Le Château d’Arevalo (Espagne).

Le château d’Arevelo, aussi connu sous le nom de Castillo de los Zúñiga, il s’agit d’une fortification du XVe siècle, située à Arévalo, au nord de la province d’Ávila.


Au XIe siècle, sous le règne d’Alphonse VI, la juridiction est accordée à la ville d’Arévalo. A partir de ce moment, les références au lieu sont fréquentes dans la documentation. Bien qu’avec des périodes de règne seigneurial, cela dépendra généralement de la Couronne, il n’est donc pas surprenant de la présence dans la ville de personnages de la famille royale.

Le château d’Arévalo se dresse à une extrémité de la ville, au bord d’un plateau, au confluent des rivières Arevalillo et Adaja.

Le château a un plan d’étage pentagonal irrégulier, surmonté à chaque coin de petites tours circulaires, sauf dans le cas du donjon, qui a été construit sur une ancienne tour de style mudéjar. Sa structure, dans laquelle  l’influence italienne peut être vue, n’est qu’une partie de l’original, comme on peut le voir dans la gravure de Francisco Javier Parcerisa. Il est composé de deux enceintes juxtaposées: l’une rectangulaire et l’autre triangulaire. Les angles sont défendus par des tours circulaires, le donjon aux  proportions colossales et un cinquième cube non conservé, masqué par une restauration qui introduit arbitrairement des éléments architecturaux.

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Claudio Moyano, homme politique.

Claudio Moyano y Samaniego ( Futelapeña ou Bóveda de Toro,  actuelle province de Zamora, 30 octobre 1809 – Madrid , 7 mars 1890 ) , était un homme politique espagnol. D’ idéologie libérale, il a évolué de positions tièdement progressistes jusqu’à se rapprocher du Parti modéré.

Claudio Moyano, considéré comme un illustre Zamorano par ses compatriotes, pendant son mandat de ministre a réussi à approuver la “loi d’instruction publique” en 1857, mieux connue sous le nom de loi Moyano, avec laquelle il a réussi à réformer l’éducation espagnole et qui est la loi sur l’éducation la plus longue de notre histoire, en ce qu’au fil des évolutions réglementaires successives, elle ordonna le système éducatif, d’une manière ou d’une autre, jusqu’en 1970, date de la promulgation de la loi

générale sur l’instruction publique. Il a occupé d’autres positions politiques, pour lesquelles il était aussi le maire de Valladolid, le député de Toro, le député de Valladolid et le sénateur de Madrid. Sa facette académique se distingue également, en ce sens qu’il a étudié le droit, le latin et la philosophie dans les universités de Salamanque et de Valladolid, où il a été professeur d’institutions civiles et d’économie politique. On se souvient surtout de lui dans sa province de Zamora, car il fut le promoteur de certaines de ses infrastructures de base, comme le chemin de fer ou les autoroutes.

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Darío de Regoyos, peintre.

Darío de Regoyos y Valdés, né à Ribadesella (Asturies) le 1er novembre 1857 et mort le 29 octobre 1913 à Barcelone, est un peintre espagnol, considéré comme un des plus importants représentants de l’Impressionnisme et du néo-impressionnisme dans son pays.

Ses œuvres n’ont pas rencontré beaucoup de succès aux expositions en Espagne. Il avait d’ailleurs lui-même une attitude hostile vis-à-vis de l’art officiel, très éloigné de ce qu’il aimait dans la peinture européenne. Mais elles ont été très appréciées au Salon des indépendants de 1889 où il expose avec DegasSignacPissarro, ainsi qu’en Belgique où il passe une partie de sa jeunesse et où il a exposé jusqu’en 1890.


Bien que son père, un architecte du quartier de Argüelles y Poza de Madrid, ne l’encourage guère dans la voie de la peinture, Regoyos s’inscrivit à l’Académie royale des beaux-arts de San Fernando à Madrid où il fut élève du peintre paysagiste pré-impressionniste belge naturalisé espagnol Carlos de Haes.

En 1880, il part pour Paris où il demeure un an avant de se rendre, en compagnie de son ami Maximilien Luce, à Bruxelles où il reste jusqu’en 1889. C’est là qu’il expose ses œuvres pour la première fois avec Théo van Rysselberghe et Frantz Charlet. Il fait également partie d’un groupe d’artistes du vieux Saint-Gilles (Bruxelles) ; il y jouait de la guitare.

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