Ville de Brescia (Italie).

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Brescia ou Brèche en français, est une ville italienne d’environ 195 000 habitants, située dans la province de Brescia, dont elle est le chef-lieu, en Lombardie, région de la plaine du Pô, au pied des Alpes, du mont Madeleine (874 mètres) dans le nord-ouest de l’Italie. La ville est traversée par la rivière Mella, un affluent de l’Oglio.

La surface urbaine, qui englobe aussi des communes limitrophes, a une population entre 350 000 et 500 000 habitants, selon les critères de délimitation.

La zone archéologique monumentale du forum romain et le monastère Santa Giulia font partie d’un groupe de sept sites connus comme « Les Lombards en Italie. Lieux de pouvoir (568-774 après J.-C.) », déclarés sites du patrimoine mondial par l’UNESCO en 2011.


Les premières traces de peuplement datent de l’âge du bronze.

Brescia a été la capitale des Cénomans, un peuple celte originaire de la région du Mans venu s’installer en Italie septentrionale au Ve siècle av. J.-C. On y parle le brescian. Les Cénomans furent combattus en 187 av. J.-C. par les Romains mais ce n’est qu’en 49 av. J.-C., sous Jules César, que la ville obtint le statut de civitas et que ses habitants se virent attribuer la citoyenneté romaine. Sous l’empereur Auguste fut construit en l’an 26 av. J.-C. le premier aqueduc qui sera terminé sous le règne de l’empereur Tibère. Les anciens temples républicains sont remplacés en 73 sous le règne de Vespasien par un capitole dédié aux trois divinités de la triade capitoline. Il s’ensuivit une période de paix et de prospérité économique notamment grâce à l’agriculture, au commerce, aux carrières de marbre, et aux  exploitations minières, qui firent de la ville l’un des pôles centraux du nord de la péninsule. En 452, Attila saccagea la ville.

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Goffredo Mameli, poète et patriote.

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Goffredo Mameli (né à Gênes le 5 septembre 1827 et mort à Rome le 6 juillet 1849) est un poète et un patriote italien du XIXe siècle, qui est une figure notable du Risorgimento. Le père de Goffredo Mameli, amiral sarde, commande la flotte du royaume de la Sardaigne. Goffredo Mameli est l'auteur, à l'âge de 20 ans seulement, des paroles de l'hymne national italien, le Chant des Italiens (1847), connu en Italie sous le nom d’Hymne de Mameli et, en France, par son premier vers, Fratelli  d'Italia. Il participe en 1849 à la défense de la deuxième République romaine, sous les ordres de Giuseppe Garibaldi. Il est blessé lors d'une attaque à la Villa Corsini défendue par les soldats français envoyés par Louis-Napoléon Bonaparte pour restaurer le Pape Pie IX sur son trône. La blessure ne semblait pas grave, mais elle s'infecte et provoque sa mort après un mois d'agonie. Source : Wikipédia.

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Eleonora de Fonseca Pimentel, poétesse, journaliste et révolutionnaire.

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Eleonora Anna Naria Felice de Fonseca Pimentel, née Leonor da Fonseca Pimentel Chaves, surnommée la « Portugaise de Naples », née le 13 janvier 1752 à Rome et exécutée le 20 août 1799 à Naples, est une poétesse, journaliste et révolutionnaire italienne.

Ses idées libérales ont eu une grande influence sur la révolution de 1799 à Naples.


Appartenant à la noblesse portugaise, Eleonora de Fonseca Pimentel était une enfant précoce qui, sous la tutelle d’un oncle savant, lisait le latin et le grec et composait de la poésie. Ayant suivi, dans son enfance, à la suite des difficultés politiques entre les États pontificaux et le royaume du Portugal, sa famille partit s’installer à Naples, où sa jeunesse, son intelligence, sa richesse et son excellente éducation vinrent à point nommé pour jouer un rôle dans le mouvement des Lumières dans une ville qui, bien exposée aux idées des Lumières européennes sous le règne du monarque éclairé Charles III, possédait, dans les années 1770 et 1780, les prémices d’une intelligentsia et une classe moyenne éduquée, en faisant l’une des sociétés les plus ouvertes d’Italie.

Dans les années 1770, Eleonora devint un membre important des milieux littéraires et les salons napolitains. Elle avait composé, en 1768, un poème à succès sur le mariage du roi Ferdinand Ier et de la reine Marie-Caroline. En 1777, elle rédige également un sonnet en napolitain approuvant l’abolition par le roi Ferdinand du tribut annuel payé au souverain pontife, mais la plupart de sa production littéraire se compose des volumineuses relations épistolaires avec d’autres hommes de lettres, parmi la plus importante une longue correspondance avec Métastase, poète de cour d’Italie à Vienne et un des plus grands librettistes de son siècle.

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