Nos personnages célèbres

Augustin Maior, physicien, éducateur et inventeur.

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Augustin Maior (22 août 1882 – 3 octobre 1963) était un physicien,  éducateur et inventeur roumain.


Maior est né à Reghin, en Transylvanie (alors Szászrégen, royaume de Hongrie, partie de l’Autriche-Hongrie) le 21 août 1882. Ses parents, Teresa (une femme bien instruite) et George (enseignant puis directeur de l’école primaire roumaine de Reghin) a eu cinq enfants : Olivia, Augustin, Julius, George et Ana.

Les premières années de scolarité de Maior à Reghin se sont déroulées en allemand : ses études maternelles, primaires et secondaires se sont déroulées à l’école évangélique allemande. Il fréquente ensuite le lycée piariste de Marosvásárhely (aujourd’hui Târgu Mureș, Roumanie) et le lycée catholique de Budapest. En plus d’une facilité pour l’apprentissage des langues étrangères, il s’est montré prometteur en physique et en mathématiques. Il réussit l’examen du baccalauréat en 1900 puis fréquente jusqu’en 1904 la Faculté de génie mécanique de l’Institut polytechnique de Budapest. En 1905, il suit plusieurs cours de troisième cycle dans des universités renommées de Vienne, Munich et Göttingen, où il rencontre de nombreuses personnalités scientifiques de premier plan de l’époque, telles que David Hilbert, Hermann Minkowski, Felix Klein, Carl David Tolmé Runge, Eduard Rieck , Ludwig Prandtl, Emil Wiechert et les jeunes physiciens comme Max Born, Max von Laue et Peter Debye.

En novembre 1905, Maior était employé comme ingénieur au laboratoire d’électricité de la Direction générale des postes à Budapest. En 1906, il réussit à transmettre cinq appels simultanément sur une seule ligne téléphonique de 15 km, sans interférence entre eux. Ses « Fondements théoriques de la téléphonie multiple » ont été publiés en 1907 dans « Elektrotechnische Zeitschrift » puis, en 1914, « L’utilisation de courants alternatifs à haute fréquence en télégraphie, en téléphonie et pour la transmission d’énergie » a été publié dans « L’électricien ».

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Ion Minulescu, écrivain.

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Ion Minulescu était un écrivain roumain, né le 6 janvier 1881 à Bucarest, et décédé le 11 avril 1944 à Bucarest. Il est connu en tant qu’un des principaux représentants du symbolisme en Roumanie, mais aussi en tant qu’écrivain populaire, ses innovations restant souvent ludiques et ne versant guère dans la poésie hermétique.


Ion Minulescu est né le 6 janvier 1881 à Bucarest, au 15 de la rue Covaci. Son père, Tudor Minulescu, commerçant en chaussures, était décédé peu avant, le 28 décembre 1880, à la suite d’un voyage d’affaires à Alexandrie. La famille a cependant pu vivre sur l’héritage conséquent laissé par le père. Sa mère, Alexandrina Ciucă, était originaire de Slatina, où le jeune Ion a passé ses vacances chez ses grands-parents et vécu ses premières années, jusqu’à ce qu’Alexandrina se remarie au capitaine de cavalerie Ion Constantinescu, ce qui entraîna le déménagement de la famille à Bistriţa, puis à Pitești. C’est dans cette ville qu’il a accompli l’essentiel de sa scolarité, jusqu’au lycée, qui est en partie la source de son roman plus ou moins autobiographique Corigent la limba română [Recalé en roumain]. Il fut aussi à l’école primaire le condisciple du peintre Iosif Iser. Durant toute son enfance, son surnom était « Bucu », ce qui renvoie à ses nombreux pseudonymes. En 1897, il publia ses premières poésies, justement sous le pseudonyme I.M. Nirvan, dans la revue de Pitești Povestea Vorbei. Il a continué les années suivantes à publier dans divers journaux : Foaia pentru toți, Carmen, Evenimentul, entre autres.

En 1899 commence une période plus mouvementée : il déménagea à Bucarest à la pension « Brînză și Arghirescu », une sorte de boîte à bac de l’époque, et obtint l’examen convoité. Il s’inscrivit à la faculté de droit de Bucarest puis alla étudier en France de 1900 à 1904. Il délaissa cependant le droit pour fréquenter la bohème littéraire parisienne de l’époque, notamment au café Vachette. Il s’est lié à un groupe d’artistes roumains en exil : Gheorghe Petraşcu, Camil Ressu, Jean Steriadi, Cecilia Cuţescu-Storck, a connu les acteurs Maria Ventura et Tony Bulandra. Il a également beaucoup lu à la même époque les œuvres de Jules Laforgue ou Charles Baudelaire, côté français, d’Alexandru Macedonski côté roumain. Il a fait connaissance avec le peintre Démétrios Galanis, qui l’a présenté à Jean Moréas, qui, avec sa grande moustache noire et son monocle, l’a encouragé à écrire, s’il avait du talent, écrire encore, même s’il ne savait pas bien le français. En 1904, de retour en Roumanie, il fréquenta le café Kübler, où avaient lieu des débats animés entre les traditionalistes et les modernistes.

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George Gallup, statisticien et sociologue.

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George Gallup, né le 18 novembre 1901 à Jefferson (Iowa) et mort le 26 juillet 1984 à Tschingel (Suisse), est un statisticien et sociologue américain. Aux États-Unis, son nom est très fortement associé aux « sondages d’opinion » qu’il a contribué à populariser.


Gallup est diplômé en journalisme de l’Université de l’Iowa, où il a obtenu sa licence (1923), sa maitrise (1925) et son doctorat (1928). En 1935, il crée sa propre entreprise de sondage d’opinion, l’American Institute of Public Opinion, dont la réussite part de l’idée qu’il est possible de déterminer une grande part de l’opinion des gens en fonction de leur âge, leur sexe, leur habitat, leur profession, leur religion, leur origine ethnique, etc. La constitution d’un échantillon représentatif de la population totale permet donc de prévoir les opinions majoritaires. Au début, le but de l’entreprise est purement commercial, mais très vite, elle est absorbée par une clientèle politique.

La célébrité de Gallup remonte au mois de novembre 1936 : cette année-là, il prédit la réélection du Président Franklin Roosevelt, en se fondant sur un échantillon représentatif de 50 000 personnes, alors que plusieurs  journaux, qui lui étaient hostiles, en s’appuyant sur une enquête auprès de dix millions de lecteurs du magazine Literary Digest, prédisaient la victoire de son adversaire républicain Alfred Landon. La méthode Gallup s’affirme à ce moment et est reprise ensuite par tous les pays démocratiques en Occident pour organiser les élections.

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