L’Abbaye de Westminster (Grande-Bretagne).

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L’abbaye de Westminster est l’un des édifices religieux les plus célèbres de Londres. Sa construction date pour l’essentiel du XIIIe siècle, sous Henri III. C’est le lieu de sépulture d’une partie des rois et reines d’Angleterre et aussi des hommes et des femmes célèbres. Le Coin des poètes fait honneur aux écrivains du royaume. La quasi-totalité des couronnements des monarques anglais a eu lieu dans cette abbaye.

Le vrai nom de l’abbatiale est « église collégiale Saint-Pierre ». Westminster signifie « abbaye de l’Ouest » car celle-ci se situait à l’ouest de la City (en opposition à Eastminster, monastère cistercien qui se trouvait à l’est, au-delà de la tour de Londres, sur le site de l’actuelle Royal Mint). En ancien français, l’abbaye de Westminster se nommait Ouestmoustier (en latin monasterium).

Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987.


Selon la légende, l’abbaye aurait été fondée en 616, sur le site d’un ancien îlot de la Tamise baptisé Thorn Ey (« île de Thorn »). Un pêcheur nommé Aldrich y aurait été témoin de visions de l’apôtre Pierre.

Au xe siècle, Dunstan de Cantorbéry y installa une communauté de moines bénédictins avec l’appui du roi Edgar le Pacifique.

Puis, au milieu du XIe siècle, le roi anglo-saxon Édouard le Confesseur fait construire son palais sur les rives de la Tamise à proximité du monastère, qu’il décide alors de construire avec des dimensions plus grandes, et qu’il dédia à saint Pierre. L’abbatiale est consacrée le 28 décembre 1065, peu avant la mort du souverain le 5 janvier 1066. Le 6 janvier, Édouard le Confesseur est enterré dans l’église et neuf ans plus tard son épouse, Édith de Wessex, est enterrée à ses côtés.

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Le Château de Caernarfon (Grande-Bretagne).

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Le château de Caernarfon (Castell Caernarfon en gallois, Caernarfon  Castle en anglais) est un château fort situé à Caernarfon, dans les Galles du Nord, au Royaume-Uni. Le site abrite une motte castrale dès le XIe siècle, mais c’est après la conquête du pays de Galles par le roi anglais Édouard Ier, à la fin du XIIIe siècle, que débute la construction du château actuel. Il s’agit d’une forteresse imposante, conçue comme un symbole de l’autorité anglaise sur une région nouvellement conquise.

Les travaux sur le château, interrompus par une révolte galloise en 1294-1295, durent jusqu’en 1330. Il est assiégé à plusieurs reprises durant la révolte d’Owain Glyndŵr au début du XVe siècle, puis lors de la Première guerre civile anglaise au milieu du XVIIe siècle. Il est ensuite négligé jusqu’à la fin du XIXe siècle, lorsque le gouvernement britannique finance une campagne de restauration. Le château est aujourd’hui géré par l’organisme public gallois Cadw et constitue une importante attraction touristique. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1986, au sein du site « Châteaux forts et enceintes du roi Édouard Ier dans l’ancienne principauté de Gwynedd ».


Le premier site fortifié de Caernarfon remonte à l’époque romaine : il s’agit du fort de Segontium, situé à l’extérieur de la ville moderne, sur les berges de la Seiont. Il s’agit d’un emplacement sûr, que la rivière permet de ravitailler facilement. Le nom de Caernarfon provient de ce fort romain : en gallois, ce lieu avait pour nom « y gaer yn Arfon », c’est-à-dire « la forteresse sur la terre face à Môn », Môn étant le nom gallois de l’île  d’Anglesey. Le sort de l’établissement romain de Segontium après le départ des légions romaines de Grande-Bretagne, au début du Ve siècle, est inconnu.

Après la conquête normande de l’Angleterre, l’attention de Guillaume le Conquérant se tourne vers le pays de Galles. Dans le Domesday Book, compilé à la fin de son règne, les Galles du Nord sont placées sous le commandement théorique de Robert de Rhuddlan. Celui-ci est tué par les Gallois en 1088, après quoi son cousin, le comte de Chester Hugues d’Avranches, rétablit l’autorité normande dans la région en y fondant trois châteaux : un dans le Meirionnydd, à un emplacement inconnu ; un à Aberlleiniog, sur l’île d’Anglesey ; et un dernier à Caernarfon.

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Le Château de Carrickfergus (Grande-Bretagne).

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Le château de Carrickfergus est une forteresse médiévale de style  normand érigée à Carrickfergus en 1177, sur la rive nord de Belfast Lough, dans le comté d’Antrim.

Tour à tour assiégé par les Écossais, les Irlandais, les Anglais et les Français, ce château, qui a joué un rôle militaire important jusqu’en 1928, reste une des structures médiévales les mieux conservées en Irlande. Construit et reconstruit trois fois, il est encore debout. Les 3/4 d’eau entourant son périmètre conféraient une utilité stratégique à ce château, qui est à l’heure actuelle, il est entretenu par la Northern Ireland Environment Agency comme monument historique à la garde de l’État.


Carrickfergus a été construit en 1177 comme quartier général par John de Courcy, après avoir conquis l’est de l’Ulster en 1177 qu’il gouverna jusqu’en 1204 jusqu’à son éviction par Hugues de Lacy, un autre normand aventurier. À l’origine, John de Courcy avait construit la salle intérieure, une petite motte castrale à la fin du promontoire avec un haut mur-rideau polygonal et une barrière à l’est. Il comprenait un certain nombre de bâtiments, y compris la grande salle. De sa position stratégique sur un promontoire rocheux, presque entièrement entouré à l’origine par la mer, ce château contrôlait la baie de Carrickfergus Bay, et les approches par terre dans la ville fortifiée qui s’est développée dans ses parages.

Le château de Carrickfergus apparaît pour la première fois dans les  documents officiels anglais en 1210 lorsque le roi Jean mit le siège devant lui et prit le contrôle de ce qui était alors la première garnison stratégique d’Ulster. Après sa capture, des agents furent nommés pour diriger le château et la région environnante. En 1217, le nouveau connétable, De Serlane, reçut cent livres pour construire un nouveau mur-rideau visant à protéger l’approche le long de la roche, ainsi que l’approches à l’est sur le sable découvert à marée basse. Le mur-rideau de la salle du milieu fut réduite par la suite au niveau du sol au xviiie siècle, sauf le long de la côte, où il subsiste avec à une poterne et la tour est, remarquable par une large série de boucles en arbalète au sous-sol.

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