Joseph Hackin, né le 8 novembre 1886 à Boevange-sur-Attert (Luxembourg) et mort le 24 février 1941 en mer lors du torpillage de son bateau près des îles Féroé, est un archéologue français d’origine luxembourgeoise, résistant, compagnon de la Libération.

Fils d’un cocher, Joseph Hackin effectue ses études en France, dans un collège privé à Dreux, puis à Paris, où il obtient les diplômes de l’École des langues orientales et de l’École libre des sciences politiques. En 1907, il est secrétaire de l’industriel Émile Guimet, mécène passionné par les  civilisations orientales, qui créera à Paris le musée portant toujours son nom.

En 1907 également, il s’inscrit à l’École pratique des hautes études, dont il sort diplômé en 1912. Il y apprend le sanskrit et le tibétain.

En 1912, Hackin obtient la nationalité française. L’année suivante, il est nommé conservateur adjoint du musée Guimet.

Mobilisé en 1914 comme simple soldat, blessé à trois reprises, il termine la guerre comme lieutenant, commandant de compagnie. Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur, et il est titulaire de la croix de guerre 1914-1918 et d’une décoration roumaine.

Bien que blessé trois fois pendant la guerre, il soutient sa thèse en 1916.

Démobilisé, il reprend ses activités et ses travaux au musée Guimet, dont il devient conservateur en 1923.

L’essentiel de la carrière de Joseph Hackin, entre les deux guerres, se partage entre Paris, l’Afghanistan et l’Extrême-Orient.

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Marcel Noppeney, né le 24 avril 1877 à Luxembourg , mort le 5 avril 1966, est un écrivain et éditeur luxembourgeois.

Marcel Noppeney – son père, Edmond Noppeney, était notaire à Déifferdeng – fit d’abord des études supérieures à Luxembourg , puis il fréquenta les lycées d’ Echternach et de Dikrech . Il a ensuite étudié le droit à la faculté de droit de Paris. A partir de 1903, il séjourne alternativement à Paris et à Luxembourg. Il prend la direction de l’Indépendance luxembourgeoise, journal écrit uniquement en français. Il s’intéresse de plus en plus à la littérature française et à l’histoire culturelle. Il était, aux côtés de Frantz Clément et Eugène Forman, co-fondateur de la revue littéraire Floréal.

Pendant la Première Guerre mondiale, Marcel Noppeney fonde un comité qui soutient les victimes de guerre françaises et belges. Près de 400 soldats évadés en tant que prisonniers de guerre sont cachés au Luxembourg. Marcel Noppeney leur cachait des faux papiers et Mme Mayrisch les employait à l’ARBED. Le 7 juin 1915, il est arrêté par la gendarmerie de campagne. Il a été condamné à mort en trois procès. La grande-duchesse Marie-Adelheid est intervenue en sa faveur auprès de l’ empereur d’Allemagne, afin qu’il ne soit pas exécuté, mais envoyé à la prison de Dietz-an-der-Lahn à perpétuité. Le 21 novembre 1918, il est libéré.

Après la guerre, Noppeney prône un lien économique avec la France. Il a été nommé Juge arbitre délégue des tribunaux arbitraux mixtes pour la Société des Nations . Il a rendu 600 jugements, qui ont tous été confirmés par l’assemblée plénière de la juridiction. En 1934, il est co-fondateur de SELF et en 1935 du Comité Victor Hugo. En 1935, il achète le château de Boufer.

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René Engelmann, né le 9 octobre 1880 à Veianen, et mort par suicide le 26 août 1915 à Dikrech, était un écrivain, linguiste et professeur  luxembourgeois dans l’enseignement secondaire.

René Engelmann était le fils d’un aubergiste et d’un instituteur. Après  l’école primaire, il fréquente le Gymnase de Diekirch dont il sort diplômé en 1899. Il étudie ensuite au Cours Supérieur.

Il étudie ensuite les langues romanes à la Sorbonne à Paris, et les études allemandes à l’université de Berlin. Il a également étudié l’anglais à Londres.

En 1906, il obtient une place au Gymnase de Diekirch. Il y fut professeur de latin, français et anglais.

Il a été mandaté par le gouvernement luxembourgeois pour mettre de l’ordre dans le chaos de l’orthographe de la langue luxembourgeoise. Ses propositions de régulation de l’orthographe luxembourgeoise ont été incluses dans le livre scolaire de Nik Welter, Das Luxemburgische und sein Schriftum . La nouvelle orthographe s’appelait donc Welter-Engelmann-Schreiweis.

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