Nicolò Carosio, journaliste commentateur sportif.

Nicolò Carosio (15 mars 1907 – 27 septembre 1984) était un journaliste et commentateur sportif italien.

Né à Palerme, fils d’un inspecteur des douanes et d’un pianiste maltais, Carosio est diplômé en droit, puis il décide de participer à un concours organisé par la radio EIAR, qu’il remporte. Il a fait ses débuts en tant que commentateur sportif à la radio en 1933, tandis qu’en 1954, il a fait ses débuts à la télévision. Il a commenté plus de trois mille matchs sportifs et il a été le commentateur officiel des matchs impliquant l’ équipe nationale de football d’Italie pendant plus de trente ans, prenant sa retraite en 1971.

Après sa retraite, il a écrit une chronique dans la bande dessinée  hebdomadaire Topolino (“Vi parla Nicolò Carosio”) et est apparu comme lui-même dans le film comique de 1974 L’arbitro. En 2007, à l’occasion du centenaire de sa naissance, Poste italiane a publié un timbre dédié à sa mémoire.

En 1949, en raison de la cérémonie concomitante de la confirmation de son fils, il dut renoncer au voyage à Lisbonne avec le Grande Torino, une circonstance qui lui sauva la vie en raison de l’écrasement de l’avion de l’équipe contre la Basilica di Superga lors du retour. voyage ( catastrophe aérienne de Superga).

Source : Wikipédia.

Ferrante Gonzaga, noble.

Ferrante ou Ferdinando Gonzaga, premier marquis de Castiglione (28 juillet 1544 – 13 février 1586) était un noble et condottiero italien.


Né à Castel Goffredo, il était le deuxième fils d’ Aloisio Gonzaga et de Caterina Anguissola. À la mort de son père, il hérita du fief de Castiglione et le 20 mars 1559 en fut investi par Ferdinand Ier par l’ intermédiaire du nonce Alessandro Pomello, dans un document impérial qui investit également Orazio de Solferino et Alfonso de Castel Goffredo. Dans la même année Ferrante est allé en Espagne, où il a passé plusieurs années de sa vie, pour accomplir son éducation. En 1561, il revient à Castiglione. En 1565, il était à Vienne pour plaider auprès de l’empereur au sujet des possessions Gonzaga à Monferrato.

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Ettore Majorana, physicien.

Ettore Majorana (Catane, Sicile, 5 août 1906 – présumé mort après 1959) est un physicien italien. Il est surtout connu pour ses travaux en physique des particules, avec des applications particulières de la théorie des neutrinos. Sa disparition soudaine et mystérieuse, au printemps de 1938, a suscité de nombreuses spéculations sur un possible suicide en mer Tyrrhénienne, ou sur une disparition volontaire.


En 1926, le professeur Corbino, désireux de promouvoir à Rome une physique moderne, fait nommer Enrico Fermi à la chaire de physique théorique de l’université la Sapienza, via Panisperna ; Edoardo Amaldi et Emilio Segrè rejoignent le groupe dès l’automne 1927. Segrè réussit à convaincre Majorana que la physique correspond à ses aspirations et à ses capacités, et à lui faire rejoindre lui aussi l’institut de physique théorique que vient de créer Fermi. Ce transfert se fait en janvier 1928, après une réunion avec Fermi.

La réunion donne lieu à une anecdote significative : Majorana s’enquiert de la recherche actuelle à l’Institut. Fermi travaille alors au modèle statistique de l’atome : il fait l’hypothèse que le potentiel électrostatique auquel est soumis un électron est approximativement égal au potentiel moyen créé par le noyau et les autres électrons, ce qui permet de déterminer une valeur approchée du niveau d’énergie de l’électron. Fermi expose à Majorana les lignes générales de ce « potentiel universel de Fermi » – qui prendra plus tard le nom de modèle de Thomas-Fermi –, puis lui montre un tableau où il a réuni quelques-unes des valeurs numériques de ce potentiel moyen, qu’il avait calculées en une semaine à l’aide d’une machine à calculer mécanique. Majorana écoute avec intérêt, et après avoir demandé quelques précisions, s’en va. Le lendemain, en fin de matinée, Majorana revient à l’institut, entre dans le bureau de Fermi et sans préambule demande à revoir le tableau qu’il a vu la veille. Tirant alors de sa poche un papier sur lequel en une nuit il a fait un tableau similaire, mais complet, il conclut que les résultats de Fermi sont justes. Puis il sort du bureau.

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