Julián Arcas, guitariste.

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Julián Arcas (25 octobre 1832 - 16 février 1882) était un guitariste et  compositeur classique espagnol, qui a influencé Francisco Tárrega et Antonio de Torres. Il était "l'une des figures les plus importantes de la musique espagnole du XIXe siècle". Arcas est né à María, Almería, et mort à Antequera, Malaga. De 1860 à 1872, il se produit dans toute l'Europe. Le jeune Francisco Tárrega l'écoute en 1863 à Castellón et joue pour lui après la représentation, à la demande du père de Tárrega. Arcas a ensuite invité Tárrega à étudier avec lui à Barcelone. Entre 1864 et 1870, Arcas s'est produit dans toute l'Espagne, dans certaines de ces apparitions en partenariat avec un pianiste appelé Patanas, après quoi il s'est retiré à Almería, créant une entreprise dans la Calle Granada. Arcas a écrit cinquante-deux œuvres originales et transcrit trente autres pièces pour guitare, dont des valses, des variations , des préludes et des danses. Trente ont été publiés à Barcelone par Vidal y Roger et cinquante à Madrid par Unión Musical Española. Grâce au travail du luthier Antonio de Torres Jurado , Arcas a influencé le développement de la guitare classique, notamment en ce qui concerne la conception de la table d'harmonie. Source :…

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Carlos María de Castro, architecte.

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Carlos María de Castro (Estepa, 24 septembre 1810 – Madrid, 2 novembre 1893 ) était un architecte espagnol, ingénieur des routes, canaux et ports et urbaniste.


Il est né le 24 septembre 1810 dans la ville sévillane d’ Estepa. En 1833, il reçut le titre d’architecte de l’Académie Royale des Beaux-Arts de San Fernando commençant à travailler à la Direction des Routes du Ministère des Travaux Publics, dans le corps duquel il rejoindra en 1835. Au cours des années 1840 Il se concentrerait sur la construction de travaux publics dans toute l’Espagne : conditionnement de l’ autoroute Madrid – Irún , avec la construction de ponts à Viñuelas, Madrid et Bañuelos, Burgos (1842), ou l’amélioration du col de Somosierra (1843), direction de le canal de Manzanares (1843), tracé dutélégraphe optique (1844), itinéraire préliminaire de l’autoroute Ciudad Real-Badajoz (1849).

Au cours de la décennie suivante, ses projets les plus importants se situent dans la ville de Madrid. Ainsi, il a collaboré, en tant que fonctionnaire du ministère du Développement, à la construction de la ligne de chemin de fer entre Madrid et Aranjuez (1851), les travaux du canal de Isabel II (1852), pour transporter les eaux de la Lozoya à Madrid, ou de la Puerta del Sol , dirigée par Lucio del Valle (1852-1862).

En 1857, le gouvernement publie un arrêté royal (14 avril 1857) autorisant le ministre des Travaux publics, Claudio Moyano, à formuler un projet d’agrandissement de la ville. Le ministre confia à Castro le projet, qui se termina en mai 1859. La reine Isabelle II donna son approbation, le 19 juillet 1860, au “projet préliminaire d’expansion de Madrid formé par l’ingénieur D. Carlos María de Castro”. Castro serait nommé directeur de l’Ensanche.

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Le Château de Javier (Espagne).

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Le château de Javier (en basque Xabierko gaztelua, et en castillan castillo de Javier) est sis sur une éminence rocheuse de la sierra de Leyre, en Navarre (Espagne), à 52 km à l’est de Pampelune, capitale de Navarre, et 7 km à l’est de Sangüesa. Il a donné naissance à la localité voisine du même nom, Xavier. Il est passé dans l’histoire surtout comme lieu de naissance (le 7 avril 1506) du grand apôtre de l’Asie, saint François Xavier.


À l’origine, dans les dernières années du Xe siècle, le château n’est qu’une tour de garde construite sur une éminence rocheuse, défendant la vallée supérieure du fleuve Aragon. Les fondations de la tour centrale datent de cette époque.

Le nom Xavier provient du basque etxeberri (qui veut dire maison nouvelle), qui dans son évolution phonétique est devenu Javier en castillan et Xabier en basque, la graphie originale restant Xavier.

Au début de XIIe siècle la tour est entourée d’une construction de protection en semi-cercle, permettant également le logement des maîtres du lieu. On peut déjà parler de ‘château’.

Au XIIIe siècle l’ensemble se développe en véritable forteresse. Deux tours sont ajoutées, la tour du ‘Saint Christ’ à l’Ouest et la tour d’Unduès’ à l’Est. Vers le nord un bâtiment polygonal fortifié. Une nouvelle enceinte, plus large entoure par le Sud.

Au XIVe siècle, un palais (le palais neuf), c’est-à-dire une résidence moins spartiate, est construite sur le flanc ouest de la tour du Saint Christ. Le château est complet : il est tel que le connaîtra Saint François-Xavier durant son enfance, au début du XVIe siècle.

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