Nos personnages célèbres

François de Tassis (Taxis), grand maître des Postes.

Francesco Tasso (francisé François de Tassis), germanisé Franz I von Taxis), né à Cornello dei Tasso, en 1459 et mort à Bruxelles en 1517, est l’un des organisateurs du premier service postal européen, la Kaiserliche Reichspost. Il fut maître général des postes des Habsbourg et ministre des postes pour l’Espagne en 1504 sous Philippe Ier de Castille.

En 1490, François et son frère Janetto organisèrent, pour Maximilien Ier du Saint-Empire, un véritable service postal sur l’ensemble de ses possessions et territoires alliés, tels que les Pays-Bas espagnols, la Bourgogne, l’Autriche, puis l’Espagne.

En 1502 ou 1506, Philippe le Beau, devenu roi de Castille par son mariage avec Jeanne Ire d’Espagne, nomma François de Tassis « capitaine et maître de nos postes ». Il lui octroie un traitement annuel de 12 000 livres pour transmettre, dans les délais fixés, les dépêches du gouvernement vers l’Allemagne, la France et l’Espagne.

François de Tassis, carte maximum 1956.

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Emile Driant, offcier de carrière.

Émile Driant (Neufchâtel-sur-Aisne, 11 septembre 1855 – Beaumont-en-Verdunois, 22 février 1916) est un officier de carrière français. Il est le gendre du général Boulanger. « Jules Verne militaire » sous le pseudonyme de Danrit ou capitaine Danrit, député de Nancy, il reprend le service au début de la Première Guerre mondiale. Il meurt à Verdun à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs, en février 1916.

Émile Driant naît le 11 septembre 1855, à Neufchâtel-sur-Aisne, où son père est juge de paix. Élève au lycée de Reims, il obtient le premier prix d’histoire au Concours général. Contrairement au souhait de son père de le voir lui succéder, Émile désire être soldat, marqué par la défaite de 1871 et le passage des troupes prussiennes. Après avoir obtenu une licence ès-lettres et en droit, il intègre Saint-Cyr à vingt ans, en 1875. Sorti quatrième deux ans plus tard, il entame une carrière militaire des plus méritantes : « petit, mais solide, santé à toute épreuve, très actif et toujours prêt ; monte fort bien à cheval et a un goût très prononcé pour l’équitation, très intelligent a devant lui le plus bel avenir » écrira un de ses supérieurs. À sa sortie, le sous-lieutenant Driant choisit l’infanterie.

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Jean-Baptiste Pigalle, sculpteur.

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  • Dernière modification de la publication :21 juin 2020
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Né à Paris d’un père menuisier, Pigalle apprend les rudiments de son métier auprès de son voisin, Robert Le Lorrain, puis d’un élève de celui-ci, Jean-Baptiste II Lemoyne. Après un échec au Grand prix de sculpture à l’Académie, en 1735, il va en Italie à ses frais et peut travailler à l’Académie de France à Rome grâce à une permission du duc d’Antin. De retour à Paris en 1741, il est agréé à l’Académie royale sur présentation d’un Mercure attachant ses talonnières qu’il exécute en marbre pour sa réception en 1744 (Louvre). Dès 1742, le sculpteur reçoit du directeur des Bâtiments du Roi, Philibert Orry, la commande d’un Mercure monumental et d’une Vénus, dont les modèles en plâtre sont montrés au Salon de 1742 avec les titres suivants : Vénus qui ordonne un message à Mercure et Mercure qui se dispose à faire le message qui lui est ordonné. Les statues en marbre sont achevées en 1748 : envoyées comme cadeau diplomatique au roi de Prusse Frédéric II, elles ornèrent longtemps les jardins du château de Sanssouci (aujourd’hui à Berlin, musée Bode). Le Mercure est unanimement admiré par les contemporains. Chardin peint un élève apprenant le dessin d’après la statuette (la composition est gravée), montrant ainsi que la sculpture moderne est digne d’être copiée comme un modèle antique.

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