L’Abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse (Italie).

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L’abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse (Sacra ‘d San Michel ëd la Ciusa en piémontais et Abbazia di San Michele della Chiusa ou Sacra di San Michele en italien) est une abbaye catholique située à 30 km à l’ouest de Turin, sur le mont Pirchiriano (962 m), à l’entrée du val de Suse, sur les communes de Sant’Ambrogio di Torino et de Chiusa di San Michele. Elle se trouve sur l’un des itinéraires de la via Francigena, chemin de pèlerinage historique qui mène à Rome.

Son indépendance territoriale, protégée par les papes successifs, de 987 à 1379, lui a permis d’avoir un très grand rayonnement culturel, très proche de la dynamique de la réforme bénédictine clunisienne. Elle entretint donc tout ce temps des relations subtiles avec ce territoire.


Dès l’époque romaine, il y a une garnison militaire sur ce belvédère pour  surveiller la route reliant la plaine du Pô à la Gaule par le Val de Suse et le col de Montgenèvre, point de départ de la Via Domitia vers la vallée de la Durance. Une voie moins fréquentée permettait d’accéder à la vallée de la Maurienne par le col du Fréjus.

Vers 980, l’ermite Jean Vincent (Giovanni Vincenzo), disciple de Romuald de Ravenne, s’est installé au col de la Cella, sur le Monte Caprasio, en face du mont Pirchiriano. Une nuit, l’archange saint Michel lui apparaît et lui ordonne de reconstruire l’oratoire sur le mont Pirchiriano où il s’est installé et a été consacré par l’évêque de Turin, Amizon (989-998), fils d’Ardouin le Gable.

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Luigi Ganna, coureur cycliste.

Luigi Ganna (né le 1er décembre 1883 à Induno Olona, dans la province de Varèse, en Lombardie et mort le 2 octobre 1957 à Varèse) est un coureur cycliste italien, des années 1900-1910, qui fut le vainqueur du premier Tour d’Italie en 1909.


Il termine quatrième du premier Milan-San Remo en 1907 à plus de 30 minutes du vainqueur. L’année suivante, Milan-San Remo est affecté par un temps particulièrement difficile, avec des vents soufflant en rafales et une pluie verglaçante, du début à la fin de l’épreuve. L’état dramatique des routes contribue à la dureté de la course, ce qui provoque plusieurs  crevaisons et des pannes mécaniques. Un petit groupe de coureurs, contenant tous les favoris, s’échappe sur le Passo del Turchino. À Masone cinq d’entre eux mènent la course : le Belge Cyrille Van Hauwaert, les Italiens Rossignoli et Galetti, ainsi que les coureurs français Pottier et Lignon. Dans la commune de Finale Ligure, Van Hauwaert accélère et lâche Lignon, son dernier compagnon d’échappée pour tenter de résister en solitaire jusqu’à l’arrivée. Derrière, Luigi Ganna, André Trousselier et Augustin Ringeval se mettent à sa poursuite. Ganna se rapproche dangereusement, mais Van Hauwaert maintient son avance jusqu’à l’arrivée à San Remo. Il se contente de la deuxième place.

En 1909, sur Milan-San Remo, il s’échappe sur le Passo del Turchino, avant la mi-course. Il est ensuite rejoint et lâché par Émile Georget et Giovanni Cuniolo. À Savone, Georget prend une mauvaise route – il raconte qu’un fonctionnaire lui a signalé la mauvaise direction – et est dépassé par Ganna qui se dirige en solitaire jusqu’à San Remo. À l’arrivée, Ganna, est accueilli par une foule enthousiaste et devient le premier vainqueur italien de Milan-San Remo. Georget termine deuxième à 3 minutes, Cuniolo troisième à 18 minutes. Pour la première fois, la vitesse moyenne dépasse les 30 km/h.

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Le Dolmen de Chianca (Italie).

Le dolmen della Chianca est un imposant  monument mégalithique préhistorique, datant de l ‘ âge du bronze.

Le nom Chianca dérive du terme dialectal biscegliese chienghe , c’est-à-dire dalle de pierre ou de lave. Dans certains textes, et dans certains guides, le dolmen de Chianca est désigné par le nom de dolmen de Bisceglie ; ce nom identifie également l’aire de service sur l’ autoroute A14 en direction de Bari où autrefois on pouvait la visiter après une courte promenade, alors qu’actuellement on peut y accéder par la SP 85.

Il convient de noter que dans la région de Bisceglie, il existe deux autres monuments mégalithiques du même type : le dolmen d’Albarosa et le dolmen de la ferme Frisari.


Le bâtiment a été découvert par les archéologues Francesco Samarelli et Angelo Mosso le 6 août 1909 , dans la localité de “la Chianca” sur le territoire de Bisceglie , dans une zone à quelques kilomètres de Pulo di Molfetta , très proche d’une vallée longue et profonde appelée “lame de Santa Croce”, pleine de grottes qui ont été le lieu de fréquentation humaine en plusieurs phases. Les premières fouilles ont été menées par les découvreurs au moment de la découverte et ont été poursuivies par l’archéologue Michele Gervasio dans les derniers mois de 1910. Lorsque le dolmen a été découvert, les agriculteurs locaux avaient déjà tout enlevé avant les fouilles, même si quelques traces des tas de pierres et de terre qui recouvraient la construction étaient évidentes aux yeux des archéologues.

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