Petar Uvaliev, diplomate, producteur de cinéma et scénariste.

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Petar Hristov Uvaliev (pseudonyme Pierre Rouve ) est un diplomate bulgare, producteur de cinéma, scénariste et metteur en scène, directeur de théâtre, théoricien de l’art, sémioticien, professeur d’université, écrivain , traducteur, journaliste radio et critique. Il est l’un des intellectuels émigrés bulgares les plus influents de la seconde moitié du XXe siècle.


Il est né le 12 janvier 1915 à Sofia. Il vient de la famille Kalofer. Il porte le nom de son grand-père Petar Uvaliev, qui parlait cinq langues et travaillait comme avocat à Burgas et Plovdiv. Son père, Hristo Uvaliev, est né à Constantinople en 1876. Il s’installe ensuite en Suisse et en Allemagne, enseignant le français à l’Institut pédagogique supérieur de Sofia. Il est l’auteur de « French Language Training », Plovdiv, 1915. Sa mère, Gina Zdravkova, était diplômée d’ Ekaterina Karavelova. Elle se spécialise en français à Grenoble, travaille comme institutrice, et en 1937 est devenu le directeur de l’ école “Ivan Denkoglu” à Sofia . Sa sœur Dora Uvalieva (1921-1997) était une critique d’art qui s’est installée à Paris et a publié sous le nom de Dora Vallier .

Il étudie à l’école italienne « Alessandro Manzoni » à Sofia de 1922 à 1928 , puis au collège français « Saint Augustin » à Plovdiv (jusqu’en 1932). Il est diplômé en droit et en sciences gouvernementales à l’Université de Sofia “St. Kliment Ohridski” en 1936. La même année, il a commencé à travailler à la Direction de la presse du ministère des Affaires étrangères . Dans les années 1930, il fait ses premières tentatives pour publier ses poèmes dans des publications scolaires. Il étudie les langues européennes (il parle couramment l’anglais , l’espagnol , l’italien, français , allemand , grec ancien , latin et certaines langues des Balkans).

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Koubrat, chef de l’ancienne Bulgarie.

Koubrat, Kourat, Kufrat ou Kvrt (bulgare : Княз Кубрат ; grec moderne : Χουβρατις) (v. 605 – 665), est un knèze (grand chef) de l'Ancienne Grande Bulgarie de 632 à 665. Ses oncles maternels Organa et Gosun, de la Maison d'Ermi, peut-être la même personne, furent régents pendant le début de son règne, le premier de 617 a 630 et le dernier de 603 à 632, et décéda en 635. Koubrat défait les Avars et créé en 632 l'Ancienne Grande Bulgarie (connue dans les chroniques byzantines comme grec ancien : Παλαιά Μεγάλη Βουλγαρία). Byzance a reconnu par traité le nouvel État en 635. Le territoire de l'Ancienne Grande Bulgarie était limité par le Caucase au sud-est, le fleuve Volga au nord-est, et les Carpates à l'ouest. À sa mort l’État est divisé entre ses cinq fils. Un des successeurs de Koubrat, le knèze Asparoukh, défait Byzance et a incorporé dans son royaume les territoires de Mésie situés au sud entre le Danube et les Balkans. Un autre fils de Koubrat, le knèze Kouber, est parti vers l'ouest et, plus tard, ses Proto-Bulgares ont habité la Macédoine. La partie orientale de la Vieille Grande Bulgarie est tombée sous la domination des Khazars en 668 qui profitent de cette division de l'État pour attaquer et entamer une guerre contre…

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Païssii de Hilendar, homme d’église.

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Païssii de Hilendar (en bulgare : Паисий Хилендарски) est un homme d’église bulgare, moine du monastère de Hilandar du Mont-Athos et auteur de l’Histoire slavo-bulgare, un ouvrage historique qui joue un rôle majeur dans les débuts de la Renaissance nationale bulgare.


Païssi de Hilendar est né en 1722, dans l’éparchie de Samokov, probablement dans la ville de Bansko où vivait son père et où sont nés ses frères. En 1745, il entre au couvent et devient moine.

À la fin du XVIIIe siècle, après 400 ans de domination ottomane, les Bulgares, comme les autres peuples des Balkans, ne forment pas encore une nation au sens moderne du terme : conformément au statut de dhimmi de l’Empire ottoman qui regroupe tous les orthodoxes en une seule « nation », ils s’identifient davantage comme chrétiens orthodoxes que comme locuteurs du bulgare, et ignorent l’histoire de leur pays. Or Païssi, même s’il s’exprime parfaitement en grec, est de langue maternelle bulgare, et c’est dans les deux langues qu’il rédige

entre 1760 et 1762 son Histoire du peuple, des tsars et des saints bulgares, publiée en 1762. Reproduite par des copistes bénévoles et souvent transmise par voie orale, elle ne sera imprimée qu’en 1844, sous le titre Livre des rois (il s’agit des anciens souverains du premier et du second empire de Bulgarie, ainsi que de leurs successeurs les tzars de Vidin et de Tarnovo).

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