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L’agapanthe africaine.

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Agapanthus africanus est une plante de la famille des Amaryllidacées (Amaryllidaceae), l’une des seules à représenter le genre Agapanthus. Cette plante vivace est originaire d’Afrique du Sud. Elle est reconnaissable par ses ombelles de couleur bleue, visibles durant tout l’été. C’est une plante herbacée, vivace, rhizomateuse à racines charnues.


Agapanthus africanus est une plante vivace herbacée et tubéreuse qui peut atteindre 1 mètre de haut. Son feuillage est persistant. Basilaire, il forme de longues feuilles vertes en forme de ruban de 20 à 35 cm de long et 1,5 cm de large. Ces feuilles peuvent avoir jusqu’à 2 cm d’épaisseur. Elles se présentent en plusieurs touffes serrées. Ce feuillage est vert foncé. Ses racines sont épaisses et tubéreuses. Elles sont également nombreuses.

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La quinine.

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La quinine est un alcaloïde naturel antipyrétique, analgésique et surtout, antipaludique. Extraite du quinquina, un arbuste originaire d’Amérique du Sud, elle était utilisée pour la prévention du paludisme (ou « malaria ») avant d’être supplantée par ses dérivés : quinacrine, chloroquine, et primaquine.


Les quinquinas sont des arbres de la Cordillère des Andes poussant en haute altitude. Ils font partie du genre Cinchona parmi lequel seuls le quinquina rouge et le quinquina jaune ont des propriétés antipaludiques ; le quinquina gris paradoxalement appelé Cinchona officinalis, voire tout simplement quinquina est dénué de ces propriétés. L’écorce de quinquina était connue, et ce dès le xviie siècle, pour guérir la fièvre tierce. Conseillé par des indigènes le frère jésuite Agostino Salombrini introduit la plante dans son jardin médicinal du collège Saint-Paul de Lima, dont il était l’infirmier. De là l’écorce est introduite en Europe au début du XVIIe siècle, ses vertus furent mentionnées pour la première fois en 1639. Son usage fut rapporté à Rome pour soulager les fièvres intermittentes qui faisaient rage tous les étés dans cette ville, et la popularisèrent ensuite en Europe. Les religieux en avaient découvert ses propriétés antipyrétiques en observant les indiens des plateaux andins absorber une poudre confectionnée avec de l’écorce de cet arbuste, et que l’on surnomma par la suite « poudre des jésuites » On la connaît également sous le nom d’Herbe des Jésuites ou encore cortex peruvianus (écorce du Pérou). Le succès est dans un premier temps mitigé.

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Le croton.

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Codiaeum variegatum, connu aussi sous le nom commun de croton, est une espèce d’arbustes de la famille des Euphorbiaceae. Ses feuilles sont luisantes et coriaces. Elles sont très variables : elles peuvent être elliptiques ou rubanées, et leur coloration peut être verte avec des nervures  contrastantes rouges ou jaunes, ce qui en fait une importante plante ornementale en climat tropical ou sub-tropical.

Le genre Codiaeum comprend 16 autres espèces.


Son latex coloré peut provoquer des eczémas allergiques chez les professionnels de l’horticulture. La mastication des tiges ou des racines provoquerait des brulures dans la bouche. On a, vis-à-vis de cette plante, un réflexe de précaution. En effet, même si la littérature ne signale pas de problèmes d’intoxication ou d’irritation graves, on considère qu’elle est potentiellement toxique.

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