William Wilberforce, homme politique et philanthrope.

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William Wilberforce (24 août 1759 – 29 juillet 1833) est un homme  politique et philanthrope britannique qui fut l’un des meneurs du mouvement abolitionniste. Né à Kingston-upon-Hull dans le Yorkshire, il commença sa carrière politique en 1780 et devint député du Yorkshire de 1784 à 1812. En 1785, sa conversion à l’anglicanisme évangélique modifia profondément ses habitudes de vie et il devint un réformateur convaincu jusqu’à sa mort. En 1787, il entra en contact avec Thomas Clarkson et plusieurs abolitionnistes comme Granville Sharp, Hannah More et Charles Middleton. Ils persuadèrent Wilberforce de soutenir leur cause et il devint rapidement l’un des abolitionnistes les plus influents de Grande-Bretagne. Il mena la campagne parlementaire contre le commerce des esclaves durant près de 26 ans jusqu’au passage du Slave Trade Act de 1807. Il fut proclamé citoyen français par l’Assemblée nationale législative le 26 août 1792.

Wilberforce était convaincu de l’importance de la religion, de la morale et de l’éducation. Il défendit des causes et des campagnes comme la Society for Suppression of Vice, le travail des missionnaires britanniques en Inde, la création d’une colonie pour les esclaves affranchis en Sierra Leone, la fondation de la Church Mission Society et la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux qu’il cofonde avec Richard Martin et le pasteur Arthur Broome en 1824.

Vers la fin de sa vie, Wilberforce fit campagne pour l’abolition de l’esclavage et il continua ce combat après avoir démissionné de son siège de député en 1826 à cause de problèmes de santé. Cette campagne déboucha sur le Slavery Abolition Act 1833 qui abolissait l’esclavage dans la plus grande partie de l’Empire britannique ; Wilberforce mourut trois jours après le vote de cette loi. Il fut inhumé dans l’abbaye de Westminster aux côtés de son ami William Pitt.

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Le réseau de télévision ITV.

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ITV est un important réseau de télévision privé au Royaume-Uni. Lancé en 1955 sous la direction de l’Independent Television Authority (ITA) pour faire concurrence à la BBC, il est aussi le plus ancien réseau commercial au Royaume-Uni. Depuis l’adoption de la loi de 1990 sur la radio-télévision (Broadcasting Act), sa dénomination légale est « Channel 3 », le numéro 3 servant essentiellement à la distinguer de BBC One, BBC Two et Channel 4. D’autre part, ITV est traditionnellement assignée au troisième canal, même si elle a été créée avant BBC Two.

ITV est un réseau de trois chaînes de télévision régionales ou  interrégionales (ITV, STV et UTV) disposant d’une ou de plusieurs licences. Ces dernières années, et en particulier depuis 2002, bon nombre des chaînes régionales ont fusionné entre elles, notamment pour constituer la chaîne interrégionale ITV1 (devenue ITV en 2013).

ITV est à distinguer de ITV plc, la société issue de la fusion de Granada plc et Carlton Communications en 2004 et qui détient les licences de Channel 3 pour l’Angleterre, le pays de Galles, le Sud de l’Écosse, les îles Anglo-Normandes et l’île de Man. De même, ITV est la marque utilisée par ITV plc pour ses services, STV et UTV préférant utiliser leur propre marque pour leurs domaines respectifs (le nord et le centre de l’Écosse pour STV, et l’Irlande du Nord pour UTV).


ITV n’est pas détenue par une seule entreprise, mais plutôt par une série d’entreprises régionales (franchises) qui fournissent un programme régional, tout en diffusant des programmes dans l’ensemble du réseau. Depuis 2011, l’ensemble du réseau ITV est détenu par trois entreprises.

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Jane Eyre, par Charlotte Brontë.

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Jane Eyre est un roman de Charlotte Brontë, publié le 16 octobre 1847 à Londres par Smith, Elder & Co., sous le pseudonyme de Currer Bell. Le récit, à la première personne, se présente comme l’autobiographie de l’héroïne.

Le roman paraît en France, pour la première fois en 1855, dans une  traduction tronquée, sous le titre Jane Eyre ou Mémoires d’une gouvernante. Il a été adapté à de nombreuses reprises au cinéma.


Jane Eyre est le premier roman publié de Charlotte Brontë, dont le livre  précédent, Le Professeur, avait été refusé par sept éditeurs. Charlotte Brontë amorce la rédaction de Jane Eyre en août 1846, et l’achève un an plus tard. Le livre est accepté par la maison d’édition Smith, Elder & Co. et publié en octobre 1847, sous le pseudonyme de Currer Bell. Le succès est immédiat au point de précipiter la parution déjà prévue des romans Les Hauts de Hurlevent et Agnès Grey des sœurs de Charlotte, Emily (alias Ellis Bell) et Anne (alias Acton Bell). En décembre 1847, Jane Eyre fait l’objet d’une seconde édition que Charlotte dédie au romancier William Makepeace Thackeray.

Jane Eyre, disant son fait à sa tante Mrs. Reed, avant que celle-ci ne l’envoie dans le dur pensionnat de Lowood (seconde édition de Jane Eyre, en 1847).
Jane, orpheline, est d’abord recueillie par sa tante, Mrs. Reed, tenue par une promesse faite à son mari avant sa mort. Jane Eyre est toutefois élevée en inférieure à ses cousins qui n’hésitent pas à la maltraiter, surtout son cousin John. À la suite d’une forte rébellion contre sa tante, précédée par une punition disproportionnée qui la fait tomber en syncope, Jane Eyre, dix ans, est envoyée en internat à Lowood le quinze janvier. Elle s’y fait une amie sincère, Helen Burns, qui meurt de la tuberculose due aux très  mauvaises conditions de l’internat. Ce passage est fortement inspiré de l’expérience de l’auteure : les deux sœurs aînées de Charlotte Brontë, Maria et Elizabeth, sont en effet mortes en bas âge en raison des mauvaises conditions de vie prévalant dans leur école de Cowan Bridge.

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