William Caxton, négociant, diplomate et imprimeur.

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William Caxton (né vers 1422 dans le comté de Kent, mort vers mars 1492), est un négociant, diplomate, traducteur et imprimeur anglais. Il est connu pour avoir été le premier à introduire une presse typographique dans son pays.


Les origines de William Caxton demeurent incertaines : il indique lui-même le comté de Kent comme étant son lieu de naissance. En 1438, âgé probablement de 16 ans environ, il entre en apprentissage à Londres chez un riche négociant-drapier, Robert Large, et membre de la ligue  commerçante The Worshipful Company of Mercers. Caxton demeure au service de Large jusqu’à la mort de celui-ci en 1441, puis parvient à s’émanciper en dépit d’un faible pécule.

Jusqu’en 1453, il effectue de nombreux séjours à Bruges, alors l’un des centres d’échanges commerciaux les plus actifs du nord de l’Europe. Il réussit fort bien, au point d’être nommé en 1462 gouverneur de la Company of Merchant Adventurers of London, représentant la nation anglaise dans les Flandres. Proche intermédiaire de la cour de Bourgogne et chargé de mission par Édouard IV, il effectue les années suivantes de nombreux

voyages, visitant Cologne où l’imprimerie vient d’éclore. Caxton semble avoir très tôt porté un intérêt sur le commerce des manuscrits. Il revient à Bruges vers 1471-1472 avec une presse et s’associe entre autres à Johann Veldener et Colard Mansion dans le but d’imprimer des ouvrages en langue anglaise. Vers 1473, sort de ses presses le Recuyell of the Historyes of Troye de Raoul Lefèvre, traduit en anglais par Caxton lui-même : il s’agit du premier ouvrage imprimé dans cette langue. Caxton publiera cinq autres livres à Bruges dont une version anglaise du De ludo scaccorum de Jacques de Cessoles adaptée du manuscrit français de Jean de Vignay qui avait été publiée sous le titre Le Jeu des échecs moralisé.

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Ralph Vaughan Williams, compositeur.

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Ralph Vaughan Williams, né le 12 octobre 1872 à Down Ampney et mort le 26 août 1958 à Londres, est un compositeur britannique qui s’est exprimé aussi bien dans la symphonie que dans la musique de chambre, l’opéra, la musique chorale et la musique de film.

Très influencé par la musique folklorique, il publie en 1906 le célèbre The English Hymnal qui regroupe, outre des compositions personnelles, un grand nombre d’arrangements de ces chansons traditionnelles dont il fait des airs à part entière.


Ralph Vaughan Williams est né en 1872 dans un village situé dans le comté du Gloucestershire, dans lequel son père, le révérend Arthur Vaughan Williams (Vaughan n’étant pas un deuxième prénom, mais la seconde partie d’un nom de famille composé détaché, Vaughan Williams), officie comme vicaire. À la suite de la mort de son père en 1875, il est élevé par sa mère, Margaret Susan (1843-1937), l’arrière-petite-fille de l’industriel Josiah Wedgwood, dans la maison familiale de la dynastie Wedgwood. Il est  également le petit-neveu de Charles Darwin. Bien qu’ayant grandi parmi la classe moyenne supérieure cultivée, Ralph Vaughan Williams a milité toute sa vie en faveur d’un idéal démocratique et égalitaire, à l’encontre de la société établie.

Alors qu’il poursuit ses études, il apprend le piano « dont je n’ai jamais su jouer, et le violon qui était mon instrument salvateur ». Après Charterhouse School, il fréquente le Royal College of Music où enseigne Charles Villiers Stanford. Il poursuit des études d’histoire et de musique au Trinity College à Cambridge où il se lie d’amitié notamment avec les futurs philosophes G. E. Moore et Bertrand Russell ; il finit par revenir au Royal College of Music où il étudie sous la houlette d’Hubert Parry, dont il devient un proche, de Walter Parratt qui lui enseigne ainsi qu’à Leopold Stokowski. Ce dernier, devenu chef d’orchestre, joue six des symphonies de son ancien camarade pour le public américain. Il conduit notamment l’Orchestre philharmonique de New York en 1949 pour le premier enregistrement de sa symphonie no 6, et dirige en 1958 la première représentation de sa neuvième symphonie sur le sol des États-Unis, dans le célèbre Carnegie Hall.

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Walter Scott, poète, écrivain et historien.

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Walter Scott (Sir Walter Scott, 1er baronnet) est un poète, écrivain et historien écossais né le 15 août 1771 à Édimbourg et mort le 21 septembre 1832 à Abbotsford.

Avocat de formation, amateur d’antiquités, il parcourt d’abord l’Écosse, à la recherche de son passé. Au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, il se lance dans la littérature, publiant des textes anciens (Sir Tristrem) ou appartenant à la tradition populaire (dans Les Chants de ménestrels de la frontière écossaise) ainsi que des poèmes de son cru, comme La Dame du lac. Puis, devant la gloire montante de Lord Byron, il se tourne vers le roman écossais (Waverley), avant d’évoluer vers le roman historique, avec Ivanhoé (1819) et Quentin Durward (1823).

C’est l’un des plus célèbres auteurs écossais avec David Hume de Godscroft, David Hume, Adam Smith, Robert Burns ou Robert Louis Stevenson. Il est également, avec Wordsworth, Coleridge, Byron, Shelley ou Keats, l’une des plus illustres figures du romantisme britannique. Il est aussi un des représentants du roman historique, il a contribué à forger une image romantique de l’Écosse et de son histoire. C’est à lui, notamment, que l’on doit le retour de l’usage du tartan et du kilt, dont le port avait été interdit par une loi du Parlement en 1746.


La famille de Walter Scott appartient à une branche cadette du clan Scott, qui est installé dans la région frontière de l’Écosse et dépend de la Maison de Buccleuch. Le père de l’écrivain, Walter Scott (1729–avril 1799) est un bourgeois d’Édimbourg, qui a acheté la charge de Writer of the Signet (c’est-à-dire un procureur, pour la France de l’Ancien Régime) en 1755. Sa mère, Anne Rutherford, est la fille aînée de John Rutherford, professeur de médecine à l’université. Elle descend des Haliburton de Newmains, qui disposent du droit héréditaire d’être inhumé dans l’abbaye de Dryburgh. Marié en avril 1758, le couple a douze enfants. Les quatre fils aînés meurent dans l’enfance : Robert, né le 22 août 1760, John, né le 28 novembre 1761, Robert, né le 7 juin 1763 et Walter, né le 30 août 1766. C’est également le cas de deux filles : Anne, née le 10 mars 1759, et Jean, née le 27 mars 1765. Viennent ensuite Robert, né en 1767, qui sert un temps dans la marine avant d’écrire des vers et des histoires d’aventures, et de mourir aux Indes, célibataire ; John, né en 1768, qui deviendra major dans l’armée et mourra à Édimbourg le 8 mai 1816 ; Anne, née en 1770, qui mourra le 19 mai 1801, après avoir été infirme toute sa vie ; Thomas, né en 1774, qui sera trésorier payeur d’un régiment de l’armée et mourra au Canada le 14 février 1823 en laissant un fils et deux filles ; Daniel, né en 1775, qui mourra dans le déshonneur à Édimbourg le 20 juillet 18065. Septième enfant, Walter, naît le 15 août 1771 à Édimbourg dans les vieux quartiers (College Wynd), assez malsains.

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