Zenobia Camprubí, écrivaine et linguiste.

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Zenobia Camprubí Aymar, née à Malgrat de Mar, en Catalogne, en 1887, et morte en 1956 à San Juan (Porto Rico), est une écrivaine et linguiste espagnole.

Elle est la première traductrice espagnole de Rabindranath Tagore et a développé des activités culturelles considérables.

Pendant l’exil républicain, elle enseigne à l’Université du Maryland. Elle était amie avec Federico García Lorca et l’épouse de Juan Ramón Jiménez.


Zenobia Camprubí Aymar naît le 31 août 1887, à quatre heures du matin, au n°87 carrer del Mar, à Malgrat de Mar, en Catalogne, au sein d’une famille catalane et portoricaine.

Elle est la fille d’Isabel Aymar Lucca et de Raimundo Camprubí Escudero et grandit dans un milieu aisé. Ses parents se marient en 1879 à Porto Rico et ont quatre enfants : José, Raimundo, Zenobia et Augusto. A neuf ans, elle voyage pour la première fois aux États-Unis avec son frère José et sa mère, afin d’inscrire son grand frère à Harvard.

En 1896, la famille s’installe dans le quartier barcelonais de Sarriá. Zenobia y fait la connaissance de María Muntadas de Capará, qui devient sa grande amie. En 1900, les deux adolescentes fondent la société “Las Abejas Industriosas” (“Les Abeilles Industrieuses”), démontrant très tôt une grande ambition.

En 1901, son père Raimundo Camprubí part à Tarragone en tant que chef de chantier. Zenobia accompagne, pour un séjour médical en Suisse, sa mère et son petit frère Augusto, atteint d’une maladie rare. La même année, la revue de jeunesse new-yorkaise St. Nicholas publie un conte de Camprubí appelé A Narrow Escape. Elle publie également son autobiographie Malgrat, du nom de la ville où elle est née, inspiré de son enfance dans le Maresme. Mais la famille doit alors emménager à Valence, au n°14 de la calle Navelos. Zenobia s’y ennuie, mais publie divers travaux littéraires, tels The Garret I have known. Elle commence à obtenir des prix, notamment avec When Grandmother went to school.

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María Martínez Sierra, écrivaine, dramaturge, traductrice et femme politique.

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María de la O Lejárraga García (28 décembre 1874 – 28 juin 1974), généralement connue en espagnol sous le nom de María de la O, connue également sous le nom de María Martínez Sierra en français et en anglais, est une écrivaine, dramaturge, traductrice, femme politique et féministe espagnole.


María de la O Lejárraga García naît à San Millán de la Cogolla, La Rioja, le 28 décembre 1874. En 1900, elle épouse l’écrivain Gregorio Martínez Sierra, avec qui elle collabore en tant que co-auteur sur toutes les pièces qui sont publiquement créditées à son mari (elle est l’auteure principale des pièces, mais le secret est partagé entre eux deux). Après la mort de Martínez Sierra, elle publie un mémoire intitulé Gregorio y yo («Gregorio et moi», 1953) dans lequel elle révèle une preuve de la paternité de l’œuvre.

Au cours des années 1920 et 1930, Lejarraga est active dans de nombreux groupes féministes activistes. Elle devient secrétaire de la branche espagnole de l’International Woman Suffrage Alliance. Lorsque l’Alliance des femmes pour l’éducation civique est créée en 1930, elle en est la première présidente.

En 1931, avec Pura Maortua et María Rodrigo, elle fonde la Asociación Femenina de Educación Cívica, organisation féministe populairement appelée La Cívica (La Civique). De grandes personnalités, telles Clara CampoamorMaría de Maeztu et Fernando de los Ríos, y donnent des cours.

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Le Palais Longoria à Madrid (Espagne).

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Le Palais de Don Javier González-Longoria, mieux connu sous le nom de Palais Longoria, est un palais moderniste espagnol du XXe siècle construit dans le quartier Centro de Madrid, au confluent des rues Fernando VI et Pelayo. Il est actuellement le siège de la SGAE (Société Générale des Auteurs et Editeurs).


C’est l’œuvre de l’architecte José Grases Riera qui, de 1902 à 1904, a construit ce palais avec une liberté de conception absolue, ce qui en fait l’exemple le plus important du mouvement moderniste à Madrid. Il a été construit à la demande du financier Javier González Longoria. Parmi ses éléments les plus singuliers, citons : l’ escalier circulaire impérial, couronné d’un dôme, dont le vitrail est l’œuvre de la Maison Maumejean, les deux belvédères du patio, qui reposent sur des colonnes en forme de palmier.

En 1912, le bâtiment a été acheté par la Société dentaire espagnole pour 500 000 pesetas, comme résidence pour son président. L’architecte Francisco García Nava a réalisé la réforme nécessaire pour abriter à la fois les bureaux de l’entreprise et la résidence de son président. En 1946, les héritiers vendirent la propriété aux Construcciones Civiles, qui réformèrent à nouveau le palais. Quatre ans plus tard, il est acquis par la Société générale des auteurs d’Espagne (SGAE) pour un peu moins de cinq millions de pesetas.

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