Guillaume Henri Dufour, Général, ingénieur, cartographe et homme politique.

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Guillaume Henri Dufour, né le 15 septembre 1787 à Constance (Archiduché d’Autriche) et mort le 14 juillet 1875 aux Eaux-Vives (GE) (Suisse), est un général, ingénieur, cartographe et homme politique suisse. Il est la figure principale de la victoire sur le Sonderbund, guerre qui a joué un rôle clé dans l’émergence de la Suisse moderne.

Il est aussi l’auteur de la première carte de la Suisse à relevé topographique précis, nommée carte Dufour, le cofondateur avec Henri Dunant (Gustave Moynier, Théodore Maunoir et Louis Appia) de la Croix-Rouge  internationale et l’un des directeurs de l’École militaire centrale fédérale de Thoune. Personnage majeur de l’histoire suisse, il donne notamment son nom à la pointe Dufour, le plus haut sommet de Suisse, qui culmine à une altitude de 4 634 m.

Il était aussi officier du génie dans la Grande Armée.


Guillaume Henri Dufour est le fils de Bénédict Dufour, horloger et député à l’Assemblée nationale genevoise, et de Pernette Dufour, née Valentin. Sa famille avait alors trouvé refuge à Constance après les troubles de Genève en 1782 menés par le parti aristocratique genevois. Peu après la Révolution française, la révolution de Genève permet à sa famille de retourner y vivre et à l’enfant d’y faire ses études. Il a comme maître de physique Marc-Auguste Pictet, qui sait lui donner le goût des mathématiques et de la physique.

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Grégoire Girard, cordelier et pédagogue.

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Grégoire Girard, de son nom complet Jean-Baptiste-Melchior-Gaspard-Balthasar Girard né le 17 décembre 1765 à Fribourg, mort le 6 mars 1850 (à 84 ans) dans cette même ville et appelé Père Girard, est un cordelier (franciscain) et pédagogue suisse.


Né dans le quartier du Bourg de Fribourg le 17 décembre 1765, Jean-Baptiste-Melchior-Gaspard-Balthasar Girard – son nom de baptême – est le fils d’une famille bourgeoise de la ville. Son père est marchand drapier.

Après avoir suivi les études secondaires au Collège St-Michel de Fribourg, il s’engage dans l’Ordre des frères mineurs sous le nom de Grégoire et entre au couvent de Lucerne comme novice en 1782. Après des études de philosophie dans les Collèges de son ordre à Offenbourg et Uerberlingen (1783-1784), il intègre le couvent de Wurtzbourg où il étudie la théologie et le droit canon (1784-1788). Il est alors marqué par l’oeuvre réformatrice conduite par le prince-évêque Franz Ludwig von Erthal.

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Jeremias Gotthelf, écrivain.

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Jeremias Gotthelf est le pseudonyme (tiré de son premier roman Le Miroir du paysan ou la vie de Jérémias Gotthelf) de l’écrivain bernois Albert Bitzius (né à Morat le 4 octobre 1797 et décédé le 22 octobre 1854 à Lützelflüh).


Fils du pasteur Sigismond Bitzius, il passa son enfance à Utzenstorf (Berne) avant de rentrer à l’académie de Berne en 1814 pour suivre des études de théologie. Il participe à la fondation de la société suisse des étudiants de Zofingue en 1819. Il devint vicaire de son père à Utzenstorf en 1820 et le resta jusqu’à la mort de celui-ci en 1824. Il déménage alors à Herzogenbuchsee, puis à Berne et finalement en 1830 à Lützelflüh. Il écrit des articles de journaux dès 1828, mais surtout à la suite des événements de 1831. La plupart de ses contributions (env. 150) seront publiées dans le Berner Volksfreund. Il commence à publier ses livres en 1837 et ne cessera d’écrire jusqu’à sa mort. Il laisse treize romans et soixante-dix récits. Les plus connus sont Heurs et malheurs d’un maître d’école (Leiden und Freuden eines Schulmeisters), Barthy le vannier (Barthli der Korber), Elsi, l’étrange servante (Elsi, die seltsame Magd), L’Araignée noire (Die schwarze Spinne), Argent et Esprit (Geld und Geist).

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