Venera 4, sonde spatiale soviétique.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :29 avril 2023
  • Temps de lecture :5 min de lecture

Venera 4 (en russe : Венера-4, « Vénus-4 ») est une sonde spatiale soviétique du Programme Venera. Elle effectue pour la première fois une descente en parachute dans l’atmosphère de Vénus, et des mesures qui montrent une planète aride et brulante.


À compter de 1961 l’Union soviétique lance sans succès une dizaine de sondes spatiales ayant pour objectif d’etudier la planète Vénus (Programme Venera). Ces missions s’inscrivent dans un contexte de course à l’espace pacifique qui oppose Soviétiques et Américains. Mais ces missions échouent soit du fait de la défaillance du lanceur soit à la suite de la perte de la liaison radio avec la sonde spatiale durant le transit de quatre mois entre la Terre et Vénus. Toutes ces sondes spatiales ont été conçues par le bureau d’études de Serguei Korolev qui mène de multiples projets en parallèle. Compte tenu de ces piètres résultats, Korolev décide de confier le développement des sondes spatiales suivantes au bureau d’études de Gueorgui Babakine qui s’est  illustré en concevant à partir de 1965 les astromobiles Lunakhod. Venera 4 est la première sonde spatiale résultant de cette décision.

Venera 4 se compose de deux parties : un module principal destiné au survol de Vénus, une capsule destinée à la rentrée dans l’atmosphère. Les caractéristiques sont les suivantes :

  • Masse 1 106 kg dont 383 kg pour la capsule largable
  • Module principal : panneaux solaires, moteur vernier, micro-fusée du système d’orientation, détecteurs du Soleil et de la Terre, antenne parabolique directives, antennes non directives ; magnétomètre et compteur de particules cosmiques
  • Sonde larguée : deux émetteurs radio en bande décimétrique, système télémétrique, radio-altimètre, système de contrôle thermique, batteries ; équipements scientifiques de mesure de la pression, de la température, de la densité et de la composition chimique de l’atmosphère

(suite…)

Continuer la lectureVenera 4, sonde spatiale soviétique.

Luna 9, sonde spatiale soviétique.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :29 avril 2023
  • Temps de lecture :9 min de lecture

Luna 9 (appelée aussi Lunik 9 ou Objet 01954) est une sonde spatiale soviétique du programme Luna, lancée en janvier 1966, qui a réussi le 3 février 1966 le premier atterrissage en douceur sur la Lune.


Luna 9 fait partie du programme Luna, qui comprend plus d’une  quarantaine de missions robotiques lancées entre 1959 et 1976 par l’Union soviétique pour étudier la Lune. Les objectifs du programme sont en partie dictés par des considérations politiques : la course à l’espace qui oppose Soviétiques et Américains vise à démontrer la supériorité du savoir-faire de chaque pays, et à travers celui-ci, du régime politique. La recherche des premières prend parfois le pas sur les objectifs scientifiques.

Les sondes du programme Luna effectuent ainsi le premier survol de la Lune (Luna 1 en janvier 1959), font s’écraser le premier objet artificiel sur le sol de notre satellite (Luna 2 en septembre 1959) et réalisent les premières  photos de la face cachée de la Lune (Luna 3 en octobre 1959). Le programme lunaire soviétique connaît par la suite entre 1960 et 1965 une série continue de 13 échecs, dont seulement cinq sont rendus officiels à l’époque.

(suite…)

Continuer la lectureLuna 9, sonde spatiale soviétique.

Ervin Szabó, intellectuel marxiste.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :29 avril 2023
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Ervin Szabó, né Sámuel Ármin Schlesinger le 23 août 1877 à Szlanica et mort le 30 septembre 1918 à Budapest, est un  intellectuel marxiste libertaire hongrois, chercheur en sciences sociales, bibliothécaire et directeur de bibliothèque, connu également pour son engagement anarcho-syndicaliste.


Il appartient par sa mère à la famille Pollacsek, une famille hongroise  d’origine juive.

Il est le cousin germain de l’économiste Karl Polanyi (1886-1964) et du chimiste et penseur libéral Michael Polanyi (1891-1976), nés Pollacsek.

De 1911 à 1918, il est le directeur de la Bibliothèque municipale de Budapest.

Il a donné son nom à la Bibliothèque métropolitaine Ervin Szabó à Budapest.

Ervin Szabó, est le principal théoricien du syndicalisme libertaire. Évoluant d’une position strictement sociale-démocrate, il s’oppose aux éléments réformistes dans les syndicats. Il fonde le Groupe de Propagande  Syndicaliste. L’appel à la création de syndicats indépendants de la social-démocratie trouve peu d’échos parmi les travailleurs. Le cœur du groupe, quelques travailleurs autodidactes, restent avec Szabo et sont l’un des noyaux des groupes révolutionnaires durant les dernières années de la Première Guerre mondiale. Leurs positions sans compromis sur l’action directe, l’antimilitarisme et l’anti-étatisme aboutissent finalement à ce que les nouvelles forces oppositionnelles se rassemblent autour d’eux en réprobation contre la guerre et le système qui a produit son déclenchement. Des jeunes gens comme Ilona Duczyńska, Ottó Korvin et Imre Sallai (ce dernier sera pendu par le régime pro-fasciste de Miklós Horthy en 1932), des artistes engagés comme Lajos Kassák et les « idéalistes éthiques » autour de Georges Lukács et Béla Balázs se rassemblent autour d’eux.

(suite…)

Continuer la lectureErvin Szabó, intellectuel marxiste.