L’avenue des Champs-Élysées à Paris.

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L’avenue des Champs-Élysées (souvent abrégé les Champs-Élysées, parfois les Champs) est une voie de Paris. Longue de près de deux kilomètres et suivant l’axe historique de la ville, elle est une voie de circulation centrale reliant la place de la Concorde à la place Charles-de-Gaulle dans le 8e arrondissement. Site touristique majeur, elle a souvent passé pour la plus belle avenue de la capitale1, et est connue en France comme la « plus belle avenue du monde ».


À l’origine, les Champs-Élysées ne sont que des terrains marécageux et inhabités. Marie de Médicis décide d’y faire aménager au-delà du palais des Tuileries, le long de la Seine, une longue allée bordée d’ormes et de tilleuls. Le cours la Reine, s’inspirant de la promenade florentine des Cascine, est ouvert en 1616.

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La tapisserie médiévale d’Arras.

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Avant le début du XIVe siècle, on connaissait l’existence de tentures murales peintes, de tapis noués ou de lourdes toiles tissées de différentes couleurs mais ce n’est qu’à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle qu’apparaît réellement ce que l’on nomme tapisserie et qui répond à la définition suivante : “panneau de tissu, surface limitée formant une oeuvre théoriquement indivisible. Elle est toujours exécutée à la main, mais contrairement à une pièce de tissu, le fil de travail (la trame) n’est pas continu d’une lisière à l’autre. Son extension est limitée à celle du motif coloré”.

Cette naissance “soudaine” de la tapisserie ex plique les rivalités des érudits du siècle passé, revendiquant pour Arras ou pour Paris l’antériorité de cette production. Ces querelles s’appuient sur deux textes des années 1303 et 1313 parlant de pièces de haute-lisse. Ce terme fait référence à la forme du métier utilisé qui porte alors la pièce verticalement. On utilise plus tard, plus fréquemment, la basse-lisse (métier horizontal), excepté aux Gobelins. Quoiqu’il en soit, cet art nouveau s’est développé concurremment dans les deux villes, de façon limitée entre 1300 et 1350 avant de prendre tout son essor -particulièrement à Arras- dans la deuxième moitié du XIVe siècle, au point qu’en italien ou en anglais, une tapisserie se dise arrazzo ou arras.
A Arras, l’ancienneté de cette production, qui cesse au début du XVIe siècle, sa fragilité, sa richesse – les tapisseries y étaient souvent tissées d’or et d’argent -ont occasionné de très nombreuses pertes et les tapisseries d’Arras sont extrêmement rares. En outre, à part l’Histoire de saint Piat et saint Eleuthère, conservée à la cathédrale de Tournai qui est d’origine sûre, beaucoup de pièces sont difficilement attribuables avec certitude. En effet, dès la seconde moitié du XVe siècle, Tournai se met à tisser. Les échanges de modèles et de lissiers entre les deux villes sont alors fréquents et occasionnent une grande confusion.

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Georg Baselitz, peintre, sculpteur, graveur et enseignant.

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Georg Baselitz, né Hans-Georg Kern le 23 janvier 1938 à Deutschbaselitz (aujourd’hui un quartier de Kamenz en Saxe), est un artiste peintre, un sculpteur, un graveur et un enseignant allemand.

Né en Saxe pendant la période nazie, il passe son adolescence dans la zone occupée par l’Union soviétique, puis il vient vivre et étudier en Allemagne de l’Ouest. Sa carrière prend son élan au milieu des années 1960, quand il devient une des figures de l’esprit de Berlin-Ouest, et du néo-expressionnisme allemand.

Sa peinture figurative est caractérisée par la présentation des tableaux “haut-en-bas”, dessinée et peinte à grands coups de brosse, avec des couleurs franches. Sa sculpture le plus souvent sur bois est pratiquée à la tronçonneuse.

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