Casiodoro de Reina, théologien.

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Casiodoro de Reina ou de Reyna, né vers 1520 à Montemolín en Espagne et mort le 15 mars 1594 à Francfort-sur-le-Main, est un théologien de la Réforme protestante, connu pour avoir traduit et édité la première Bible en espagnol. La Reina-Valera et ses révisions est encore aujourd’hui une des traductions les plus publiées dans le monde hispanophone.


Reina est né vers 1520 à Montemolín dans la province de Badajoz en Andalousie. Dès sa jeunesse, il étudie la Bible.

En 1557, il devint moine du monastère hiéronymite de Saint-Isidore des Champs, à l’extérieur de Séville (Monasterio Jerónimo de San Isidoro del Campo de Sevilla). Vers cette époque, il a des contacts avec le luthéranisme et adhère à la Réforme protestante. Il s’enfuit avec une douzaine d’autres moines lorsqu’ils sont soupçonnés par l’Inquisition espagnole. Il s’exile et trouve refuge dans la Genève de Jean Calvin.

En 1559, Reina se rend à Londres, où il sert de pasteur aux réfugiés  protestants espagnols. Le roi Philippe II d’Espagne exerce des pressions diplomatiques pour son extradition.

À Séville, en avril 1562, l’Inquisition fait un autodafé dans lequel une effigie à son image est brûlée. Les ouvrages de Reina et de ses collègues sont placés à l’Index des livres interdits et il est déclaré « hérésiarque » (chef des hérétiques).

Vers 1563 Reina se rendit à Anvers, où il s’associe aux travaux de la Bible polyglotte d’Anvers. En avril 1564, il se rend à Francfort, où il s’installe avec sa famille.

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Ville d’Alcalá de Henares (Espagne).

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Alcalá de Henares est une commune espagnole, située dans la Communauté de Madrid.

Elle s’étend sur la comarque naturelle de La Campiña même si une partie de la ville se situe sur La Alcarria. Culturellement, Alcalá de Henares appartient à la comarque d’Alcalá, dont elle est la capitale. La ville a une population de 195 812 habitants au 1er janvier 2021 pour une superficie de 87,72 km2, soit environ 2 232 habitants par km2.

Ses distances par rapport à d’autres villes sont : 22 kilomètres avec Guadalajara, 31 kilomètres avec Madrid, 407 kilomètres avec Pampelune, 107 kilomètres avec Tolède, 288 kilomètres avec Saragosse et 595  kilomètres avec Barcelone. C’est la troisième ville la plus peuplée de la Communauté de Madrid et la 29e à l’échelle de l’Espagne. L’administration locale utilise la Ley de Grandes Ciudades de España.

La ville est également le siège de la circonscription judiciaire du même nom et le siège épiscopal du diocèse de Complutense, du nom antique de la ville, Complutum.

Son nom signifie « château sur la rivière Henares ». C’est pour cette raison qu’un château apparaît dans la blason sur de grandes vagues d’eau qui simulent la rivière Henares. Sa création remonte à l’époque celtibère (Ikesankom Kombouto ou Iplacea) mais c’est seulement avec l’arrivée des Romains qu’une ville est véritablement créée sous le nom de Complutum. Au co

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Leopoldo O’Donnell, militaire et homme d’état.

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Leopoldo O’Donnell y Jorris, duc de Tétouan, comte de Lucena et vicomte d’Aliaga (né à Santa Cruz de Tenerife, le 12 janvier 1809 – mort à Biarritz, le 5 novembre 1867), est un militaire et homme d’État espagnol.


O’Donnell naît dans une famille de militaires, originaire de l’aristocratie catholique irlandaise exilée par suite des persécutions religieuses de la couronne d’Angleterre. O’Donnell perpétue une tradition militaire en entrant au régiment d’infanterie Imperial Alejandro, avec le grade de subteniente.

À la mort de Ferdinand VII, en 1833, la Première guerre carliste éclate entre les partisans de la fille de Ferdinand, Isabelle II sous la régence de sa mère Marie-Christine, les Cristinos ou Isabelinos, et ceux de son oncle, l’infant Carlos, les Carlistas. O’Donnell, qui porte alors le grade de capitaine, prend parti pour les Cristinos, bien que son père José Enrique et son frère Carlos Luis prennent parti pour “Charles V”. Grâce à de nombreux faits d’armes, il monte rapidement dans la hiérarchie militaire, devenant coronel (colonel), brigadier, puis Mariscal de Campo (général de brigade) en juin 1837.

En 1839, il est nommé capitaine général (gouverneur de région militaire) pour l’Aragon et les régions de Valence et de Murcie. Vainqueur du général carliste Ramón Cabrera à Lucena, il reçoit le titre de conde de Lucena et le grade de Teniente General (général de division).

De conviction modérée, c’est-à-dire s’opposant au carlisme comme au libéralisme radical des Progressistes menés par le général Espartero, il est l’un des plus fidèles supports de la régente Marie-Christine. Il suit la régente en exil en France en 1840 lors de la victoire des Progressites d’Espartero, mais revient vite en Espagne.

En 1841, il participe à la conspiration du général Diego de León contre la régence du général Espartero. O’Donnell a pour mission de soulever l’armée dans la région de Pampelune, mais après l’échec de la tentative de prise du Palacio Real de Madrid, il doit à nouveau s’exiler en France.

Trois ans plus tard, alors que le général Ramón María Narváez est devenu président du Conseil à la place d’Espartero, il est nommé capitán general de Cuba, et occupe ce poste jusqu’en 1848. De retour en Espagne, il est nommé sénateur et directeur général de l’Académie d’infanterie.

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