Consuelo Álvarez Pool, écrivaine, journaliste, syndicaliste et femme politique.

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Consuelo Álvarez Pool, connue sous son pseudonyme « Violeta » ( Barcelone , 24 juillet 1867 – Madrid , 19 janvier 1959) était une écrivaine, journaliste, femme politique, syndicaliste, suffragette et féministe espagnole. Elle appartenait à la première organisation de femmes télégraphistes en Espagne.


Consuelo Álvarez Pool a étudié à l’ Escuela de Telégrafos, fondée par l’ Asociación para la Enseñanza de la Mujer, où les étudiants ont étudié pendant deux ans, ont obtenu le titre de télégraphiste et ont ensuite testé pour Telégrafos. Son travail consistait à transmettre et à recevoir des messages en code morse dans les bureaux de télégraphe.

Quand elle avait 17 ans, son père est mort et sa famille est tombée dans la misère. Elle décide de rechercher l’émancipation économique et étudie pour rejoindre le Cuerpo de Telégrafos. Le 15 avril 1885, elle réussit l’examen d’entrée pour être assistante temporaire à Telégrafos ; c’était la première fois que quelqu’un rendait un examen accessible aux femmes célibataires de plus de 16 ans, mais ce n’est qu’en 1909 que cet accès fut définitif. Elle a commencé à travailler dans le commerce international puisqu’elle parlait couramment plusieurs langues. Cette année-là, sa fille Esther Azcaráte Álvarez et sa collègue féministe espagnole notable Clara Campoamor ont également obtenu des emplois de télégraphistes.

Elle a appartenu au Cuerpo de Telégrafos jusqu’à sa retraite à 65 ans. Elle a été chef de presse du premier bureau de presse de Telégrafos créé en 1915, représentante syndicale au Sindicato de Telégrafos et moteur de la création de l’Escuela Técnica Superior de Ingenieros de Telecomunicación.

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Mariano Bertuchi, peintre.

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Mariano Bertuchi est un peintre espagnol né à Grenade, le 6 février 1884 et mort à Tétouan le 20 juin 1955. Il s’illustre dans le style orientaliste,  considéré comme le peintre du Protectorat Espagnol, et peint des paysages du Maroc et la vie quotidienne de ses habitants. Lorsqu’il s’installa à Tétouan, où il resta jusqu’à la fin de sa vie, il deviendra Inspecteur des Services des Beaux Arts, et dirigea l’École des Beaux Arts indigènes de Tétouan, tout en conduisant la direction artistique de plusieurs revues et magazines et multipliant les partenariats de créations d’affiches  publicitaires et de timbres postaux. Son importante activité d’enseignement et de défense du patrimoine culturel traditionnel fut un apport considérable pour le développement culturel du Maroc durant le Protectorat.


Né à Grenade en 1884,il est issu d’une famille originaire de l’île de Malte, ayant émigré à Grenade après l’invasion napoléonienne au XVIIIe siècle. Il réalise plusieurs voyages au Maroc tout au long de sa vie, passant par les villes de Sebta, Chefchaouen, Tanger, El Hoceima et finalement Tétouan, où il s’établit jusqu’en 1955.

Bertuchi commence sa formation dans l’atelier du maître Eduardo Garcia Guerra et Joseph De Larrocha, puis fait ses études artistiques à l’Académie Régionale des Beaux Arts de Malaga avant de les poursuivre à Madrid. Commencent alors des séjours tout au long de la côte sud de la mer  Méditerranée et en Afrique du Nord. Il s’y rend pour la première fois à l’âge de 15 ans avec l’interprète du général O’Donnell, en 1899, puis présente à Grenade ses œuvres Le Souk de Tanger et Marché aux fruits, ainsi que Le Christ de la Lumière. Durant l’été 1900, âgé de 16 ans, il retourne à Tanger,

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Ville d’Ávila (Espagne).

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Ávila est une ville, chef-lieu de la province d’Ávila dans la communauté autonome de Castille-et-León en Espagne. Située à 1 182 mètres d’altitude, dans une enclave rocheuse sur la rive droite de l’Adaja, affluent du Douro (en espagnol Duero), elle est la capitale de province la plus haute d’Espagne. La commune d’Ávila couvre 231,9 km2. Son gentilé est abulense ou avilés.

Ávila de los Caballeros (Ávila des chevaliers) est un titre honorifique de la ville. Un autre, Ávila del Rey (Ávila du Roi), un troisième, Ávila de los leales (Ávila des loyaux).

La ville a pour particularité d’être entourée d’une muraille médiévale, de style roman, entièrement conservée.


Le nom de la ville provient des divers peuples et tribus qui ont vécu depuis des millénaires dans la province. Les premiers étaient les Vettons qui l’appelèrent ‘Óbila (mont haut) ; elle était l’un des castros (village pré-romain fortifié, généralement situé au sommet d’une colline ou autre lieu facile à défendre des attaques extérieures) les plus importants de ce peuple, au même titre que Sanchorreja, Berrueco, Mesa de Miranda, Las Cogotas, El Raso y Ulaca. Les Vettons ont laissé des vestiges archéologiques dans  l’ensemble du territoire de la province d’Ávila, spécialement des verrats en argile.

Ce furent les Romains qui la peuplèrent plus tard. Ils lui donnèrent le nom de Abila ou Abela. Les Romains ont laissé eux aussi leur empreinte dans l’histoire de la ville. On peut le voir surtout dans le Casco viejo (la vieille ville), qui est entouré par la muraille. Les rues piétonnes, les mosaïques et la Plaza Mayor (grand place) nommée aussi Mercado Grande (grand marché) ou El Grande tout court, font partie des vestiges romains que l’on peut toujours admirer à Ávila.

Les premiers peuples Wisigoths dans la Péninsule Ibérique se sont établis dans une aire relativement étroite. Sur la liste de peuplements Wisigoths en Espagne on peut citer les villes de Burgos, Soria, Guadalajara, Tolède, Ávila, Cáceres, Madrid et Palencia, ce qui mène à penser que le choix des zones de peuplement découlent de considérations geo-stratégiques. Même si le lieu exact n’a pas encore été déterminé, on sait qu’Ávila a été une des places fortes pendant la période wisigothe. Pendant les VIe et VIIe siècles, il n’y a pas eu de conflit touchant cette ville.

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