La Tour de Londres.

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La tour de Londres, en anglais Tower of London est une forteresse historique située sur la rive nord de la Tamise à Londres en Angleterre à côté du Tower Bridge. La tour se trouve dans le borough londonien de Tower Hamlets situé à l’est de la Cité de Londres dans un espace appelé Tower Hill. Sa construction commença vers la fin de l’année 1066 dans le cadre de la conquête normande de l’Angleterre. La tour Blanche (White Tower) qui donna son nom à l’ensemble du château, fut construite sur l’ordre de

Guillaume le Conquérant en 1078 et fut considérée comme un symbole de l’oppression infligée à Londres par la classe dirigeante. Le château fut utilisé comme prison dès 1100. Il servait également de grand palais et de résidence royale. Dans son ensemble, la tour est un complexe composé de plusieurs bâtiments entourés de deux murailles défensives concentriques et d’une douve. Il y eut plusieurs phases d’expansion, principalement lors des règnes de Richard Ier, d’Henri III et d’Édouard Ier aux XIIe et XIIIe siècles. Le plan général établi à la fin du XIIIe siècle n’évolua pas malgré les activités ultérieures dans ces murs.

La tour de Londres a joué un rôle essentiel dans l’histoire de l’Angleterre. Elle fut assiégée à plusieurs reprises et son contrôle était important dans la maîtrise du pays. La tour servit d’armurerie, de trésorerie et de ménagerie, elle accueillit la Royal Mint et les archives publiques et elle abrite les joyaux de la Couronne britannique. À partir du début du XIVe siècle et jusqu’au règne de Charles II, une procession était organisée jusqu’à l’abbaye de Westminster lors du couronnement du monarque britannique. En l’absence du roi, le connétable de la Tour, une position puissante à l’époque  médiévale, avait la charge de la forteresse. Durant la période des Tudor, la tour perdit son rôle de résidence royale et, malgré quelques modifications, ses défenses ne furent pas adaptées aux progrès de l’artillerie.

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William Caxton, négociant, diplomate et imprimeur.

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William Caxton (né vers 1422 dans le comté de Kent, mort vers mars 1492), est un négociant, diplomate, traducteur et imprimeur anglais. Il est connu pour avoir été le premier à introduire une presse typographique dans son pays.


Les origines de William Caxton demeurent incertaines : il indique lui-même le comté de Kent comme étant son lieu de naissance. En 1438, âgé probablement de 16 ans environ, il entre en apprentissage à Londres chez un riche négociant-drapier, Robert Large, et membre de la ligue  commerçante The Worshipful Company of Mercers. Caxton demeure au service de Large jusqu’à la mort de celui-ci en 1441, puis parvient à s’émanciper en dépit d’un faible pécule.

Jusqu’en 1453, il effectue de nombreux séjours à Bruges, alors l’un des centres d’échanges commerciaux les plus actifs du nord de l’Europe. Il réussit fort bien, au point d’être nommé en 1462 gouverneur de la Company of Merchant Adventurers of London, représentant la nation anglaise dans les Flandres. Proche intermédiaire de la cour de Bourgogne et chargé de mission par Édouard IV, il effectue les années suivantes de nombreux

voyages, visitant Cologne où l’imprimerie vient d’éclore. Caxton semble avoir très tôt porté un intérêt sur le commerce des manuscrits. Il revient à Bruges vers 1471-1472 avec une presse et s’associe entre autres à Johann Veldener et Colard Mansion dans le but d’imprimer des ouvrages en langue anglaise. Vers 1473, sort de ses presses le Recuyell of the Historyes of Troye de Raoul Lefèvre, traduit en anglais par Caxton lui-même : il s’agit du premier ouvrage imprimé dans cette langue. Caxton publiera cinq autres livres à Bruges dont une version anglaise du De ludo scaccorum de Jacques de Cessoles adaptée du manuscrit français de Jean de Vignay qui avait été publiée sous le titre Le Jeu des échecs moralisé.

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Ralph Vaughan Williams, compositeur.

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Ralph Vaughan Williams, né le 12 octobre 1872 à Down Ampney et mort le 26 août 1958 à Londres, est un compositeur britannique qui s’est exprimé aussi bien dans la symphonie que dans la musique de chambre, l’opéra, la musique chorale et la musique de film.

Très influencé par la musique folklorique, il publie en 1906 le célèbre The English Hymnal qui regroupe, outre des compositions personnelles, un grand nombre d’arrangements de ces chansons traditionnelles dont il fait des airs à part entière.


Ralph Vaughan Williams est né en 1872 dans un village situé dans le comté du Gloucestershire, dans lequel son père, le révérend Arthur Vaughan Williams (Vaughan n’étant pas un deuxième prénom, mais la seconde partie d’un nom de famille composé détaché, Vaughan Williams), officie comme vicaire. À la suite de la mort de son père en 1875, il est élevé par sa mère, Margaret Susan (1843-1937), l’arrière-petite-fille de l’industriel Josiah Wedgwood, dans la maison familiale de la dynastie Wedgwood. Il est  également le petit-neveu de Charles Darwin. Bien qu’ayant grandi parmi la classe moyenne supérieure cultivée, Ralph Vaughan Williams a milité toute sa vie en faveur d’un idéal démocratique et égalitaire, à l’encontre de la société établie.

Alors qu’il poursuit ses études, il apprend le piano « dont je n’ai jamais su jouer, et le violon qui était mon instrument salvateur ». Après Charterhouse School, il fréquente le Royal College of Music où enseigne Charles Villiers Stanford. Il poursuit des études d’histoire et de musique au Trinity College à Cambridge où il se lie d’amitié notamment avec les futurs philosophes G. E. Moore et Bertrand Russell ; il finit par revenir au Royal College of Music où il étudie sous la houlette d’Hubert Parry, dont il devient un proche, de Walter Parratt qui lui enseigne ainsi qu’à Leopold Stokowski. Ce dernier, devenu chef d’orchestre, joue six des symphonies de son ancien camarade pour le public américain. Il conduit notamment l’Orchestre philharmonique de New York en 1949 pour le premier enregistrement de sa symphonie no 6, et dirige en 1958 la première représentation de sa neuvième symphonie sur le sol des États-Unis, dans le célèbre Carnegie Hall.

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