36, quai des orfèvres, Paris.

Le 36, quai des Orfèvres est le bâtiment où se trouvait le siège, l’état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. Attenant au Palais de justice de la capitale, il est situé au numéro 36 du quai des Orfèvres, sur l’île de la Cité, face à la rive gauche, dans le 1er arrondissement.

Tout au long de son histoire, ce lieu est associé aux grandes enquêtes criminelles, comme la poursuite de Jacques Mesrine par le commissaire Robert Broussard, celle de Guy Georges, et le suicide de Richard Durn.


Le bâtiment a été construit entre 1875 et 1880, sur les plans des architectes Émile Jacques Gilbert et son gendre Arthur-Stanislas Diet, à l’emplacement de l’ancien hôtel du premier président de la cour d’appel de Paris, qui fut détruit par l’incendie volontaire survenu lors de la Commune le 24 mai 1871, et qui détruisit également une bonne part du Palais de justice mitoyen. La préfecture de police de Paris a donc dû quitter son ancien emplacement, et fut installée dans de nouveaux locaux, par Jules Ferry, dans une partie des bâtiments du palais de Justice qui venait d’être reconstruit au 36, quai des Orfèvres.

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Pierre-Georges Latécoère, entrepreneur.

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Pierre-Georges Latécoère, né le 25 août 1883 à Bagnères-de-Bigorre et mort le 10 août 1943 à Paris, est un entrepreneur français, emblématique des débuts de l’aviation commerciale française de l’entre-deux-guerres et en particulier de la poste aérienne.


Pierre Charles Georges Latécoère est né en 1883 à Bagnères-de-Bigorre du mariage de Jeanne Marie Marguerite Izabelle Pujol et de Gabriel Latécoère. En 1864, son père fonde une scierie dans cette petite ville de moins de 10 000 habitants : les ateliers de menuiserie et de mécanique générale G. Latécoère. L’entreprise prospère et à la fin du XIXe siècle, elle emploie 150 ouvriers et rapporte, avec d’autres placements fructueux, plus de 50 000 francs-or par an. Cette entreprise vend sur catalogue des parquets, des boiseries, des charpentes et des décors de toutes sortes pour des écoles, des gares, des casernes. Le 11 juillet 1931, il épouse Lucienne Granel. De ce mariage nait un fils unique : Pierre-Jean qui naît au château de Ramonville près de Toulouse, le 9 juin 1932. Titulaire de deux licences : mathématique et chimie, il rejoint la Société Latécoère en 1961 et suit l’expérience de l’ingénieur Marcel Moine, employé de l’entreprise de 1918 à 1975. Il dirige la société pendant plus de trente ans jusqu’en 1989 (la société étant alors achetée par ses salariés) et meurt accidentellement en Suisse le 30 octobre 2002, happé par un train.

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Gaston Doumergue, homme d’état.

Gaston Doumergue, né le 1er août 1863 à Aigues-Vives (Gard) et mort le 18 juin 1937 dans la même ville, est un homme d’État français. Il est président de la République française du 13 juin 1924 au 13 juin 1931.

Chargé d’importants portefeuilles ministériels, il est, une première fois, nommé président du Conseil en 1913, mais est contraint de laisser le pouvoir quelques mois après sa nomination. Élu président du Sénat en 1923, il est l’année suivante élu président de la République pour un mandat de sept ans ; il succède à Alexandre Millerand, démissionnaire. À l’issue de son mandat, refusant de concourir à sa succession, Doumergue se retire, mais présidera un gouvernement d’union nationale lors de la crise créée par les émeutes du 6 février 1934.

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