Arthur Meulemans, compositeur et chef d’orchestre.

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Arthur Meulemans est un compositeur, chef d’orchestre et pédagogue belge d’origine flamande, né à Aarschot (Brabant, Belgique) le 19 mai 1884,  décédé à Bruxelles (Belgique) le 29 juin 1966.


Il étudie la musique à partir de 1890 à l’Institut Lemmens de Malines — notamment auprès d’Edgar Tinel — et y obtient son diplôme en 1906, année où il devient professeur d’harmonie au même lieu. En 1914, il quitte ce poste et enseigne jusqu’en 1930 au Koninklijk Atheneum de Tongres, où il est alors installé. Puis, de 1930 à 1935, il dirige l’Orchestre symphonique de la radio belge2 à Bruxelles, où il s’établit définitivement (il sera aussi chef d’orchestre au sein de plusieurs sociétés musicales amateurs). Par ailleurs, il fonde en 1916 l’École limbourgeoise d’orgue et de musique vocale  (Limburgse Orgel – en Zangschool) de Hasselt — qu’il dirige également —. En 1942, il se retire de toutes ses fonctions pour se consacrer uniquement à la composition. En 1956, il sera toutefois nommé président, à titre honorifique, de l’Académie royale flamande (Koninklijke Vlaamse Academie).

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Jan Cox, peintre.

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Jan Cox, né à La Haye le 27 août 1919 et mort à Anvers le 7 octobre 1980, est un peintre belge.


Dès son plus jeune âge, Jan Cox est intéressé par le milieu artistique car ses parents — son père est un Belge flamand et sa mère une Néerlandaise — tiennent dans sa ville natale la galerie Noordeinde.

Après des études secondaires au Barlaeus Gymnasium d’Amsterdam, lui et sa famille quittent les Pays-Bas en 1936 pour s’installer à Anvers. Dans cette ville, il s’inscrit aux cours de l’Institut supérieur des beaux-arts où il est l’élève d’Isidore Opsomer. En 1937, il étudie l’art et l’archéologie à l’Université de Gand et obtient, en 1941, une licence d’histoire de l’art. Il expose pour la 1re fois à Anvers en 1942, à la salle Lamorinière, mais ses œuvres, considérées comme art dégénéré, sont confisquées par les nazis.

Il s’installe à Bruxelles en 1945 et le 3 juillet de cette même année, il fonde avec, entre autres, le sculpteur Willy Anthoons, les peintres René Barbaix, Gaston Bertrand, Anne Bonnet, James Ensor, Jack Godderis, Émile Mahy, Marc Mendelson, Charles Pry, Mig Quinet, Rik Slabbinck, Louis Van Lint, le groupe artistique la Jeune Peinture belge.

En 1949, il se rend pour la 1re fois aux États-Unis et, l’année suivante, il commence une brève association avec le mouvement CoBrA ; ainsi, il collabore dans le no 6 de la revue éponyme où il publie une détrempe et encre de Chine, Ne fais pas le vilain, ça te va trop bien, ainsi que Petite histoire italienne, puis présente une dizaine de ses œuvres à l’exposition de ce mouvement au Palais des Beaux-Arts de Liège en 1951.

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Fernand Séverin, poète.

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Fernand Séverin est un poète belge d’expression française né à Grand-Manil le 4 février 1867 et décédé à Gand le 4 septembre 1931. Il fut membre de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique (Fauteuil 11 – 1920-1931).


Né dans la campagne brabançonne, il passe son enfance en Allemagne. À la mort de sa mère, il vient à Bruxelles et suit les cours de littérature de  l’Université libre de Bruxelles. Il publie ses premiers poèmes dans la Jeune Belgique, et rejette le symbolisme naissant. Il publie un premier recueil, Le Lys (1888), qu’il reniera à cause de l’influence du symbolisme. Il fut docteur en philologie classique à l’Université libre, professeur à Virton, à Louvain et à Bruxelles. Il est nommé en 1907 à la chaire de littérature française de l’Université de Gand. Il fut un grand ami de Charles Van Lerberghe, qui le voyait comme « le plus grand et le plus pur d’entre nous ».

Indifférent aux modes, il resta fidèle à la prosodie classique et régulière, à son lyrisme et à amour de la nature. La commune de Schaerbeek a donné son nom à une rue.

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