Janos Hunyadi, militaire et homme politique.

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Janos Hunyadi (en hongrois Hunyadi János, en roumain Ioan de Hunedoara) de son nom francisé Jean Huniade, né vers 1387 ou 1407 et mort le 11 août 1456 à Nándorfehérvár, est un militaire et homme politique transylvain du XVe siècle, voïvode de Transylvanie et, à ce titre, vassal du roi de Hongrie Vladislas Ier ou Ladislas V Jagellon, puis de son successeur, le jeune Ladislas VI le Posthume.

Il fut régent de Hongrie de la fin de l’interrègne   suivant la mort de Ladislas V jusqu’à la majorité de Ladislas VI.


Jean Huniade est issu d’une famille de boyards roumains intégrée à la noblesse hongroise par passage au catholicisme. Il a un frère cadet, Jean Hunyadi le jeune. Selon une tradition transylvanienne rapportée par Auguste de Gérando, Sigismond de Luxembourg serait le géniteur de Jean Hunyadi ; Édouard Sayous parle d’une « légende plus qu’invraisemblable ».

Jean l’aîné entre dans l’ost royal hongrois sous les ordres de Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie et futur empereur du Saint-Empire. Il se fait remarquer par ses chefs, dépasse rapidement les grades inférieurs, puis s’élève jusqu’au commandement suprême et devient un des conseillers de la couronne. Il suit le roi Sigismond à Francfort lorsque celui-ci se fait sacrer empereur en 1433. Il prend part à la guerre de Bohême, à la défense contre l’expansion des Turcs, et obtient, par ses loyaux services et ses succès, des offices importants dont il est récompensé par de beaux domaines. À la mort de Sigismond, il fait déjà partie des Milites Regii, les nobles royaux.

Hunyadi et son jeune frère Jean Hunyadi le jeune se font ainsi connaître sous Sigismond. Ils s’illustrent sous Albert, son gendre et successeur. Ce dernier les élève l’un et l’autre au rang de barons du royaume (baroni regnii) et les crée bans de Szörény en 1439. Lors d’une expédition  commandée par le voïvode de Transylvanie, János Hunyadi le jeune est blessé très grièvement. Qu’il ait survécu ou non, on ne rencontre plus son nom et à partir de 1441, il n’y a plus qu’un seul Jean de Hunyad. C’est à cette époque que l’aîné entre réellement dans l’histoire.

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Léo Frankel, militant syndicaliste.

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Léo Frankel — orthographié en hongrois Leó Frankel, ou en bon hongrois, où le nom précède le prénom, Frankel Leó —, né le 25 février 1844 à Óbuda (précisément à Újlak) et mort le 29 mars 1896 à Paris (10e arrondissement), est un militant syndicaliste et socialiste hongrois d’origine juive. Il prend une part active à la Commune de Paris de 1871.


Frankel est le fils du médecin juif Albert Frankel. Leó Frankel est orfèvre de formation, le métier de son grand-père. Il séjourne en Allemagne et en Angleterre, puis au Royaume Uni, avant de s’installer à Lyon en 1867 où il s’affilie à l’Association internationale des travailleurs.

Il s’installe à Paris comme ouvrier-bijoutier et représente la section  allemande de l’Association internationale des travailleurs. Il est également correspondant de la Volksstimme de Vienne. Arrêté fin avril 1870, il est condamné en juillet à deux mois de prison, pour complot et appartenance à une société secrète (troisième procès de l’Internationale). Il est libéré à la suite de la Proclamation de la République française du 4 septembre 1870 qui renverse le Second Empire. Il devient membre de la Garde nationale, membre du Comité central républicain des Vingt arrondissements et reconstitue, avec Eugène Varlin, le Comité fédéral de l’Internationale pour Paris.

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Mihály Táncsics, écrivain.

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Mihály Táncsics, né Mihajlo Stančić le 21 avril 1799 à Ácsteszér et mort le 28 juin 1884 à Budapest est un écrivain hongrois, connu comme un des pionniers des idées socialistes dans le pays.


Mihajlo Stančić naît dans une famille de serfs dans la localité d’Ácsteszér sur les flancs du Bakony, d’une mère tót et d’un père croate. Il quitte son village natal à l’âge de vingt ans et s’installe à Bakonyszombathely en tant que canut. Il part ensuite pour Buda où il apprend le métier d’enseignant ainsi que le droit. Alors qu’il parcourt le pays tous les étés, il décide de ne pas finir ses études de droit et s’intéresse, sous l’influence de l’historien István Horvát à la linguistique hongroise.

Il devient éducateur dans le comitat de Bács auprès de la famille Szalmássy puis à Duka et Pest auprès de la famille Rudnyánszky et enfin à partir de 1835 aux côtés de Sándor Teleki à Kolozsvár. Ses travaux sur les questions linguistiques ont suscité de nombreuses critiques, alors que ses manuels scolaires se sont écoulés aves succès. Il s’installe en 1836 dans le faubourg de Józsefváros et s’y marie deux ans plus tard avec Teréz Seidel, fille d’un cordonnier du quartier.

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