Ville d’Albenga (Italie).

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Albenga (Arbenga, en langue ligurienne) et (Albengue en Français) est une commune italienne d’environ 25 000 habitants, située dans la province de Savone, en Ligurie, dans le nord-ouest de l’Italie.


La commune d’Albenga se trouve sur le littoral de la Riviera ligure du Ponant dans l’homonyme plaine, proche de l’embouchure du fleuve Centa.

Elle comprend aussi la réserve naturelle de l’île Gallinara (ou Gallinaria) où semble avoir vécu saint Martin de Tours auquel est dédié un monastère dans l’île, qui après 1064 devient possession de l’abbaye de Abbadia Alpina dans le Piémont. La loi régionale du 4 juillet 2008 modifie la réorganisation  territoriale de la commune, et depuis le 1er janvier 2009, le territoire communal ne fait plus partie de la Comunità Montana Ingauna.

Anciennement Albium Ingaunum puis Albingaunum, Albenga est dans l’Antiquité l’ancienne capitale des Ligures Ingauni, vaincus par Appius Claudius Pulcher en -185, puis par Paul Émile en -181/-180.

Durant la deuxième guerre punique, elle s’allie avec les carthaginois contre Rome, puis devient la base navale du frère d’Hannibal Barca, Magon, d’où en -205, il appareille vers Gênes, la pillant. Conquise par Rome en -181, elle obtient, ainsi que ses territoires intérieurs, le droit latin en -89 et la citoyenneté romaine en -45. Jules César lui confère le statut de municipe.

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Elio Vittorini, romancier, journaliste et traducteur.

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Elio Vincenzo Vittorini, né le 23 juillet 1908 à Syracuse, en Sicile, et mort le 12 février 1966 à Milan, est un romancier, journaliste, traducteur et essayiste italien.

Il est notamment célèbre pour son roman Conversation en Sicile ainsi que pour ses nombreux autres ouvrages, nouvelles, traductions et essais. Écrivain engagé, Vittorini fut successivement anarchiste, « fasciste de gauche », communiste, socialiste puis radical. Dans les années 1940, il entre dans la résistance en devenant un antifasciste notoire. Plusieurs de ses  œuvres ont été adaptées au cinéma et il a eu une influence majeure sur de nombreux intellectuels de son temps comme son beau-frère, Salvatore Quasimodo, ou l’écrivain américain Ernest Hemingway.


Elio Vincenzo Vittorini naît en juillet 1908 à Syracuse, ville sur la côte est de l’île de Sicile, d’un père originaire de Bologne, dans le nord de l’Italie, et d’une mère sicilienne.

Le grand-père bolonais d’Elio, le colonel Vincenzo Vittorini, fut en effet  envoyé en Sicile par le gouvernement des Bourbons et s’y installa après avoir épousé Vincenza Midolo (†1920), la fille d’un armateur syracusain. Ensemble ils donnent naissance à Sebastiano Vittorini (né en 1883), qui exercera la profession de cheminot. Ce dernier épouse Lucia Sgandurra (1879-1957), mère d’Elio et elle-même fille du barbier Salvatore Sgandurra et d’Angela Orefice. Elio Vittorini est ainsi le neveu du sculpteur Pasquale Sgandurra, enseignant à l’Académie des beaux-arts de Florence, ainsi que du botaniste et avocat Antonino Sgandurra.

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Gaetano Perusini, médecin.

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Gaetano Perusini (24 février 1879 – 8 décembre 1915) était un médecin italien. Il fut l’élève et collègue d’ Alois Alzheimer et contribua à la définition de la maladie d’Alzheimer.


Gaetano Perusini est né à Udine le 24 février 1879 dans une famille de médecins prospère. Le père de Perusini, Andrea, était le médecin-chef de l’hôpital civil d’Udine et sa mère, Paolina Cumano, était la fille de deux éminents chirurgiens de Trieste . Perusini a perdu son père alors qu’il n’avait que sept ans. Cette absence de force paternelle dans la famille a permis à sa croissance et à son éducation d’être principalement influencées par sa mère, une forte personnalité maternelle, qui a guidé ses études et encouragé son intérêt pour la médecine.

Perusini a commencé ses études de médecine à l’ Université de Pise , puis a terminé sa formation à l’Université de Rome. À Rome, il visitait souvent la clinique psychiatrique locale, l’hôpital psychiatrique de Lungara.

Après avoir obtenu son diplôme, Perusini décide de se spécialiser en psychiatrie , passant du temps à la clinique psychiatrique d’Augusto Giannelli et au laboratoire de neuropathologie de Giovanni Mingazzini . Grâce à son passage au laboratoire du professeur Giovanni Mingazzini, Perusini a acquis une profonde passion pour les maladies mentales et un intérêt pour l’anatomie pathologique, ce qui l’a conduit à découvrir avec enthousiasme les bases organiques des maladies mentales. Perusini a obtenu un diplôme en médecine à l’âge de 22 ans, défendant une thèse sur l’anthropologie criminelle rédigée sous la direction du prof. Giannielli.

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