L’abbaye Saint-Pierre de Solesmes (Sarthe).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sites et Monuments
  • Dernière modification de la publication :28 avril 2020
  • Temps de lecture :10 min de lecture

L’abbaye Saint-Pierre de Solesmes est une abbaye bénédictine située à Solesmes dans la Sarthe, dont les origines remontent à 1010. Elle fait partie de la congrégation de Solesmes, ou congrégation de France, au sein de la confédération bénédictine.

Simple prieuré dépendant de l’abbaye de la Couture au Mans jusqu’à la Révolution, l’abbaye de Solesmes doit sa renommée internationale à Dom Prosper Guéranger, restaurateur en 1833 de l’ordre des Bénédictins en France, ainsi qu’à la liturgie et au chant grégorien dont elle est un des hauts lieux.

Un prieuré a été fondé au début du XIe siècle par le seigneur Geoffroy de Sablé, ayant fait don de domaines à l’est du château de Sablé autour de l’église de Solesmes, aux moines de l’abbaye Saint-Pierre de la Couture, au Mans. La dédicace de l’église a lieu un 12 octobre et la charte de fondation daterait de 1010. Les moines, aidés de rustici ruricoli (paysans cultivateurs) défrichent les environs, cultivent le seigle, la vigne et la fève et élèvent chevaux et bovins. Un bourg apparaît autour de l’abbaye à la fin du XIe siècle, et l’on construit une nouvelle église paroissiale, Sainte-Marie et quelques décennies plus tard la chapelle Saint-Aquilin (aujourd’hui au cimetière communal).

(suite…)

Continuer la lectureL’abbaye Saint-Pierre de Solesmes (Sarthe).

Le château de Rambouillet (Yvelines).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Sites et MonumentsHistoire
  • Dernière modification de la publication :28 avril 2020
  • Temps de lecture :12 min de lecture

Le château de Rambouillet, ancienne résidence royale, impériale et présidentielle, est situé à Rambouillet, chef-lieu d’arrondissement du sud des Yvelines en France dans un parc de 980 hectares au sein de la forêt de Rambouillet.

Le château de Rambouillet est un lieu de calme pour les princes et les souverains. Eloigné de la cour du roi de France (Paris ou Versailles), les princes et chef de l’Etat se servent du domaine et du château comme un haut lieu de diplomatie : ils y convient leurs invités lors des chasses présidentielles ou lors d’événements internationaux de premier rang comme le premier sommet du G6 de 1975.

(suite…)

Continuer la lectureLe château de Rambouillet (Yvelines).

Hans Hartung, peintre.

Hans Hartung, peintre français d’origine allemande, naît le 21 septembre 1904 à Leipzig. Il décède le 7 décembre 1989 à Antibes.

Très attiré par la nature et la religion, Hartung s’enthousiasme pour Rembrandt, Goya, Franz Hals, le Greco, puis, en 1921 et 1922, pour Corinth, Slevogt et les expressionnistes allemands, en particulier pour Oskar Kokoschka et Emil Nolde. En copiant certaines oeuvres comme le “Tres de Mayo” de Goya, l’artiste supprime progressivement l’image pour ne plus laisser apparaître qu’un jeu de taches et de tensions. En 1922, il peint toute une série d’aquarelles qui, en 1966, feront l’objet d’un album de reproductions préfacé par Will Grohmann. Celles-ci sont suivies en 1923-1924 d’une série de fusains et de sanguines.

Un besoin impérieux de connaissance amène Hartung à suivre les cours des Académies des Beaux-Arts de Dresde de 1925 à 1926 et de Munich en 1928, délaissant ainsi l’enseignement du Bauhaus, trop rigide à ses yeux pour lui permettre de développer sa création en toute liberté.

Hans Hartung réside à Paris de 1926 à 1931 et découvre le cubisme et le fauvisme. De nombreux voyages lui permettent de découvrir la peinture européenne dont il apprécie particulièrement l’impressionnisme, le fauvisme et le cubisme. Copier les oeuvres qui l’intéressent, notamment de Paul Cézanne et du cubisme, lui semble le moyen idéal pour en assimiler les richesses plastiques, ce qui le conduit à étudier de manière approfondie les rapports entre l’esthétique et les mathématiques (proportions, rythmes, couleurs).

(suite…)

Continuer la lectureHans Hartung, peintre.