracté des maladies comme chercheurs d’or. Son père, Yves Urbain Éboué, est orpailleur, d’abord sur le placer « Enfin » (Haute Mana), puis directeur-adjoint du placer « Dieu Merci ».

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La cathédrale de Luçon (Vendée).

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Notre-Dame-de-l’Assomption de Luçon est une cathédrale catholique romaine, et le siège du diocèse de Luçon située à Luçon dans le département de la Vendée.

De style avant tout gothique, elle présente d’anciennes parties romanes et d’autres, plus récentes, de style classique. Plusieurs éléments qui la composent font l’objet de protections au titre des monuments historiques1. Son orgue Cavaillé-Coll en fait un lieu d’enregistrement privilégié.

La cathédrale est l’un des plus vaste monuments remarquables du département et possède une flèche culminant à 85 mètres, qui en fait l’édifice le plus haut de la région.

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Le phare du Cap-Ferret (Gironde).

Le phare du Cap-Ferret est constitué d’une tour tronconique en maçonnerie lisse blanche et partie supérieure peinte en rouge, jouxtant un bâtiment rectangulaire abritant la salle des machines, l’ascenseur et les logements.

Construit en 1840, il est détruit en 1944 sous l’Occupation. Reconstruit en 1947, il est automatisé depuis 1995.

Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 novembre 2009.


Le premier phare du Cap-Ferret a été envisagé dès 1792. Il ne fut construit que tardivement et mis en service en 1840. C’était une tour de 47,7 m pour une élévation de 51 m. L’électrification eut lieu dès 1929. En août 1944, avant d’évacuer le Cap-Ferret, les Allemands le firent sauter.

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